L'ONG internationale Crisis Group porte un regard pastrès rassurant sur la situationgénérale en Algérie dans sadernière note d'analyse oùelle met en garde contre lesconséquences de "l'impassepolitique". L'ONG internationale Crisis Group porte un regard pastrès rassurant sur la situationgénérale en Algérie dans sadernière note d'analyse oùelle met en garde contre lesconséquences de "l'impassepolitique". Cette organisation spécialisée dans l'analyse et l'aide au règlement desconflits, pointe particulièrement unecaste d'entrepreneurs "dépendant de la commandepublique" qui souhaiterait maintenirle statu quo mortifère pour le pays."Malgré les promesses de réformes répétées,le système politique reste paralysé",assène Crisis Group.Et d'ajouter : "Une classe d'entrepreneursdépendant de la commande publiquecherche à préserver le statu quo, etempêche de progresser dans les réformesindispensables nécessaires pour faire faceaux défis de la décennie à venir". Pour l'ONG, il y a au moins deux obstaclesprincipaux se dressant sur le chemind'un redressement de la situation enAlgérie : Il s'agit d'abord de ces "groupes d'intérêts influents sur le plan politiquequi cherchent à protéger le statu quo quiprofite à la classe des entreprises dépendantde l'état". Il y a ensuite les "facteurs politiquesqui freinent l'enthousiasme pourune approche plus agressive" pense CrisisGroupe pour qui "le souvenir de la tourmentepolitique et des effusions de sangqui ont suivi les mesures d'austérité et les réformes politiques dans les années 80 et90, perdure". Le fait est que, malgré les "voeux successifs" des gouvernementsd'appliquer des réformes et de rééquilibrerles finances de l'Etat, "la paralysie politique",signale Crisis Group, a "empêchéune politique décisive" (…) et "entrave lesefforts du gouvernement pour rechercherun consensus politique sur les réformes etles mettre en oeuvre". Et l'ONG de mettreles pieds dans le plat en évoquantl'"incertitude entourant une éventuellesuccession présidentielle qui retardera forcémentles vraies réformes que l'Algériedevrait entreprendre". "La question de lasuccession présidentielle et de l'héritage que laissera Abdelaziz Bouteflika, président depuis 1999 et architecte de la réconciliationnationale, laissera de côté de grandes préoccupations", lit-on dans le rapport de l'ONG. Qu'est-ce qu'il y a lieu de faire pour éviterun mauvais scénario ? "Pour éviter une nouvelle ère d'instabilité, le gouvernement devrait accroître la transparence et la responsabilisation au sein des institutions del'Etat et du secteur privé, ainsi que les possibilités offertes aux jeunes en pleinecroissance du pays", conseille CrisisGroup. Crisis Group estime qu'il est"impératif" pour l'Algérie de franchir lapremière étape en "améliorant la transparencede la gestion des finances publiqueset en ouvrant le débat le plus large possiblesur les défis auxquels le pays estconfronté". Elle en veut pour preuve quela diversification de l'économie algériennedevient une "urgence" absolue en ce sens que l'Etat n'a plus les moyens de faire faceaux dépenses alors que ses caisses sevident, son déficit budgétaire se creuse deplus en plus. En clair, Crisis Group a dépeint une Algérie en situation de… crise. Cette organisation spécialisée dans l'analyse et l'aide au règlement desconflits, pointe particulièrement unecaste d'entrepreneurs "dépendant de la commandepublique" qui souhaiterait maintenirle statu quo mortifère pour le pays."Malgré les promesses de réformes répétées,le système politique reste paralysé",assène Crisis Group.Et d'ajouter : "Une classe d'entrepreneursdépendant de la commande publiquecherche à préserver le statu quo, etempêche de progresser dans les réformesindispensables nécessaires pour faire faceaux défis de la décennie à venir". Pour l'ONG, il y a au moins deux obstaclesprincipaux se dressant sur le chemind'un redressement de la situation enAlgérie : Il s'agit d'abord de ces "groupes d'intérêts influents sur le plan politiquequi cherchent à protéger le statu quo quiprofite à la classe des entreprises dépendantde l'état". Il y a ensuite les "facteurs politiquesqui freinent l'enthousiasme pourune approche plus agressive" pense CrisisGroupe pour qui "le souvenir de la tourmentepolitique et des effusions de sangqui ont suivi les mesures d'austérité et les réformes politiques dans les années 80 et90, perdure". Le fait est que, malgré les "voeux successifs" des gouvernementsd'appliquer des réformes et de rééquilibrerles finances de l'Etat, "la paralysie politique",signale Crisis Group, a "empêchéune politique décisive" (…) et "entrave lesefforts du gouvernement pour rechercherun consensus politique sur les réformes etles mettre en oeuvre". Et l'ONG de mettreles pieds dans le plat en évoquantl'"incertitude entourant une éventuellesuccession présidentielle qui retardera forcémentles vraies réformes que l'Algériedevrait entreprendre". "La question de lasuccession présidentielle et de l'héritage que laissera Abdelaziz Bouteflika, président depuis 1999 et architecte de la réconciliationnationale, laissera de côté de grandes préoccupations", lit-on dans le rapport de l'ONG. Qu'est-ce qu'il y a lieu de faire pour éviterun mauvais scénario ? "Pour éviter une nouvelle ère d'instabilité, le gouvernement devrait accroître la transparence et la responsabilisation au sein des institutions del'Etat et du secteur privé, ainsi que les possibilités offertes aux jeunes en pleinecroissance du pays", conseille CrisisGroup. Crisis Group estime qu'il est"impératif" pour l'Algérie de franchir lapremière étape en "améliorant la transparencede la gestion des finances publiqueset en ouvrant le débat le plus large possiblesur les défis auxquels le pays estconfronté". Elle en veut pour preuve quela diversification de l'économie algériennedevient une "urgence" absolue en ce sens que l'Etat n'a plus les moyens de faire faceaux dépenses alors que ses caisses sevident, son déficit budgétaire se creuse deplus en plus. En clair, Crisis Group a dépeint une Algérie en situation de… crise.