Entraînée malgré elle dans les joutes oratoires politiquesqui dominent l'actualiténationale ces derniers temps,l'Armée nationale populaire(ANP) n'avait d'autrealternative que de réagir. Entraînée malgré elle dans les joutes oratoires politiquesqui dominent l'actualiténationale ces derniers temps,l'Armée nationale populaire(ANP) n'avait d'autrealternative que de réagir. C'est désormais chose faite depuis avant-hier jeudi. L'ANP a, en effet, dit clairement non à l'inviteadressée par le président du MSP,Abderazak Makri, afin qu'elle apporte sa caution et sa garantie à une transition fruit d'un consensus national auquel aboutirait éventuellement l'ensemble des forces politiques du pays. Le message de l'ANP, exprimé par le général de corps d'armée Ahmed Gaid Salah, vice-ministre de la Défense nationale et chef d'étatmajorde l'armée et quisonne comme une réponse à cette invite du MSP, signifie clairement que l'institution militaire estapolitique et le restera. "L'une des mauvaises pratiques, voire étranges, irrationnelles et inacceptables, à la veille de chaque rendez-vous électoral, que ce soit pour l'Assemblée populaire nationale, ou pour les assemblées communales ouwilayales, ou même pour les électionsprésidentielles, je dis, à la veille de cesimportants scrutins nationaux, et au lieu d'essayer de se rapprocher du citoyen en conférant davantage d'importance à ses préoccupations, quelques personnes, et certaines parties s'éloignent volontairement de l'exercice politique" commence par dire le chef d'état-major de l'ANP a l'occasion d'une cérémonie en l'honneur des bacheliers des écoles des cadets de la nation. Et d'ajouter que "la politique est l'aptitude à s'adapter aux réalités du quotidien, l'aptitude se veut être la bonne gestion des exigences de l'intérêt national et les impératifs de leur réalisation, ce qui nécessite un haut niveau de performance politique en toutes conditions et circonstances. A ce sujet, j'avais auparavant souligné et clarifié avec insistance, àmaintes occasions, que l'Armée nationalepopulaire est une armée qui connait ses limites, voire le cadre de ses missions constitutionnelles, qui ne peut en aucuncas être mêlée aux enchevêtrements desn partis et des politiques, ou être immiscéedans des conflits qui ne la concernent ni de près ni de loin". Mais malgré cela, diraencore l'intervenant, "certains s'autoproclament parrains de l'Armée nationale populaire, voire son porte-parole, omettantou volontairement négligeant, que l'Armée nationale populaire est une armée du peuple algérien, une armée danstous les sens portés par cette expression, en termes de glorieuse histoire et denobles valeurs, et avec tout ce que celareprésente pour le présent et pour l'avenir.Que tout le monde sache, qu'il n'est autre tuteur pour l'Armée nationale populaire, digne héritière de l'Armée delibération nationale, que les orientations de Son Excellence, le moudjahid, le président de la République, chef suprême desForces armées, ministre de la Défense nationale". Ahmed Gaïd Salah a ensuite adressé une mise en garde en estimant que l'armée "ne permettra aucun dépassementengendrant le désordre, et ne permettra pas de trouble qui pourrait, je disbien pourrait être envisagé par certaines parties prêtes à mettre l'Algérie en danger, pour arriver à leurs fins ou pour sauvegarderou réaliser leurs intérêts personnels abjectes". Commeon le voit le viceministrede la Défense nationale n'a, àaucun moment, cité le MSPou son président. Mais tous les observateurs ont compris que ces propos s'adressent avant tout à ce parti quand bien même ce dernier n'a eu de cesse de soutenir qu'il n'a jamais appelé à "l'intervention de l'armée" dans le champ politique. C'est désormais chose faite depuis avant-hier jeudi. L'ANP a, en effet, dit clairement non à l'inviteadressée par le président du MSP,Abderazak Makri, afin qu'elle apporte sa caution et sa garantie à une transition fruit d'un consensus national auquel aboutirait éventuellement l'ensemble des forces politiques du pays. Le message de l'ANP, exprimé par le général de corps d'armée Ahmed Gaid Salah, vice-ministre de la Défense nationale et chef d'étatmajorde l'armée et quisonne comme une réponse à cette invite du MSP, signifie clairement que l'institution militaire estapolitique et le restera. "L'une des mauvaises pratiques, voire étranges, irrationnelles et inacceptables, à la veille de chaque rendez-vous électoral, que ce soit pour l'Assemblée populaire nationale, ou pour les assemblées communales ouwilayales, ou même pour les électionsprésidentielles, je dis, à la veille de cesimportants scrutins nationaux, et au lieu d'essayer de se rapprocher du citoyen en conférant davantage d'importance à ses préoccupations, quelques personnes, et certaines parties s'éloignent volontairement de l'exercice politique" commence par dire le chef d'état-major de l'ANP a l'occasion d'une cérémonie en l'honneur des bacheliers des écoles des cadets de la nation. Et d'ajouter que "la politique est l'aptitude à s'adapter aux réalités du quotidien, l'aptitude se veut être la bonne gestion des exigences de l'intérêt national et les impératifs de leur réalisation, ce qui nécessite un haut niveau de performance politique en toutes conditions et circonstances. A ce sujet, j'avais auparavant souligné et clarifié avec insistance, àmaintes occasions, que l'Armée nationalepopulaire est une armée qui connait ses limites, voire le cadre de ses missions constitutionnelles, qui ne peut en aucuncas être mêlée aux enchevêtrements desn partis et des politiques, ou être immiscéedans des conflits qui ne la concernent ni de près ni de loin". Mais malgré cela, diraencore l'intervenant, "certains s'autoproclament parrains de l'Armée nationale populaire, voire son porte-parole, omettantou volontairement négligeant, que l'Armée nationale populaire est une armée du peuple algérien, une armée danstous les sens portés par cette expression, en termes de glorieuse histoire et denobles valeurs, et avec tout ce que celareprésente pour le présent et pour l'avenir.Que tout le monde sache, qu'il n'est autre tuteur pour l'Armée nationale populaire, digne héritière de l'Armée delibération nationale, que les orientations de Son Excellence, le moudjahid, le président de la République, chef suprême desForces armées, ministre de la Défense nationale". Ahmed Gaïd Salah a ensuite adressé une mise en garde en estimant que l'armée "ne permettra aucun dépassementengendrant le désordre, et ne permettra pas de trouble qui pourrait, je disbien pourrait être envisagé par certaines parties prêtes à mettre l'Algérie en danger, pour arriver à leurs fins ou pour sauvegarderou réaliser leurs intérêts personnels abjectes". Commeon le voit le viceministrede la Défense nationale n'a, àaucun moment, cité le MSPou son président. Mais tous les observateurs ont compris que ces propos s'adressent avant tout à ce parti quand bien même ce dernier n'a eu de cesse de soutenir qu'il n'a jamais appelé à "l'intervention de l'armée" dans le champ politique.