Le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, s'est exprimé avanthier sur le durcissement des politiques d'octroi de visas aux Algériens par les pays de l'Union européenne. Le ministre des Affaires étrangères, Abdelkader Messahel, s'est exprimé avanthier sur le durcissement des politiques d'octroi de visas aux Algériens par les pays de l'Union européenne. "Nous avons des accords avec des pays européens. Les choses se passent normalement, les demandes se font, les visas sont accordés. Il y a parfois des dépassements. Nous sommes en train de les gérer d'une manière à préserver la dignité humaine et la dignité des Algériens", a indiquéMessahel.Et d'ajouter : "Pour le durcissement, cesont des politiques protectionnistes menées par certains pays. Lorsque vous avez le phénomène de la migration clandestinevers l'Europe, il faut réfléchir surtoutes les mesures qui ont été prises pour que l'Europe se referme. Des mesuresprises pour décourager le phénomène de lamigration clandestine. Mais il faut s'attaqueraux causes. S'il y a un minimum quela jeunesse en Afrique reste chez elle, elle le fera", a répondu Messahel. Opérations militaires à l'étranger Outre les visas, Messahel a assuré que l'Algérie "ne subit pas de pressions" pour participer à des opérations militaires endehors de ses frontières."Des pressions non. Les gens connaissent la position et la doctrine de l'Algérie. Tout le monde sait que notre armée a des missionsde défense nationale, elle protège nosfrontières, s'implique dans la lutte antiterroriste", a affirmé Messahel, à la chaîne 3de la Radio nationale. "Les gens peuvent nous demander d'intervenir,mais tout le monde sait que l'Algérie n'intervient pas en dehors de sesfrontières, mais ne veut pas que l'Algérie ne mène pas des actions de coopération avec certains acteurs. On parle beaucoupde la lutte contre le terrorisme au Sahel. L'Algérie apporte une contribution inestimable.Elle le fait à travers la formationd'unités spéciales antiterroristes au Mali etau Niger, la logistique et la formationd'une formation générale", a-t-il énuméré. Pour Messahel, les conflits ne peuventêtre réglés de l'extérieur, mais par l'implicationdes acteurs internes, en rappellantque l'Algérie a toujours mis en gardecontre le chaos qu'apportent les interventions étrangères.Nous "savons que l'intervention étrangère a eu pour conséquence le chaos qu'a connula Libye, elle a eu pour conséquence la fragilisationde la situation au Mali... Donc,nous avons toujours prôné des solutionspolitiques à travers le dialogue", a-t-il expliqué. Affaire des 701 kg de cocaïne Abdelkader Messahel a réagi également avant-hier à ce qui est désormais qualifié de "cocaine gate", qui agite actuellement la sphère politique. "Nous avons attiré l'attention sur la relation qui existe entre le terrorisme et le crime organisé", dit-il, lors de son passage à la radio. "Le terrorisme cherche toujours à se financer et, aujourd'hui, il est prouvé qu'au Sahel ou ailleurs, il y a une ramification et une connexion qui s'est établie définitivement entre le crime organisé et le terrorisme", a-t-il ajouter, appelant à une lutte efficace contre ce phénomène à travers le tarissement de ses sources de financement et sur le plan de l'idéologie.Parlant de l'expérience algérienne en matière de lutte contre le terrorisme, le chef de la diplomatie explique que notre expertise est devenue,une référence, voir une "école" "Nous sommes devenus une école non seulement dans la lutte antiterroriste, mais également en matière dedéradicalisation", a précisé Messahel en se félicitant par ailleurs que la lutte antiterroriste et la déradicalisation figurent, actuellement, parmi les thèmes de tous les agendas des foras internationaux, où "nous sommes très présents", notamment dans la stratégie des Nations unies de lutte contre le terrorisme et le forum global de lutte contre ce phénomène. "Le président de la République a été désigné par ses pairs pour être le coordonnateur de l'Afrique dans le concert des nations dans la stratégie de l'UA de lutte contre le terrorisme", a-t-il rappelé. Sur la question de la non-ingérence, Messahel a exprimé la conviction algérienne que les conflits ne peuvent être réglés de l'extérieur, mais par l'implication des acteurs internes, relevant qu'au Sahel, "l'Algérie apporte une contribution inestimable". Elle le fait, précise-til, à travers la formation des unités spéciales de lutte anti-terroristes au Mali ou au Niger et à travers les soutiens logistiques qu'elle apporte à ces pays. Concernant le conflit du Sahara occidental, il a rappelé que "l'Afrique a réaffirmé son soutien à la démarche qui consiste à faire aboutir leprocessus de décolonisation à travers des négociations entre les deux parties et dans le cadre de l'exercice par le peuple sahraoui de son droit à l'autodétermination". Interrogé sur les attaques que subit l'Algérie par rapport à ce qui est qualifié de "maltraitance de migrants", le chef de la diplomatie algérienne a relevé l'existence de "beaucoup de manipulations",estimant que "les reconductions (de migrants) se font dans le cadre du respect de la dignité humaine et des engagements que nous avons pris avec nos voisins"."Il y a une vague d'organisations qui tentent de culpabiliser l'Algérie et nous sommes, de ce côté-là, assez sereins",ajoutant que l'Algérie qui"n'est pas le seul pays