Face à la crise pétrolière, "nous n'avons pas été assez rapides à diversifier notre économie". Ce constat est de Samy Boukaila, l'un des fondateurs du Cercle d'action et de réflexion autour de l'entreprise (Care), s'exprimant, hier, à l'émission l'Invité de la rédaction de la chaîne 3 de la Radio algérienne. Face à la crise pétrolière, "nous n'avons pas été assez rapides à diversifier notre économie". Ce constat est de Samy Boukaila, l'un des fondateurs du Cercle d'action et de réflexion autour de l'entreprise (Care), s'exprimant, hier, à l'émission l'Invité de la rédaction de la chaîne 3 de la Radio algérienne. Faisant part de l'élaboration d'un rapport qu'il envisage de porter à la connaissance du gouvernement et résultant des nombreuses rencontres organisées avec des chefs d'entreprise et des dirigeants d'associations patronales dans le pays, M. Boukaïla le présente comme "un outil visant à promouvoir une économie productive et à améliorer le climat des affaires". Dévoilant quelques-uns des aspects traités dans ce document, il y cite des problèmes "décriés et mis en évidence" par des associations professionnelles et patronales relatifs, par exemple, au financement de l'économie, à la qualité de la formation professionnelle, à la complexité du système fiscal, "qui gagnerait, relève-t-il, à être simplifié ainsi qu'à la bureaucratie, qui freine la dynamique économique par des procédures qui n'ont pas lieu d'être". Du nouveau modèle de croissance élaboré par le gouvernement, il déclare souhaiter y trouver "une liste de réformes et un plan d'action précis, de même qu'un strict suivi de son exécution, de manière à ce que ce qui a été instruit soit véritablement traduit sur le terrain". Pour que tous les partenaires économiques fassent des efforts dans la voie d'une relance économique, il faudrait, considèret- il, que "l'Etat crée les conditions idoines pour accomplir ces derniers, mobiliser autour d'un projet national de croissance et de développement est une priorité". Réduire les importations, afin de diminuer les dépenses publiques, le fondateur de Care taxe cette idée de "contreproductive". Pour lui cette diminution devrait se faire par le biais des forces du marché, d'une augmentation des investissements et la production de produits de qualité "de niveau mondial et exportables". M. Boukaïla tient, d'autre part, à mettre un bémol au souhait des opérateurs algériens d'investir un marché africain "beaucoup plus sophistiqué que le nôtre, dans lequel ils se proposent de déverser leurs surplus de production". Pour lui, il serait préférable, au contraire, d'y pénétrer dans une logique de partenariat "intelligent", prenant en compte un développement et es intérêts communs. Faisant part de l'élaboration d'un rapport qu'il envisage de porter à la connaissance du gouvernement et résultant des nombreuses rencontres organisées avec des chefs d'entreprise et des dirigeants d'associations patronales dans le pays, M. Boukaïla le présente comme "un outil visant à promouvoir une économie productive et à améliorer le climat des affaires". Dévoilant quelques-uns des aspects traités dans ce document, il y cite des problèmes "décriés et mis en évidence" par des associations professionnelles et patronales relatifs, par exemple, au financement de l'économie, à la qualité de la formation professionnelle, à la complexité du système fiscal, "qui gagnerait, relève-t-il, à être simplifié ainsi qu'à la bureaucratie, qui freine la dynamique économique par des procédures qui n'ont pas lieu d'être". Du nouveau modèle de croissance élaboré par le gouvernement, il déclare souhaiter y trouver "une liste de réformes et un plan d'action précis, de même qu'un strict suivi de son exécution, de manière à ce que ce qui a été instruit soit véritablement traduit sur le terrain". Pour que tous les partenaires économiques fassent des efforts dans la voie d'une relance économique, il faudrait, considèret- il, que "l'Etat crée les conditions idoines pour accomplir ces derniers, mobiliser autour d'un projet national de croissance et de développement est une priorité". Réduire les importations, afin de diminuer les dépenses publiques, le fondateur de Care taxe cette idée de "contreproductive". Pour lui cette diminution devrait se faire par le biais des forces du marché, d'une augmentation des investissements et la production de produits de qualité "de niveau mondial et exportables". M. Boukaïla tient, d'autre part, à mettre un bémol au souhait des opérateurs algériens d'investir un marché africain "beaucoup plus sophistiqué que le nôtre, dans lequel ils se proposent de déverser leurs surplus de production". Pour lui, il serait préférable, au contraire, d'y pénétrer dans une logique de partenariat "intelligent", prenant en compte un développement et es intérêts communs.