Les deux nouveaux câbles sous-marins de fibre optique,devant améliorer lesconnexions internet en Algérie,seront mis à l'essai durant le dernier trimestre de l'année en cours. Les deux nouveaux câbles sous-marins de fibre optique,devant améliorer lesconnexions internet en Algérie,seront mis à l'essai durant le dernier trimestre de l'année en cours. L'annonce en a été faite, hier, par Houda- Imane Faraoun, ministre de la Poste,des Télécommunications, desTechnologies et duNumérique sur les ondes dela chaîne III de la Radio nationale. Le premier câble va relier Alger et Oran àl'Espagne (Valence) et le deuxième relieraAnnaba à un câble international enMéditerranée facilitant l'accès à l'Asie. "Celapermettra d'avoir assez de débit pour tous lesAlgériens en plus de la sécurité.En plus de la capacité de connectivité qu'onva acheter à l'étranger, il y a le réseau interwilayasde haut débit qu'il faut renforcer. Entre chacune des wilayas, il faudrait plusieurs câblesd'interconnexion (...) Tout cela a étérefait. Il reste quelques wilayas, notammentdans le grandSud, parce que c'est extrêmementvaste", a précisé la ministre. Un tiers des clients d'Algérie Télécom sont à Alger Houda Faraoun a rappelé qu'Algérie Télécom a trois millions de clients en résidentiel actuellement. "Si tous ces clients optaient pour undébit de 20 Mega, le débit actuel ne suffiraitpas. Rétablir un bon débit d'Internet ne peutpas se faire en une seule opération. Nous avons un territoire très large avec un réseau qui a cumulébeaucoup de problèmes. Un réseau qui n'a pas subi de modernisation etd'assainissement", a-t-elle justifié. L'Algériepossède actuellement 120.000 kilomètres deréseau de fibre optique.Selon la ministre, un tiers des clients d'Algérie Télécom se trouve à Alger où le réseau est sous-dimensionné. "Le réseaumétropolitain d'Alger est le plus archaïque. Ila été conçu pour transporter la voix etlorsqu'on a ajouté l'internet, le réseau n'a pasété mis àniveau. Progressivement, noussommes en train de mettre à niveau le réseaucompte tenu de la complexité du tissu urbain",a-t-elle souligné.Malgré ces lacunes, il existe en Algérie, selonla ministre, un réseau qui permet l'amorce del'économie numérique. "Ce qui manque parcontre, c'est l'état d'esprit du secteur économiquequi doit investir dans le contenu. Investir dans le numérique ne veut pas direacheter de la fibre (optique) et de la déployer.Investir dans le numérique, c'est investir dansla valeur ajoutée, dans les moyens d'optimisation,dans le contenu, dans l'hébergementet dans les data centers", a-t-elle expliqué. Test "grandeur nature" des TPE d'Enie à la fin juin Houda Faraoun a annoncé que les textes d'application de la loi sur le commerce électronique,adoptée par le Parlement en février2018, seront déposés au niveau du gouvernementla semaine prochaine. À la fin du moisen cours, des TPE (Terminaux de payementélectroniques), fabriqués par l'Enie Sidi Bel-Abbès, seront testés dans l'Algérois. Identifier "le modèle économique" avant de créer la Banque postale "On a de l'argent, on peut envisager de passer à laBanque postale. Il faudrait déposer un dossierauprès de la Banque d'Algérie pour avoir la licence d'être une banque. Si on ne met pas tous les facteurs pour que ça réussisse, vautmieux ne pas créer cette banque postale. Avant de déposer le dossier, il faut identifier exactement le modèle économique : quels services ?Quel coût ? Quel système d'information?Quelle formation ?Quel leadership ? Lemétier postal diffère du métier bancaire", a préconisé la ministre précisant que la "Postecommencera à assurer des services bancaires d'une manière progressive. On demandera l'autorisation de la Banque d'Algérie pourdévelopper, par exemple, une forme d'épargne pour les ménages, une forme de facilité de caisse. Ces services bancaires permettront de générer des bénéfices et de s'approprier le métier en attendant la création de la Banque postale. Cette transition se fera en 2019", at- elle annoncé. Pour la ministre, "avoir desagences bancaires de proximité permet de multiplier l'inclusion bancaire dans le pays.Les PME et les salariés pourraient, selon elle,être intéressés par la future Banque postale". Mobilis, candidat pour une licence mobile au Mali Houda Faraoun s'est montrée très optimistequant à la possibilité pour Mobilis de s'implanter auMali qui amis en vente sa quatrième licence mobile. "Tous les facteurs de réussite sont de notre côté au Mali. Notre dossier est bien ficelé. Nous avons fait une offre trèsintéressante", a indiqué la ministre, ajoutant que ce marché devrait permettre à Mobilis de devenir une entreprise très performante. Il en est demême pour la présence de Mobilis enEspagne, ajoute la première responsable du secteur. "Le projet de Mobilis en Espagne est en phase finale. Le câble déployé a atterri