Corruption, "Chkara", argent sale, achat de signatures. Des termes qui font jaser dans les chaumières. Ces derniers jours, en effet, l'on ne parle que de cela. A la faveur de la confection des listes, la corruption s'est avérée être une donne importante. Corruption, "Chkara", argent sale, achat de signatures. Des termes qui font jaser dans les chaumières. Ces derniers jours, en effet, l'on ne parle que de cela. A la faveur de la confection des listes, la corruption s'est avérée être une donne importante. La pratique semble s'être bien enracinée dans les moeurs politiques car, malgré les discours va-t-en-guerre, la corruption semble avoir fait des ravages, notamment au sein de certains partis politiques où, pour occuper la tête de liste ou entre les premières places, il faut payer la dime. Cela outre le fait que la collecte de signatures, qui a été imposée par la voie de la loi aux partis qui n'ont pas obtenu 4 % des suffrages lors des précédentes élections, a livré certaines vérités sur la cupidité des uns et des autres. En tout cas des partis politiques, confrontés à ces amères réalités et ces déplorables pratiques lors de l'opération de collecte de signatures, les ont vivement condamnées. La preuve la plus éclatante de la propagation de la corruption c'est le scandale qui secoue le parti du FLN. Le plus grand parti du pays, à tout le moins ce qui se raconte ça et là, est touché de plein fouet par ces pratiques. Les premières places dans les listes électorales ne sont pas laissées aux plus méritants et aux plus engagés des militants, mais à ceux qui payent le plus d'argent. Il se murmure, ainsi, que même le fils du secrétaire général du parti, serait impliqué dans ces pratiques de corruption. Il en est de même pour d'autres fils de poids lourds du parti. Il se raconte aussi qu'un membre du bureau politiques, impliqué dans ces pratiques, serait visé par une enquête des services de sécurité. Interrogé avant-hier par les journalistes Djamel Ould Abbès, visiblement fort contrarié, n'a pas démenti catégoriquement ce qui se raconte sur son fils. Il s'est juste contenté de dire qu'il fait confiance à la justice et aux services de sécurité. Une affaire scabreuse qui ne tombe pas à point nommé pour Djamel Ould Abbès qui n'a eu de cesse, de répéter que "la chkara", c'est-à-dire l'argent sale, n'a pas de place au FLN. Il a juré, en effet, de faire la guerre à ces pratiques malsaines en promettant de bannir l'argent sale. Il semble, si toutefois ces informations se confirment, qu'il n'en est rien puisque dans les milieux du parti l'on évoque la généralisation de la corruption et la montée en force des "affairistes" de tout acabit qui semble avoir accaparé de larges pans des instances dirigeantes et décisionnelles du vieux parti. Il semble aussi qu'au sein d'autres partis c'est le même scénario qui aurait prévalu puisque l'achat des premières places dans les listes électorales a été dénoncé par des militants. Des partis politiques de l'opposition ont, eux aussi, dénoncé l'intrusion de l'argent dans l'opération de collecte de signatures des citoyens. Il en est ainsi du FFS, du PT et du RCD. "Ces pratiques sont menées par des réseaux administratifs mafieux qui ont joué un rôle prépondérant dans l'élaboration des listes de candidats, voire dans la reconfiguration du paysage politique dans un sens qui serve leurs propres intérêts" a indiqué il y a quelques jours le premier secrétaire du FFS, Abdelmalek Bouchafa. "Il n'y a plus de morale sociale, ni de morale politique", dira, à son tour, Louisa Hanoune. Autant dire que le mal est profond et l'alerte est bel et bien donnée. La pratique semble s'être bien enracinée dans les moeurs politiques car, malgré les discours va-t-en-guerre, la corruption semble avoir fait des ravages, notamment au sein de certains partis politiques où, pour occuper la tête de liste ou entre les premières places, il faut payer la dime. Cela outre le fait que la collecte de signatures, qui a été imposée par la voie de la loi aux partis qui n'ont pas obtenu 4 % des suffrages lors des précédentes élections, a livré certaines vérités sur la cupidité des uns et des autres. En tout cas des partis politiques, confrontés à ces amères réalités et ces déplorables pratiques lors de l'opération de collecte de signatures, les ont vivement condamnées. La preuve la plus éclatante de la propagation de la corruption c'est le scandale qui secoue le parti du FLN. Le plus grand parti du pays, à tout le moins ce qui se raconte ça et là, est touché de plein fouet par ces pratiques. Les premières places dans les listes électorales ne sont pas laissées aux plus méritants et aux plus engagés des militants, mais à ceux qui payent le plus d'argent. Il se murmure, ainsi, que même le fils du secrétaire général du parti, serait impliqué dans ces pratiques de corruption. Il en est de même pour d'autres fils de poids lourds du parti. Il se raconte aussi qu'un membre du bureau politiques, impliqué dans ces pratiques, serait visé par une enquête des services de sécurité. Interrogé avant-hier par les journalistes Djamel Ould Abbès, visiblement fort contrarié, n'a pas démenti catégoriquement ce qui se raconte sur son fils. Il s'est juste contenté de dire qu'il fait confiance à la justice et aux services de sécurité. Une affaire scabreuse qui ne tombe pas à point nommé pour Djamel Ould Abbès qui n'a eu de cesse, de répéter que "la chkara", c'est-à-dire l'argent sale, n'a pas de place au FLN. Il a juré, en effet, de faire la guerre à ces pratiques malsaines en promettant de bannir l'argent sale. Il semble, si toutefois ces informations se confirment, qu'il n'en est rien puisque dans les milieux du parti l'on évoque la généralisation de la corruption et la montée en force des "affairistes" de tout acabit qui semble avoir accaparé de larges pans des instances dirigeantes et décisionnelles du vieux parti. Il semble aussi qu'au sein d'autres partis c'est le même scénario qui aurait prévalu puisque l'achat des premières places dans les listes électorales a été dénoncé par des militants. Des partis politiques de l'opposition ont, eux aussi, dénoncé l'intrusion de l'argent dans l'opération de collecte de signatures des citoyens. Il en est ainsi du FFS, du PT et du RCD. "Ces pratiques sont menées par des réseaux administratifs mafieux qui ont joué un rôle prépondérant dans l'élaboration des listes de candidats, voire dans la reconfiguration du paysage politique dans un sens qui serve leurs propres intérêts" a indiqué il y a quelques jours le premier secrétaire du FFS, Abdelmalek Bouchafa. "Il n'y a plus de morale sociale, ni de morale politique", dira, à son tour, Louisa Hanoune. Autant dire que le mal est profond et l'alerte est bel et bien donnée.