L'Office national de la météorologie (ONM) établit ses prévisions suivant les"normes internationales" en recourant àdes moyens technologiques permettantd'atteindre un taux de précision des prévisions avoisinant les 80%". L'Office national de la météorologie (ONM) établit ses prévisions suivant les"normes internationales" en recourant àdes moyens technologiques permettantd'atteindre un taux de précision des prévisions avoisinant les 80%". C'est ce qu'a assuré, hier, sa chargée de l'information, Houaria Benrakta. Mme Benrakta a expliqué à l'agence officielle que l'ONM avait amélioré, au cours des dernières années, "la précision de ses prévisions à un modèle numérique prenant en compte tous les cumulonimbus et les activités orageuses et qui permet de déterminer les zones de perturbation avec une précision del'ordre de 3 km au lieu de 8 km auparavant et de collecterdes informations précises pour chaque wilaya et non la région tout entière".Elle a précisé que ce modèle permet aux services del'Office d'établir des prévision dans les "48 heures avec untaux de précision pouvant atteindre les 80 %". Le 24 septembre, Tahar Melizi, délégué national auxrisques majeurs au ministère de l'Intérieur, avait cité les "BMS non précis" ducentre national de météorologieparmi les causes des inondations qui ont frappé plusieursrégions de l'est du pays. Des critiques balayées du revers par Mme Benrakta qui défend l'ONM qui a, selon elle, "a rempli pleinement son rôle comme à l'accoutumée en assurant un suivi continu de la météo". Elle a expliqué que les perturbations enregistrées à l'est du pays étaient dues à une "série decellules orageuses très actives et inhabituelles pour le mois de septembre formées par desmasses d'air chaudes qui ont été à l'origine des fortes températuresenregistrées août dernier". Les "fortes perturbationsmétéorologiques enregistrées, début septembre courant,l'importante activité orageuse et les cellules orageusesformées dans les régions est du pays, ne sont pasdes perturbations météorologiques classiques pouvant être détectées par les modèles numériques, mais il s'agit plutôt d'une perturbation locale particulière qui peut être observée par satellite en fin de journée", a relevé Mme Benrakta, soulignant, dans ce sens, que les services de l'ONM "suivaient de près ces perturbations et émettaient des bulletins (spéciaux et quotidiens), mais ce genre de perturbation compliquel'opération de prévision de la pluviométrie". Rappelantque "les services de météorologie à l'échelle internationale trouventdes difficultés pour prévoirles quantités de pluies pouvant accompagner les cellulesorageuses", la spécialiste a qualifié ce phénomène de"problème mondial", car, a-t-elle expliqué, les "quantités de pluie pouvant être prédites "concernent des perturbationsclassiquescontrairement à la cellule orageuse dontle développement et les quantités de pluie l'accompagnant sont difficiles à prévoir". Mme Benrakta a souligné, parailleurs, que "l'ONM a pour principale mission, la protectionet la préservation des personnes et de leurs biens,non pas par l'intervention en cas de catastrophes naturellesmais par des prévisions précises sur l'endroit et le temps de survenance d'une violente perturbation qui sontsignalées instantanément aux responsables et servicesconcernés en vue de prendreles mesures nécessaires". L'Algérie "pionnière" dans le monde arabe en matière de navigation aérienne "Pionnier" au niveau arabe en matière de navigation aérienne, les services de l'ONM ont obtenu, le 23 mars 2017, "la certification ISO 9001/2008, relative à la navigation aérienne et la certification Iso 9001/2015, le 23mars 2018, permettant à l'Algérie de devenir le seul paysarabe à obtenir cette certification qui mesure le taux d'application des normes internationales en matière de navigation aérienne dans le cadre du système de management dela qualité (SMQ). Membre de l'Organisation internationalede la Navigation aérienne, l'ONM est également tenud'appliquer toutes les normes internationales standardisées.L'office exploite des images satellites à travers desmodèles numériques et assure un suivi permanent en calculant les données émisespar ses différentes stations régionales, réparties sur l'ensemble du territoire national.Ces données sont exploitées dans la prévision instantanéedes cellules orageuseset des perturbations. Ces opérations sont renduespossibles grâce à un supercalculateur qui permet d'accélérer les opérations de prévision et d'analyse desdonnées internationales et locales, et ce dans le but de "réduire le périmètredeprévisions à 1,3 km". Soucieux de "faire parvenir l'information à tous les citoyens dans l'ensemble des régions dupays", l'ONM a créé son site électronique"www.meteo.dz" qui comporte une carte des prévisionsquotidiennes de 48 wilayas affichant, notamment, les températures, le taux d'humidité, la direction du vent et l'état du ciel tous les 6 heures, en sus d'une carte de veille et les BMS. Le site contient aussi des prévisions instantanées et saisonnières et publiera prochainement "les prévisions météorologiques pour