Les relations bilatérales, la crise du Golfe et les développements intervenus sur la scène internationale sont les thèmes majeurs autour desquels ont tourné les discussions ente le minis re algerien des Affaires etrangères, Abdelkader Messahal, et son homologe iranien, Mohammad J wad Zarif. Ce dernier est en eff t arrivé hier à Alger dans le cadre d'une tournée dans la région où il effectuera aussi des visites en Mauritanie et en Tunisie. Les relations bilatérales, la crise du Golfe et les développements intervenus sur la scène internationale sont les thèmes majeurs autour desquels ont tourné les discussions ente le minis re algerien des Affaires etrangères, Abdelkader Messahal, et son homologe iranien, Mohammad J wad Zarif. Ce dernier est en eff t arrivé hier à Alger dans le cadre d'une tournée dans la région où il effectuera aussi des visites en Mauritanie et en Tunisie. Accueilli, à son arrivée à l'aéroport international Houari-Boumediene, par son homologue algérien, l'hôte de l'Algérie n'a laissé aucun doute sur les objectifs de sa visite. En effet, après avoir exprimé sa joie de se retrouver en Algérie, "pays frère", affirmant que les relations entre les deux pays "sont bonnes, solides et multidimensionnelles", le chef de la diplomatie iranienne est vite allé à l'essentiel. Il a ainsi déclaré que "compte tenu des développements survenus sur les scènes régionale et internationale, nous avons besoin de se consulter avec l'Algérie, première étape de ma tournée dans la région", ajoutant qu'il existait entre l'Iran et Algérie "une politique de consultations sur le plan international, ainsi qu'en matière de consolidationn de la coopération entre les pays musulmans et les pays non-alignés". Dans ce cadre, dira-t-il encore, "nous avons besoins de davantage de consultations et de coordination". Le porte-parole du minisètre des Affaires étrangères iranien a affirmé que cette tournée avait pour objet de "développer les relations bilatérales entre la République islamique d'Iran et ces pays et se concerter autour des développements dans la région, dont la Syrie et les questions dans le Golfe persique qui constituent les axes des discussions prévues lors de cette visite". Pour ce porte-parole, cité par l'agence de presse iranienne, "les évolutions dans la région impliquent plus de solidarité entre les pays islamiques". La République islamique d'Iran trouve que ces pays "sont interpellés à faire montre de plus d'unité et de solidarité face à ceux ayant des intentions malsaines et les semeurs de la division". Il a aussi annoncé que, lors de cette tournée de deux jours, le chef de la diplomatie iranienne rencontrera les chefs d'Etats des trois pays. Le président de la République accordera-til une audience à Mohammad Jawad Zarif? Rien n'est moins sûr tant que le chef de l'Etat n'a pas rencontré de nombreuses personnalités et officiels ayant effectué des visites à Alger ces dernières semaines. Cela dit cette visite intervient quelques jours seulement après celles effectuées par le chef de la diplomatie du Qatar, Soltan bin Saâd al-Muraikhi, et le ministre des Affaires présidentielles des Emirats arabes (EAU), Faris Saif Al Mazrouei. Ce qui laisse clairement penser que la crise du Golfe, née après la rupture des relations diplomatiques entre l'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, le Bahreïn et l'Egypte, notamment avec le Qatar et l'embargo décrété contre ce dernier petit émirat, est incontestablement à l'origine de ce chassé-croisé diplomatique. Entretenant de bonnes relations avec tous ces pays l'Algérie, fidèle à ses principes, est resté à équidistance entre tous les protagonistes de cette crise. D'où, peut-être, la sollicitation d'Alger à jouer un rôle important dans le rétablissement d'un bon climat d'entente entre tous les protagonistes. En somme à jouer au médiateur dans cette crise. Mais pour l'heure cette supposée médiation de l'Algérie n'a pas été confirmée de manière officielle. Accueilli, à son arrivée à l'aéroport international Houari-Boumediene, par son homologue algérien, l'hôte de l'Algérie n'a laissé aucun doute sur les objectifs de sa visite. En effet, après avoir exprimé sa joie de se retrouver en Algérie, "pays frère", affirmant que les relations entre les deux pays "sont bonnes, solides et multidimensionnelles", le chef de la diplomatie iranienne est vite allé à l'essentiel. Il a ainsi déclaré que "compte tenu des développements survenus sur les scènes régionale et internationale, nous avons besoin de se consulter avec l'Algérie, première étape de ma tournée dans la région", ajoutant qu'il existait entre l'Iran et Algérie "une politique de consultations sur le plan international, ainsi qu'en matière de consolidationn de la coopération entre les pays musulmans et les pays non-alignés". Dans ce cadre, dira-t-il encore, "nous avons besoins de davantage de consultations et de coordination". Le porte-parole du minisètre des Affaires étrangères iranien a affirmé que cette tournée avait pour objet de "développer les relations bilatérales entre la République islamique d'Iran et ces pays et se concerter autour des développements dans la région, dont la Syrie et les questions dans le Golfe persique qui constituent les axes des discussions prévues lors de cette visite". Pour ce porte-parole, cité par l'agence de presse iranienne, "les évolutions dans la région impliquent plus de solidarité entre les pays islamiques". La République islamique d'Iran trouve que ces pays "sont interpellés à faire montre de plus d'unité et de solidarité face à ceux ayant des intentions malsaines et les semeurs de la division". Il a aussi annoncé que, lors de cette tournée de deux jours, le chef de la diplomatie iranienne rencontrera les chefs d'Etats des trois pays. Le président de la République accordera-til une audience à Mohammad Jawad Zarif? Rien n'est moins sûr tant que le chef de l'Etat n'a pas rencontré de nombreuses personnalités et officiels ayant effectué des visites à Alger ces dernières semaines. Cela dit cette visite intervient quelques jours seulement après celles effectuées par le chef de la diplomatie du Qatar, Soltan bin Saâd al-Muraikhi, et le ministre des Affaires présidentielles des Emirats arabes (EAU), Faris Saif Al Mazrouei. Ce qui laisse clairement penser que la crise du Golfe, née après la rupture des relations diplomatiques entre l'Arabie saoudite, les Emirats arabes unis, le Bahreïn et l'Egypte, notamment avec le Qatar et l'embargo décrété contre ce dernier petit émirat, est incontestablement à l'origine de ce chassé-croisé diplomatique. Entretenant de bonnes relations avec tous ces pays l'Algérie, fidèle à ses principes, est resté à équidistance entre tous les protagonistes de cette crise. D'où, peut-être, la sollicitation d'Alger à jouer un rôle important dans le rétablissement d'un bon climat d'entente entre tous les protagonistes. En somme à jouer au médiateur dans cette crise. Mais pour l'heure cette supposée médiation de l'Algérie n'a pas été confirmée de manière officielle.