sur les côtés espagnoles. Les derniers aménagementsdevraient intervenir au début du mois d'octobre prochain pour une connexion au réseau urbain de Valence", a-t-elle conclu. L'annonce en a été faite, hier, par Houda- Imane Faraoun, ministre de la Poste,des Télécommunications, desTechnologies et duNumérique sur les ondes dela chaîne III de la Radio nationale. Le premier câble va relier Alger et Oran àl'Espagne (Valence) et le deuxième relieraAnnaba à un câble international enMéditerranée facilitant l'accès à l'Asie. "Celapermettra d'avoir assez de débit pour tous lesAlgériens en plus de la sécurité.En plus de la capacité de connectivité qu'onva acheter à l'étranger, il y a le réseau interwilayasde haut débit qu'il faut renforcer. Entre chacune des wilayas, il faudrait plusieurs câblesd'interconnexion (...) Tout cela a étérefait. Il reste quelques wilayas, notammentdans le grandSud, parce que c'est extrêmementvaste", a précisé la ministre. Un tiers des clients d'Algérie Télécom sont à Alger Houda Faraoun a rappelé qu'Algérie Télécom a trois millions de clients en résidentiel actuellement. "Si tous ces clients optaient pour undébit de 20 Mega, le débit actuel ne suffiraitpas. Rétablir un bon débit d'Internet ne peutpas se faire en une seule opération. Nous avons un territoire très large avec un réseau qui a cumulébeaucoup de problèmes. Un réseau qui n'a pas subi de modernisation etd'assainissement", a-t-elle justifié. L'Algériepossède actuellement 120.000 kilomètres deréseau de fibre optique.Selon la ministre, un tiers des clients d'Algérie Télécom se trouve à Alger où le réseau est sous-dimensionné. "Le réseaumétropolitain d'Alger est le plus archaïque. Ila été conçu pour transporter la voix etlorsqu'on a ajouté l'internet, le réseau n'a pasété mis àniveau. Progressivement, noussommes en train de mettre à niveau le réseaucompte tenu de la complexité du tissu urbain",a-t-elle souligné.Malgré ces lacunes, il existe en Algérie, selonla ministre, un réseau qui permet l'amorce del'économie numérique. "Ce qui manque parcontre, c'est l'état d'esprit du secteur économiquequi doit investir dans le contenu. Investir dans le numérique ne veut pas direacheter de la fibre (optique) et de la déployer.Investir dans le numérique, c'est investir dansla valeur ajoutée, dans les moyens d'optimisation,dans le contenu, dans l'hébergementet dans les data centers", a-t-elle expliqué. Test "grandeur nature" des TPE d'Enie à la fin juin Houda Faraoun a annoncé que les textes d'application de la loi sur le commerce électronique,adoptée par le Parlement en février2018, seront déposés au niveau du gouvernementla semaine prochaine. À la fin du moisen cours, des TPE (Terminaux de payementélectroniques), fabriqués par l'Enie Sidi Bel-Abbès, seront testés dans l'Algérois. Identifier "le modèle économique" avant de créer la Banque postale "On a de l'argent, on peut envisager de passer à laBanque postale. Il faudrait déposer un dossierauprès de la Banque d'Algérie pour avoir la licence d'être une banque. Si on ne met pas tous les facteurs pour que ça réussisse, vautmieux ne pas créer cette banque postale. Avant de déposer le dossier, il faut identifier exactement le modèle économique : quels services ?Quel coût ? Quel système d'information?Quelle formation ?Quel leadership ? Lemétier postal diffère du métier bancaire", a préconisé la ministre précisant que la "Postecommencera à assurer des services bancaires d'une manière progressive. On demandera l'autorisation de la Banque d'Algérie pourdévelopper, par exemple, une forme d'épargne pour les ménages, une forme de facilité de caisse. Ces services bancaires permettront de générer des bénéfices et de s'approprier le métier en attendant la création de la Banque postale. Cette transition se fera en 2019", at- elle annoncé. Pour la ministre, "avoir desagences bancaires de proximité permet de multiplier l'inclusion bancaire dans le pays.Les PME et les salariés pourraient, selon elle,être intéressés par la future Banque postale". Mobilis, candidat pour une licence mobile au Mali Houda Faraoun s'est montrée très optimistequant à la possibilité pour Mobilis de s'implanter auMali qui amis en vente sa quatrième licence mobile. "Tous les facteurs de réussite sont de notre côté au Mali. Notre dossier est bien ficelé. Nous avons fait une offre trèsintéressante", a indiqué la ministre, ajoutant que ce marché devrait permettre à Mobilis de devenir une entreprise très performante. Il en est demême pour la présence de Mobilis enEspagne, ajoute la première responsable du secteur. "Le projet de Mobilis en Espagne est en phase finale. Le câble déployé a atterri sur les côtés espagnoles. Les derniers aménagementsdevraient intervenir au début du mois d'octobre prochain pour une connexion au réseau urbain de Valence", a-t-elle conclu.