Le bilan est dramatique. Au moins 90 personnes, en majorité des femmes et des enfants, ont été tuées par un bombardement accidentel de l'armée de l'air nigériane dans le nord-est du pays. Le bilan est dramatique. Au moins 90 personnes, en majorité des femmes et des enfants, ont été tuées par un bombardement accidentel de l'armée de l'air nigériane dans le nord-est du pays. Les victimes faisaient partie d'un camp de déplacés ayant fui les violences de Boko Haram. "Un avion de l'armée nigériane a [...] largué deux bombes au milieu de la ville de Rann, qui accueille des milliers de personnes déplacées", a indiqué l'organisation non gouvernementale Médecins Sans Frontières dans un communiqué publié ce vendredi. Ce bilan pourrait encore s'alourdir. Plusieurs rapports concordants émanant de résidants et de dirigeants des communautés font état de 170 tués, a expliqué MSF, qui opérait depuis peu dans le camp bombardé de Rann. "Ce chiffre doit être confirmé. Les victimes de cet épouvantable événement méritent que la lumière soit faite sur ce qui s'est passé et sur les circonstances dans lesquelles cette attaque a eu lieu", a déclaré le directeur général de MSF, Bruno Jochum, dans le communiqué. "Beaucoup de survivants auront besoin de soins de longue durée et d'un soutien pour l'avenir", a-t-il ajouté. Mardi, deux bombes ont été larguées successivement, alors que des humanitaires distribuaient de la nourriture à Rann, localité proche du Cameroun où près de 40.000 personnes ont trouvé refuge après avoir fui les violences du groupe islamiste nigérian Boko Haram. "La majorité des victimes étaient des femmes et des enfants", a indiqué l'ONG, qui souligne que ces personnes ont été "bombardées par ceux qui étaient censés les protéger". Le Nigeria a ouvert une enquête jeudi pour déterminer les circonstances de ce bombardement accidentel. L'armée nigériane mène une guerre quasiment à huis clos contre Boko Haram. Depuis 2009, date du début de l'insurrection armée du groupe islamiste, le conflit a fait plus de 20.000 morts et plus de 2,6 millions de déplacés. Les victimes faisaient partie d'un camp de déplacés ayant fui les violences de Boko Haram. "Un avion de l'armée nigériane a [...] largué deux bombes au milieu de la ville de Rann, qui accueille des milliers de personnes déplacées", a indiqué l'organisation non gouvernementale Médecins Sans Frontières dans un communiqué publié ce vendredi. Ce bilan pourrait encore s'alourdir. Plusieurs rapports concordants émanant de résidants et de dirigeants des communautés font état de 170 tués, a expliqué MSF, qui opérait depuis peu dans le camp bombardé de Rann. "Ce chiffre doit être confirmé. Les victimes de cet épouvantable événement méritent que la lumière soit faite sur ce qui s'est passé et sur les circonstances dans lesquelles cette attaque a eu lieu", a déclaré le directeur général de MSF, Bruno Jochum, dans le communiqué. "Beaucoup de survivants auront besoin de soins de longue durée et d'un soutien pour l'avenir", a-t-il ajouté. Mardi, deux bombes ont été larguées successivement, alors que des humanitaires distribuaient de la nourriture à Rann, localité proche du Cameroun où près de 40.000 personnes ont trouvé refuge après avoir fui les violences du groupe islamiste nigérian Boko Haram. "La majorité des victimes étaient des femmes et des enfants", a indiqué l'ONG, qui souligne que ces personnes ont été "bombardées par ceux qui étaient censés les protéger". Le Nigeria a ouvert une enquête jeudi pour déterminer les circonstances de ce bombardement accidentel. L'armée nigériane mène une guerre quasiment à huis clos contre Boko Haram. Depuis 2009, date du début de l'insurrection armée du groupe islamiste, le conflit a fait plus de 20.000 morts et plus de 2,6 millions de déplacés.