Un "plan Marshall" sera déployé durant l'année scolaire 2017-2018 pour faire face au phénomène du redoublement des élèves, à travers notamment la formation des enseignants. Un "plan Marshall" sera déployé durant l'année scolaire 2017-2018 pour faire face au phénomène du redoublement des élèves, à travers notamment la formation des enseignants. C'est en effet ce qu'a annoncé, dimanche à Alger, la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghabrit, relevant la faible proportion d'absentéisme parmi ces derniers lors de cette rentrée scolaire. "Un véritable plan Marshall, entamé l'année dernière, sera déployé durant l'année scolaire 2017-2018 par le ministère de l'Education nationale pour faire face au phénomène du redoublement", a indiqué Mme Benghabrit sur les ondes de la Radio nationale, qualifiant le taux national de redoublement d'"anormalement élevé, en particulier au niveau du collège". Tout en imputant cette situation à "l'échec de la formation", la ministre a considéré qu'"il ne peut y avoir une école de qualité qu'avec des enseignants formés et de qualité", assurant que "la formation spécialisée et la formation continue constitueront l'épine dorsale" du secteur. Il s'agira, a-t-elle détaillé, de "faire face aux difficultés rencontrées par l'élève à un moment donné" et que dans cette perspective, les enseignants seront assistés par des "guides méthodologiques" élaborés à leur intention leur permettant de prendre en charge de "manière spécifique les difficultés de l'élève". S'agissant de l'absentéisme constaté à la reprise des cours parmi le personnel encadrant, la ministre a reconnu que 4.216 enseignants n'ont pas rejoint leurs postes sur plus de500.000 et ce, "pour des raisons multiples",soit un taux de seulement 0,7% du total, a-t-elle souligné, tout ennotant que 104.000 nouveaux enseignants ont marqué leurprésence.Annonçant la publication, dans deuxjours, du planning scolaire lié auxexamens et vacances, MmeBenghabrit est revenue sur la questionde la surcharge des classes, indiquantque plusieurs mesures sontprévues pour endiguer ce phénomènequi concerne surtout les grandesvilles comme Oran, Alger (Est) ouBoumerdès.Par ailleurs, elle a révélé que sur untotal de 27.000 établissements recensésà travers le territoire national, 53n'ont pas ouvert leurs portes, soit 0,1% et ce, pour des raisons multipleségalement, dont le transfert desélèves vers de nouvelles structuresconséquemment aux opérations derelogement. Abordant la question dumanuel scolaire, elle a fait savoir queplus de 65 millions d'ouvrages ontété imprimés, dont 30 nouveauxtitres, saluant la décision de l'Officenational des publications scolaires(ONPS) de diversifier les créneauxde distribution (établissements scolaires,librairies et salons spécialisésau niveau national). Rappelant la"gratuité" du manuel et de la cantine scolaires pour près de 3 millionsd'élèves, elle a indiqué que letrousseau scolaire est offert cetteà plus de 1,3 million d'élèveset rappelé que la prime scolaire de3.000 DA bénéficie à 2,8 millionsd'élèves issus de familles nécessiteuses.au sujet de lapolémique née de la suppression de"Bismillah" de certains manuels scolairesqu'elle qualifie de "fauxprocès", elle a exprimé que celle-ciest "obligatoire" s'agissant desmanuels inhérents à l'éducationreligieuse et que par le passé, elle n'existait pas sur tous les livres scolaires. C'est en effet ce qu'a annoncé, dimanche à Alger, la ministre de l'Education nationale, Nouria Benghabrit, relevant la faible proportion d'absentéisme parmi ces derniers lors de cette rentrée scolaire. "Un véritable plan Marshall, entamé l'année dernière, sera déployé durant l'année scolaire 2017-2018 par le ministère de l'Education nationale pour faire face au phénomène du redoublement", a indiqué Mme Benghabrit sur les ondes de la Radio nationale, qualifiant le taux national de redoublement d'"anormalement élevé, en particulier au niveau du collège". Tout en imputant cette situation à "l'échec de la formation", la ministre a considéré qu'"il ne peut y avoir une école de qualité qu'avec des enseignants formés et de qualité", assurant que "la formation spécialisée et la formation continue constitueront l'épine dorsale" du secteur. Il s'agira, a-t-elle détaillé, de "faire face aux difficultés rencontrées par l'élève à un moment donné" et que dans cette perspective, les enseignants seront assistés par des "guides méthodologiques" élaborés à leur intention leur permettant de prendre en charge de "manière spécifique les difficultés de l'élève". S'agissant de l'absentéisme constaté à la reprise des cours parmi le personnel encadrant, la ministre a reconnu que 4.216 enseignants n'ont pas rejoint leurs postes sur plus de500.000 et ce, "pour des raisons multiples",soit un taux de seulement 0,7% du total, a-t-elle souligné, tout ennotant que 104.000 nouveaux enseignants ont marqué leurprésence.Annonçant la publication, dans deuxjours, du planning scolaire lié auxexamens et vacances, MmeBenghabrit est revenue sur la questionde la surcharge des classes, indiquantque plusieurs mesures sontprévues pour endiguer ce phénomènequi concerne surtout les grandesvilles comme Oran, Alger (Est) ouBoumerdès.Par ailleurs, elle a révélé que sur untotal de 27.000 établissements recensésà travers le territoire national, 53n'ont pas ouvert leurs portes, soit 0,1% et ce, pour des raisons multipleségalement, dont le transfert desélèves vers de nouvelles structuresconséquemment aux opérations derelogement. Abordant la question dumanuel scolaire, elle a fait savoir queplus de 65 millions d'ouvrages ontété imprimés, dont 30 nouveauxtitres, saluant la décision de l'Officenational des publications scolaires(ONPS) de diversifier les créneauxde distribution (établissements scolaires,librairies et salons spécialisésau niveau national). Rappelant la"gratuité" du manuel et de la cantine scolaires pour près de 3 millionsd'élèves, elle a indiqué que letrousseau scolaire est offert cetteà plus de 1,3 million d'élèveset rappelé que la prime scolaire de3.000 DA bénéficie à 2,8 millionsd'élèves issus de familles nécessiteuses.au sujet de lapolémique née de la suppression de"Bismillah" de certains manuels scolairesqu'elle qualifie de "fauxprocès", elle a exprimé que celle-ciest "obligatoire" s'agissant desmanuels inhérents à l'éducationreligieuse et que par le passé, elle n'existait pas sur tous les livres scolaires.