Un tribunal turc d'Istanbul a décidé d'interdire de manière provisoire la parution du journal pro-kurde Özgür Gündem pour propagande du Parti des travailleurs du Kurdistan (PPK), en lutte armée contre l'Etat turc, a rapporté l'agence de presse pro-gouvernementale Anadolu. Un tribunal turc d'Istanbul a décidé d'interdire de manière provisoire la parution du journal pro-kurde Özgür Gündem pour propagande du Parti des travailleurs du Kurdistan (PPK), en lutte armée contre l'Etat turc, a rapporté l'agence de presse pro-gouvernementale Anadolu. La cour a jugé que le quotidien agissait comme "le porte-voix" de la rébellion kurde qui a repris l'été dernier après une accalmie de plus de deux ans. Un responsable turc a indiqué cependant, sous couvert d'anonymat, que cette mesure ne s'inscrivait pas dans le cadre de l'Etat d'urgence décrété au lendemain du coup d'Etat avorté du 15 juillet contre le président Recep Tayyip Erdogan. Le PKK a lancé une insurrection armée en 1984 qui a fait plus de 40.000 morts. Il est considéré comme une organisation terroriste par l'Union européenne et les Etats-Unis notamment. En mars, les cartes de presse des journalistes du journal, lancé en 1992 et qui a connu de nombreux démêlés avec la justice, avaient été annulées par les services du Premier ministre. Récemment, Erol Önderoglu, le représentant de Reporters sans frontières (RSF) en Turquie, avait été placé en détention provisoire puis libéré, accusé de "propagande d'une organisation terroriste" pour avoir participé à une campagne de solidarité avec Özgür Gündem. La cour a jugé que le quotidien agissait comme "le porte-voix" de la rébellion kurde qui a repris l'été dernier après une accalmie de plus de deux ans. Un responsable turc a indiqué cependant, sous couvert d'anonymat, que cette mesure ne s'inscrivait pas dans le cadre de l'Etat d'urgence décrété au lendemain du coup d'Etat avorté du 15 juillet contre le président Recep Tayyip Erdogan. Le PKK a lancé une insurrection armée en 1984 qui a fait plus de 40.000 morts. Il est considéré comme une organisation terroriste par l'Union européenne et les Etats-Unis notamment. En mars, les cartes de presse des journalistes du journal, lancé en 1992 et qui a connu de nombreux démêlés avec la justice, avaient été annulées par les services du Premier ministre. Récemment, Erol Önderoglu, le représentant de Reporters sans frontières (RSF) en Turquie, avait été placé en détention provisoire puis libéré, accusé de "propagande d'une organisation terroriste" pour avoir participé à une campagne de solidarité avec Özgür Gündem.