l'hiver". À cet effet,M. Benrakta a mis en garde contre "des sites concurrentiels qui donnent de fausse informations". L'Office a créé une application à télécharger gratuitement sur smartphonesqui permet de s'enquérir des C'est ce qu'a assuré, hier, sa chargée de l'information, Houaria Benrakta. Mme Benrakta a expliqué à l'agence officielle que l'ONM avait amélioré, au cours des dernières années, "la précision de ses prévisions à un modèle numérique prenant en compte tous les cumulonimbus et les activités orageuses et qui permet de déterminer les zones de perturbation avec une précision del'ordre de 3 km au lieu de 8 km auparavant et de collecterdes informations précises pour chaque wilaya et non la région tout entière".Elle a précisé que ce modèle permet aux services del'Office d'établir des prévision dans les "48 heures avec untaux de précision pouvant atteindre les 80 %". Le 24 septembre, Tahar Melizi, délégué national auxrisques majeurs au ministère de l'Intérieur, avait cité les "BMS non précis" ducentre national de météorologieparmi les causes des inondations qui ont frappé plusieursrégions de l'est du pays. Des critiques balayées du revers par Mme Benrakta qui défend l'ONM qui a, selon elle, "a rempli pleinement son rôle comme à l'accoutumée en assurant un suivi continu de la météo". Elle a expliqué que les perturbations enregistrées à l'est du pays étaient dues à une "série decellules orageuses très actives et inhabituelles pour le mois de septembre formées par desmasses d'air chaudes qui ont été à l'origine des fortes températuresenregistrées août dernier". Les "fortes perturbationsmétéorologiques enregistrées, début septembre courant,l'importante activité orageuse et les cellules orageusesformées dans les régions est du pays, ne sont pasdes perturbations météorologiques classiques pouvant être détectées par les modèles numériques, mais il s'agit plutôt d'une perturbation locale particulière qui peut être observée par satellite en fin de journée", a relevé Mme Benrakta, soulignant, dans ce sens, que les services de l'ONM "suivaient de près ces perturbations et émettaient des bulletins (spéciaux et quotidiens), mais ce genre de perturbation compliquel'opération de prévision de la pluviométrie". Rappelantque "les services de météorologie à l'échelle internationale trouventdes difficultés pour prévoirles quantités de pluies pouvant accompagner les cellulesorageuses", la spécialiste a qualifié ce phénomène de"problème mondial", car, a-t-elle expliqué, les "quantités de pluie pouvant être prédites "concernent des perturbationsclassiquescontrairement à la cellule orageuse dontle développement et les quantités de pluie l'accompagnant sont difficiles à prévoir". Mme Benrakta a souligné, parailleurs, que "l'ONM a pour principale mission, la protectionet la préservation des personnes et de leurs biens,non pas par l'intervention en cas de catastrophes naturellesmais par des prévisions précises sur l'endroit et le temps de survenance d'une violente perturbation qui sontsignalées instantanément aux responsables et servicesconcernés en vue de prendreles mesures nécessaires". L'Algérie "pionnière" dans le monde arabe en matière de navigation aérienne "Pionnier" au niveau arabe en matière de navigation aérienne, les services de l'ONM ont obtenu, le 23 mars 2017, "la certification ISO 9001/2008, relative à la navigation aérienne et la certification Iso 9001/2015, le 23mars 2018, permettant à l'Algérie de devenir le seul paysarabe à obtenir cette certification qui mesure le taux d'application des normes internationales en matière de navigation aérienne dans le cadre du système de management dela qualité (SMQ). Membre de l'Organisation internationalede la Navigation aérienne, l'ONM est également tenud'appliquer toutes les normes internationales standardisées.L'office exploite des images satellites à travers desmodèles numériques et assure un suivi permanent en calculant les données émisespar ses différentes stations régionales, réparties sur l'ensemble du territoire national.Ces données sont exploitées dans la prévision instantanéedes cellules orageuseset des perturbations. Ces opérations sont renduespossibles grâce à un supercalculateur qui permet d'accélérer les opérations de prévision et d'analyse desdonnées internationales et locales, et ce dans le but de "réduire le périmètredeprévisions à 1,3 km". Soucieux de "faire parvenir l'information à tous les citoyens dans l'ensemble des régions dupays", l'ONM a créé son site électronique"www.meteo.dz" qui comporte une carte des prévisionsquotidiennes de 48 wilayas affichant, notamment, les températures, le taux d'humidité, la direction du vent et l'état du ciel tous les 6 heures, en sus d'une carte de veille et les BMS. Le site contient aussi des prévisions instantanées et saisonnières et publiera prochainement "les prévisions météorologiques pour l'hiver". À cet effet,M. Benrakta a mis en garde contre "des sites concurrentiels qui donnent de fausse informations". L'Office a créé une application à télécharger gratuitement sur smartphonesqui permet de s'enquérir des