à être confronté à ce genre de situation, mène des actions conformément à ses lois et ses engagements internationaux et en coordination totale avec les pays pourvoyeurs et de transit". "Nous avons des accords avec des pays européens. Les choses se passent normalement, les demandes se font, les visas sont accordés. Il y a parfois des dépassements. Nous sommes en train de les gérer d'une manière à préserver la dignité humaine et la dignité des Algériens", a indiquéMessahel.Et d'ajouter : "Pour le durcissement, cesont des politiques protectionnistes menées par certains pays. Lorsque vous avez le phénomène de la migration clandestinevers l'Europe, il faut réfléchir surtoutes les mesures qui ont été prises pour que l'Europe se referme. Des mesuresprises pour décourager le phénomène de lamigration clandestine. Mais il faut s'attaqueraux causes. S'il y a un minimum quela jeunesse en Afrique reste chez elle, elle le fera", a répondu Messahel. Opérations militaires à l'étranger Outre les visas, Messahel a assuré que l'Algérie "ne subit pas de pressions" pour participer à des opérations militaires endehors de ses frontières."Des pressions non. Les gens connaissent la position et la doctrine de l'Algérie. Tout le monde sait que notre armée a des missionsde défense nationale, elle protège nosfrontières, s'implique dans la lutte antiterroriste", a affirmé Messahel, à la chaîne 3de la Radio nationale. "Les gens peuvent nous demander d'intervenir,mais tout le monde sait que l'Algérie n'intervient pas en dehors de sesfrontières, mais ne veut pas que l'Algérie ne mène pas des actions de coopération avec certains acteurs. On parle beaucoupde la lutte contre le terrorisme au Sahel. L'Algérie apporte une contribution inestimable.Elle le fait à travers la formationd'unités spéciales antiterroristes au Mali etau Niger, la logistique et la formationd'une formation générale", a-t-il énuméré. Pour Messahel, les conflits ne peuventêtre réglés de l'extérieur, mais par l'implicationdes acteurs internes, en rappellantque l'Algérie a toujours mis en gardecontre le chaos qu'apportent les interventions étrangères.Nous "savons que l'intervention étrangère a eu pour conséquence le chaos qu'a connula Libye, elle a eu pour conséquence la fragilisationde la situation au Mali... Donc,nous avons toujours prôné des solutionspolitiques à travers le dialogue", a-t-il expliqué. Affaire des 701 kg de cocaïne Abdelkader Messahel a réagi également avant-hier à ce qui est désormais qualifié de "cocaine gate", qui agite actuellement la sphère politique. "Nous avons attiré l'attention sur la relation qui existe entre le terrorisme et le crime organisé", dit-il, lors de son passage à la radio. "Le terrorisme cherche toujours à se financer et, aujourd'hui, il est prouvé qu'au Sahel ou ailleurs, il y a une ramification et une connexion qui s'est établie définitivement entre le crime organisé et le terrorisme", a-t-il ajouter, appelant à une lutte efficace contre ce phénomène à travers le tarissement de ses sources de financement et sur le plan de l'idéologie.Parlant de l'expérience algérienne en matière de lutte contre le terrorisme, le chef de la diplomatie explique que notre expertise est devenue,une référence, voir une "école" "Nous sommes devenus une école non seulement dans la lutte antiterroriste, mais également en matière dedéradicalisation", a précisé Messahel en se félicitant par ailleurs que la lutte antiterroriste et la déradicalisation figurent, actuellement, parmi les thèmes de tous les agendas des foras internationaux, où "nous sommes très présents", notamment dans la stratégie des Nations unies de lutte contre le terrorisme et le forum global de lutte contre ce phénomène. "Le président de la République a été désigné par ses pairs pour être le coordonnateur de l'Afrique dans le concert des nations dans la stratégie de l'UA de lutte contre le terrorisme", a-t-il rappelé. Sur la question de la non-ingérence, Messahel a exprimé la conviction algérienne que les conflits ne peuvent être réglés de l'extérieur, mais par l'implication des acteurs internes, relevant qu'au Sahel, "l'Algérie apporte une contribution inestimable". Elle le fait, précise-til, à travers la formation des unités spéciales de lutte anti-terroristes au Mali ou au Niger et à travers les soutiens logistiques qu'elle apporte à ces pays. Concernant le conflit du Sahara occidental, il a rappelé que "l'Afrique a réaffirmé son soutien à la démarche qui consiste à faire aboutir leprocessus de décolonisation à travers des négociations entre les deux parties et dans le cadre de l'exercice par le peuple sahraoui de son droit à l'autodétermination". Interrogé sur les attaques que subit l'Algérie par rapport à ce qui est qualifié de "maltraitance de migrants", le chef de la diplomatie algérienne a relevé l'existence de "beaucoup de manipulations",estimant que "les reconductions (de migrants) se font dans le cadre du respect de la dignité humaine et des engagements que nous avons pris avec nos voisins"."Il y a une vague d'organisations qui tentent de culpabiliser l'Algérie et nous sommes, de ce côté-là, assez sereins",ajoutant que l'Algérie qui"n'est pas le seul pays à être confronté à ce genre de situation, mène des actions conformément à ses lois et ses engagements internationaux et en coordination totale avec les pays pourvoyeurs et de transit".