"Les établissements scolaires ont l'obligation d'assurer les enseignements aux élèves", a déclaré hier sur les ondes de la radio la ministre de l'Education. "Les établissements scolaires ont l'obligation d'assurer les enseignements aux élèves", a déclaré hier sur les ondes de la radio la ministre de l'Education. Décryptée, cette déclaration veut dire que désormais même en cas de grève, les élèves doivent rester à l'intérieur des établissements scolaires. "Les chefs d'établissement sont tenus de mettre en place des dispositifs pour accompagner les élèves, aménager un emploi du temps spécifique pour organiser des révisions, faire appel aux services de l'enseignement à distance", ajoute la ministre. "Les élèves vont rester à l'intérieur de leurs établissements, à situation exceptionnelle, des moyens exceptionnels", insiste pour sa part l'inspecteur général d'académie, Nedjadi Messeguem. A travers la mise en place de ce dispositif, les responsables du ministère de l'Education entendent, pour ainsi dire, couper l'herbe sous les pieds des enseignants qui profitent de la grève pour proposer des cours particuliers aux élèves, moyennant espèces sonnantes et trébuchantes. Ces nouvelles dispositions sont annoncées, en prévision de la prochaine grève à laquelle a appelé l'Intersyndicale pour les journées du 27, 28 et 29 novembre. "L'école algérienne fait face à des mouvements de protestation sous forme de grèves pour des revendications qui ne relèvent pas des prérogatives du secteur". C'est ce qu'a indiqué également, Nouria Benghebrit, ministre de l'Education lors d'une rencontre avec les cadres du secteur à Ouargla. La ministre précisera que ces débrayages influent négativement sur la scolarité des élèves, estimant "il est nécessaire de se mobiliser pour atténuer les effets négatifs de ces mouvements de protestation". Elle a souligné, dans le même contexte, que le secteur connait actuellement une stabilité grâce aux efforts intenses dans le cadre de la concertation continue avec les partenaires sociaux couronnée par la signature de la charte de déontologie du secteur. La ministre a toutefois noté que "cette stabilité est désormais menacée, l'élève étant devenu une nouvelle fois otage des surenchères socio-professionnelles au moment où le pays fait face à une conjoncture économique et géopolitique difficile. La stabilité qu'a connue le secteur l'année dernière nous a permis de prendre une série de mesures s'inscrivant dans le cadre de l'optimisation de la mise en oeuvre de la reforme du système éducatif dont la mise en place d'une stratégie nationale de traitement pédagogique et de lutte contre l'échec scolaire", a-t-elle ajouté. Par ailleurs, Nouria Benghebrit a affirmé qu'un travail se fait actuellement pour promouvoir l'école algérienne dans le but d'assurer la réussite de l'élève. Mme Benghebrit a indiqué que la priorité est accordée, durant l'année scolaire en cours, à la dimension pédagogique et aux recommandations des conférences d'évaluation de la réforme, en focalisant sur le cycle obligatoire, notamment le primaire à travers une batterie de mesures dont l'activation du traitement pédagogique et le renforcement de la formation des principaux acteurs de l'Education, à leur tête les inspecteurs et les enseignants, et ce, dans le cadre de la prise en charge des nouveaux programmes scolaires et le développement des activités culturelles. "Nous oeuvrons en faveur d'une gestion fondée sur une vision prospective à la lumière du plan d'action mis en place par le ministère pour l'année scolaire en cours, ayant pour référence la Constitution, la loi d'orientation relative à l'éducation nationale et le programme du gouvernement", précise la ministre. Décryptée, cette déclaration veut dire que désormais même en cas de grève, les élèves doivent rester à l'intérieur des établissements scolaires. "Les chefs d'établissement sont tenus de mettre en place des dispositifs pour accompagner les élèves, aménager un emploi du temps spécifique pour organiser des révisions, faire appel aux services de l'enseignement à distance", ajoute la ministre. "Les élèves vont rester à l'intérieur de leurs établissements, à situation exceptionnelle, des moyens exceptionnels", insiste pour sa part l'inspecteur général d'académie, Nedjadi Messeguem. A travers la mise en place de ce dispositif, les responsables du ministère de l'Education entendent, pour ainsi dire, couper l'herbe sous les pieds des enseignants qui profitent de la grève pour proposer des cours particuliers aux élèves, moyennant espèces sonnantes et trébuchantes. Ces nouvelles dispositions sont annoncées, en prévision de la prochaine grève à laquelle a appelé l'Intersyndicale pour les journées du 27, 28 et 29 novembre. "L'école algérienne fait face à des mouvements de protestation sous forme de grèves pour des revendications qui ne relèvent pas des prérogatives du secteur". C'est ce qu'a indiqué également, Nouria Benghebrit, ministre de l'Education lors d'une rencontre avec les cadres du secteur à Ouargla. La ministre précisera que ces débrayages influent négativement sur la scolarité des élèves, estimant "il est nécessaire de se mobiliser pour atténuer les effets négatifs de ces mouvements de protestation". Elle a souligné, dans le même contexte, que le secteur connait actuellement une stabilité grâce aux efforts intenses dans le cadre de la concertation continue avec les partenaires sociaux couronnée par la signature de la charte de déontologie du secteur. La ministre a toutefois noté que "cette stabilité est désormais menacée, l'élève étant devenu une nouvelle fois otage des surenchères socio-professionnelles au moment où le pays fait face à une conjoncture économique et géopolitique difficile. La stabilité qu'a connue le secteur l'année dernière nous a permis de prendre une série de mesures s'inscrivant dans le cadre de l'optimisation de la mise en oeuvre de la reforme du système éducatif dont la mise en place d'une stratégie nationale de traitement pédagogique et de lutte contre l'échec scolaire", a-t-elle ajouté. Par ailleurs, Nouria Benghebrit a affirmé qu'un travail se fait actuellement pour promouvoir l'école algérienne dans le but d'assurer la réussite de l'élève. Mme Benghebrit a indiqué que la priorité est accordée, durant l'année scolaire en cours, à la dimension pédagogique et aux recommandations des conférences d'évaluation de la réforme, en focalisant sur le cycle obligatoire, notamment le primaire à travers une batterie de mesures dont l'activation du traitement pédagogique et le renforcement de la formation des principaux acteurs de l'Education, à leur tête les inspecteurs et les enseignants, et ce, dans le cadre de la prise en charge des nouveaux programmes scolaires et le développement des activités culturelles. "Nous oeuvrons en faveur d'une gestion fondée sur une vision prospective à la lumière du plan d'action mis en place par le ministère pour l'année scolaire en cours, ayant pour référence la Constitution, la loi d'orientation relative à l'éducation nationale et le programme du gouvernement", précise la ministre.