Dans une interview accordée à l'APS, Salim Fergani, fils de l'artiste, a affirmé adorer audelà de toute considération de parenté l'art de cet artiste accompli, dont la voix au timbre à part demeure inimitable, lui conférant une place distincte au sein de la musique algérienne. Dans une interview accordée à l'APS, Salim Fergani, fils de l'artiste, a affirmé adorer audelà de toute considération de parenté l'art de cet artiste accompli, dont la voix au timbre à part demeure inimitable, lui conférant une place distincte au sein de la musique algérienne. Hadj Mohamed-Tahar Fergani, dont le premier anniversaire post-mortem a été commémoré le 7 décembre, a immortalisé par sa voix la musique authentique algérienne, enregistrant tout le long de sa carrière étalée sur près de six décennies de passion et de création pas moins de 80 disques et plusieurs centaines de chansons. Dès sa jeunesse, celui qui sera le maître incontesté du malouf algérien, s'est distingué par l'intérêt tout spécial accordé à l'enregistrement de ce qu'il a toujours considéré comme un patrimoine à préserver et sauvegarder. Dans une interview accordée à l'APS, Salim Fergani, fils de l'artiste, a affirmé "adorer au-delà de toute considération de parenté, l'art de cet artiste accompli", dont la voix au timbre à part demeure "inimitable" lui conférant une place distincte au sein de la musique algérienne. "En 1952, Hadj s'est associé avec Mohamed Derdour pour créer un studio d'enregistrement appelé 'DERE Phone' par référence aux deux premières lettres de leur nom en l'occurrence Derdour et Regani qui est le véritable nom de Fergani", a ajouté Salim. "Mon père y a enregistré son premier disque du genre hawzi 'Habibek la Tanssah'", a-t-il relevé, notant que ce projet n'a pas réussi à s'inscrire dans la durée. Et d'enchaîner : "La passion pour l'art de mon père était sans limites de même que sa persévérance et sa détermination qui l'amenèrent à renouveler la tentative en créant le studio 'Hosne El-Meniar' qui deviendra plus tard 'Sawt El-Meniar' et qui active à ce jour". Se remémorant des années de travail et de passion pour l'art et la musique, l'interlocuteur a déclaré : " A travers 'Sawt El-Meniar', le rossignol de Cirta a enregistré plus de 80 disques avec des centaines de chansons, dont les immortelles 'Salah Bey', 'El Boughi' et d'autres merveilles". "Personnellement, depuis 1969, j'ai accompagné mon père dans l'enregistrement de près de 60 disques de 33 et 45 tours de l'époque", a-t-il poursuivi, ajoutant que "le défunt Mohamed-Tahar Fergani avait enregistré un disque de chansons malouf pour l'ONDA (Office national des droits d'auteur et des droits voisins) et un CD de la nouba Maya pour radio France dans le cadre des musiques du monde". "Epris de malouf, hadj Mohamed- Tahar Fergani ne se contentait pas de chanter et d'enregistrer mais s'intéressait également de très près au processus de production et de distribution qu'il considérait comme complémentaire les uns aux autres". Dans un moment rempli d'émotion, Salim Fergani a lancé : "La chanson malouf chère au coeur de Hadj Fergani était 'Ya nas ma taâdhrouni' qu'il fredonnait souvent lorsqu'il était de bonne humeur. Elle lui rappelait son défunt frère Abdelkrim, qui lui a appris jeune la broderie et avec qui il interprétait cette chansonnette pendant leur travail commun". Sur les traces de son père, Salim, luimême artiste, a confié que le secret du talent de hadj Mohamed-Tahar Fergani résidait dans "sa spontanéité, sa tendresse et une multitude de vertus portées par une âme humble semblable dans sa pureté à celle d'un enfant jusqu'à ses derniers moments". Hadj Mohamed-Tahar Fergani, dont le premier anniversaire post-mortem a été commémoré le 7 décembre, a immortalisé par sa voix la musique authentique algérienne, enregistrant tout le long de sa carrière étalée sur près de six décennies de passion et de création pas moins de 80 disques et plusieurs centaines de chansons. Dès sa jeunesse, celui qui sera le maître incontesté du malouf algérien, s'est distingué par l'intérêt tout spécial accordé à l'enregistrement de ce qu'il a toujours considéré comme un patrimoine à préserver et sauvegarder. Dans une interview accordée à l'APS, Salim Fergani, fils de l'artiste, a affirmé "adorer au-delà de toute considération de parenté, l'art de cet artiste accompli", dont la voix au timbre à part demeure "inimitable" lui conférant une place distincte au sein de la musique algérienne. "En 1952, Hadj s'est associé avec Mohamed Derdour pour créer un studio d'enregistrement appelé 'DERE Phone' par référence aux deux premières lettres de leur nom en l'occurrence Derdour et Regani qui est le véritable nom de Fergani", a ajouté Salim. "Mon père y a enregistré son premier disque du genre hawzi 'Habibek la Tanssah'", a-t-il relevé, notant que ce projet n'a pas réussi à s'inscrire dans la durée. Et d'enchaîner : "La passion pour l'art de mon père était sans limites de même que sa persévérance et sa détermination qui l'amenèrent à renouveler la tentative en créant le studio 'Hosne El-Meniar' qui deviendra plus tard 'Sawt El-Meniar' et qui active à ce jour". Se remémorant des années de travail et de passion pour l'art et la musique, l'interlocuteur a déclaré : " A travers 'Sawt El-Meniar', le rossignol de Cirta a enregistré plus de 80 disques avec des centaines de chansons, dont les immortelles 'Salah Bey', 'El Boughi' et d'autres merveilles". "Personnellement, depuis 1969, j'ai accompagné mon père dans l'enregistrement de près de 60 disques de 33 et 45 tours de l'époque", a-t-il poursuivi, ajoutant que "le défunt Mohamed-Tahar Fergani avait enregistré un disque de chansons malouf pour l'ONDA (Office national des droits d'auteur et des droits voisins) et un CD de la nouba Maya pour radio France dans le cadre des musiques du monde". "Epris de malouf, hadj Mohamed- Tahar Fergani ne se contentait pas de chanter et d'enregistrer mais s'intéressait également de très près au processus de production et de distribution qu'il considérait comme complémentaire les uns aux autres". Dans un moment rempli d'émotion, Salim Fergani a lancé : "La chanson malouf chère au coeur de Hadj Fergani était 'Ya nas ma taâdhrouni' qu'il fredonnait souvent lorsqu'il était de bonne humeur. Elle lui rappelait son défunt frère Abdelkrim, qui lui a appris jeune la broderie et avec qui il interprétait cette chansonnette pendant leur travail commun". Sur les traces de son père, Salim, luimême artiste, a confié que le secret du talent de hadj Mohamed-Tahar Fergani résidait dans "sa spontanéité, sa tendresse et une multitude de vertus portées par une âme humble semblable dans sa pureté à celle d'un enfant jusqu'à ses derniers moments".