La ville d'Alger était une ville presquemorte. Les deux joursde fête ont vu desmagasins presque tous fermés et desmoyens de transports très réduits. LesAlgérois ne se sontautorisés que des visites familiales. La ville d'Alger était une ville presquemorte. Les deux joursde fête ont vu desmagasins presque tous fermés et desmoyens de transports très réduits. LesAlgérois ne se sontautorisés que des visites familiales. Les quartiers de la capitale étaient en effet déserts ces deux derniers jours. Les magasins et autres épiceries ont baissé rideau, sauf en de rares exceptions où quelques-uns ont brisé le diktat des commerçants. À chaque occasion de fête, c'est le même spectacle affligeant dans une métropole urbaine avec des commerçants qui n'obéissent pas aux consignesde la permanence. Pis encore, ce sont des boulangeries, cafés et pharmacies qui se ont autorisés à baisser leurs stores dans une période de fête où les citoyens sontdéçus de ne pas avoir du pain ou s'attabler à une terrasse de café. Une virée dans la capitale nous a renseigné sur des rues mornes et désertes et même à la tombée du soir avec de rares personnes qui s'attardent entre amis pour des discussions portant sur l'actualité. Les citoyens, préoccupés par le sacrifice du mouton, n'ont eu comme rythme que des visites familiales et là encore sans compter sur les transports publics. A la gare du Caroubier, des images à latélévision montrent un lieu presque vide et des guichetscensés être disponibles, nel'étaient pas sauf pour quelques cars de transportpour la périphérie. Lesresponsables sont muets faceà cette situation qui pénaliseles citoyens d'un transportroutier le plus usité. La plupartont dû rebrousser chemin, condamnés à ne pasrentrer chez eux pour la fête de l'Aïd. Mais pour le transporturbain, l'Etusa n'a pasraté le rendez-vous. Nousavons constaté que les busétaient disponibles sur presque toutes les lignes,avec cependant quelques désagréments concernant lesretards pour certains trajets.A l'inverse, le transport ferroviairea tenté de sauver laface avec la mobilisation destrains pour la périphérie etmême pour les longs trajets.L'un des responsables de laSNTF a en effet déclaré surune chaîne de TV privée que"les équipes sont disponiblesmais s'alternent pour assurer les lignes traditionnelles". Anarchie dans les abattoirs et déchets asphyxiants Le constat se fait autour de l'abattoir de la ville d'Algerqui est l'un des plus grandsactuellement. Mais il ne suffitpas au nombre impressionnantdes bêtes pour lesacrifice de l'Aïd. Lescitoyens devaient patienterdes heures face au manque depersonnes spécialisées dansce genre. L'abattoir s'est contentéde quelques agants quiont dû travailler d'arrachepied pour satisfaire lesbesoins de clients. Sur place,il y avait les vétérinaires quiont pris soin de contrôler laqualité de l'abattage et cellede la viande. Sauf que destémoins ont relevé unmanque d'hygiène flagrant etles moyens d'emballage rudimentaires. Quant aux prix,ils varient selon le poids et la nature du cheptel. Pour unmouton moyen, le prix estfixé à 2.000DA et parfoisplus alors que pour un veau,le coût est de 3.000 DA. Une certaine désorganisation a étéégalement relevée étantdonné un afflux considérablesur le lieu. Toutefois, l'abattagedans les quartiers dela capitale a laissé une insalubrité constatée de visu.Les rues pleines de déchets des restes d'animaux et lestoisons de moutons jetéesparfois anarchiquement a dûrendre la tâche difficile pourla collecte des déchets par lesagents de NetCom. Ces derniers ont dû ramasser dansdes sacs les restes non consommés de la viande car lescamions ne disposent pasd'équipements spécialiséspour ce genre de collecte. Leslieux où s'entassent cesordures peuvent devenir le lieu idéal pour la floraison cebactéries de toutes sortes unefois laissées à l'air libre. Ilfaudra