- Libye : Plusieurs dizaines de combattants de l'EI tués dans la frappe américaine La frappe aérienne américaine mercredi soir contre deux camps du groupe Etat islamique en Libye a coûté la vie à «plusieurs dizaines» de combattants, a indiqué hier un responsable américain de la défense sous le couvert de l'anonymat. Selon ce responsable, des combattants armés ont été identifiés avant le bombardement, qui n'a pas fait de victime civile. - Koweït : Peines confirmées en appel pour trois membres de la famille de l'émir Une cour d'appel du Koweït a confirmé, hier, des peines de cinq ans prison contre cinq personnes, dont trois membres de la famille de l'émir, condamnées pour «insultes à des juges» sur internet. La même cour a également confirmé une peine de prison d'un an pour une sixième personne et acquitté six autres, poursuivies dans le cadre de la même affaire, selon le texte du verdict. Elle ne s'est pas prononcée sur une peine de prison de dix ans prononcée contre le principal accusé parce qu'il se trouve hors du pays. - Tunisie : Prolongation de l'état d'urgence Le président Béji Caïd Essebsi a décidé de prolonger une nouvelle fois, pour une durée d'un mois, l'état d'urgence en vigueur en Tunisie depuis une attaque meurtrière en novembre 2015, a indiqué la présidence. M. Caïd Essebsi «a décidé de prolonger pour un mois la mesure d'état d'urgence, en date du 17 janvier», a-t-on précisé. La précédente prolongation, d'une durée de trois mois, avait été prise le 19 octobre 2016. Cette mesure octroie des pouvoirs d'exception aux forces de l'ordre. Elle permet aussi, en théorie, d'interdire les grèves et les réunions «de nature à provoquer ou entretenir le désordre», de «fermer provisoirement salles de spectacle et débits de boissons» ou encore de «prendre toute mesure pour assurer le contrôle de la presse et des publications de toute nature». - Burundi : Des miliciens proches du pouvoir tuent et torturent impunément Des membres des Imbonerakure, la ligue des jeunes du parti au pouvoir au Burundi, ont tué, torturé ou tabassé des dizaines de personnes dans le pays ces derniers mois, a dénoncé hier Human Rights Watch (HRW). Les Imbonerakure, que l'ONU qualifie de «miliciens», jouissent d'une impunité quasi-totale, le gouvernement rechignant à les sanctionner, accuse dans un rapport l'Organisation de défense des droits de l'homme. Les Imbonerakure ont déjà été accusés par le passé de se livrer à de telles exactions. Mais «ils sont devenus de plus en plus puissants dans certaines provinces ces derniers mois», assure HRW, qui souligne aussi leur proximité avec le redouté Service national de renseignement (SNR). - Nigeria : L'armée nigériane a largué deux bombes sur Rann L'aviation nigériane a largué mardi deux bombes sur Rann, dans le nord-est du Nigeria, faisant au moins 70 morts dans un camp de déplacés, a affirmé hier un employé de Médecins sans frontières (MSF) qui était sur place. Ces bombardements accidentels ont eu lieu alors que les humanitaires distribuaient de la nourriture à Rann, où près de 40 000 personnes ont trouvé refuge après avoir fui les violences du groupe islamiste Boko Haram. «La première bombe est tombée à 12h35. Cinq minutes plus tard, l'avion a fait une seconde rotation et a lâché une deuxième bombe», a déclaré Alfred Davies, coordinateur terrain au Nigeria, dans un témoignage publié par MSF.