attendre quelques jourspour un assainissement completdes coins et recoinspleins d'immondices. La sensibilisation pour une villepropre reste un slogan face àl'incivisme qui ne fait quegâcher le sensd'une fête. Les quartiers de la capitale étaient en effet déserts ces deux derniers jours. Les magasins et autres épiceries ont baissé rideau, sauf en de rares exceptions où quelques-uns ont brisé le diktat des commerçants. À chaque occasion de fête, c'est le même spectacle affligeant dans une métropole urbaine avec des commerçants qui n'obéissent pas aux consignesde la permanence. Pis encore, ce sont des boulangeries, cafés et pharmacies qui se ont autorisés à baisser leurs stores dans une période de fête où les citoyens sontdéçus de ne pas avoir du pain ou s'attabler à une terrasse de café. Une virée dans la capitale nous a renseigné sur des rues mornes et désertes et même à la tombée du soir avec de rares personnes qui s'attardent entre amis pour des discussions portant sur l'actualité. Les citoyens, préoccupés par le sacrifice du mouton, n'ont eu comme rythme que des visites familiales et là encore sans compter sur les transports publics. A la gare du Caroubier, des images à latélévision montrent un lieu presque vide et des guichetscensés être disponibles, nel'étaient pas sauf pour quelques cars de transportpour la périphérie. Lesresponsables sont muets faceà cette situation qui pénaliseles citoyens d'un transportroutier le plus usité. La plupartont dû rebrousser chemin, condamnés à ne pasrentrer chez eux pour la fête de l'Aïd. Mais pour le transporturbain, l'Etusa n'a pasraté le rendez-vous. Nousavons constaté que les busétaient disponibles sur presque toutes les lignes,avec cependant quelques désagréments concernant lesretards pour certains trajets.A l'inverse, le transport ferroviairea tenté de sauver laface avec la mobilisation destrains pour la périphérie etmême pour les longs trajets.L'un des responsables de laSNTF a en effet déclaré surune chaîne de TV privée que"les équipes sont disponiblesmais s'alternent pour assurer les lignes traditionnelles". Anarchie dans les abattoirs et déchets asphyxiants Le constat se fait autour de l'abattoir de la ville d'Algerqui est l'un des plus grandsactuellement. Mais il ne suffitpas au nombre impressionnantdes bêtes pour lesacrifice de l'Aïd. Lescitoyens devaient patienterdes heures face au manque depersonnes spécialisées dansce genre. L'abattoir s'est contentéde quelques agants quiont dû travailler d'arrachepied pour satisfaire lesbesoins de clients. Sur place,il y avait les vétérinaires quiont pris soin de contrôler laqualité de l'abattage et cellede la viande. Sauf que destémoins ont relevé unmanque d'hygiène flagrant etles moyens d'emballage rudimentaires. Quant aux prix,ils varient selon le poids et la nature du cheptel. Pour unmouton moyen, le prix estfixé à 2.000DA et parfoisplus alors que pour un veau,le coût est de 3.000 DA. Une certaine désorganisation a étéégalement relevée étantdonné un afflux considérablesur le lieu. Toutefois, l'abattagedans les quartiers dela capitale a laissé une insalubrité constatée de visu.Les rues pleines de déchets des restes d'animaux et lestoisons de moutons jetéesparfois anarchiquement a dûrendre la tâche difficile pourla collecte des déchets par lesagents de NetCom. Ces derniers ont dû ramasser dansdes sacs les restes non consommés de la viande car lescamions ne disposent pasd'équipements spécialiséspour ce genre de collecte. Leslieux où s'entassent cesordures peuvent devenir le lieu idéal pour la floraison cebactéries de toutes sortes unefois laissées à l'air libre. Ilfaudra attendre quelques jourspour un assainissement completdes coins et recoinspleins d'immondices. La sensibilisation pour une villepropre reste un slogan face àl'incivisme qui ne fait quegâcher le sensd'une fête.