Les revoilà encore ressuscités une ère qu'on croyait bannie à jamais, en poursuivant leur campagne de terreur, à travers les différentes villes du pays. Les revoilà encore ressuscités une ère qu'on croyait bannie à jamais, en poursuivant leur campagne de terreur, à travers les différentes villes du pays. La violence de ces extrémistes n'a plus aucune limite. Bafouantles lois de la République, ces derniers incarnent une police desmoeurs, chargés de contrôler que lesgens vivent bien selon les préceptesislamiques, en respectant la chariadans tous les aspects de la vie quotidienne.L'Algérie, qui s'est refuséele régime théocrate en payant unlourd- tribu, se voit aujourd'hui,face à une guerre franche contre tousles acquis arrachés à prix fort. Eneffet, un jeune chanteur et musicien algérien, Ghiles Allaf, de confession chrétienne, a été victime d'une violente agression à Tizi-Ouzou. C'estsur son chemin vers l'église deLarbaâ Nath Irathen, dans la wilayade Tizi-Ouzou, que Ghiles Allaf,muni d'une guitare, a été sauvagementagressé et sa guitare détruite."Une voiture est passée, ils m'onttraité de chrétien puis trois personnessont descendues et m'ontfrappé. Je ne m'y attendais pas", at-il raconté dans une vidéo postéesur sa page Facebook. Les agresseursde ce jeune musicien l'ontmenacé de mort. "Ils m'ont dit quej'allais mourir et ma famille aussi",a-t-il dit. Face, à ce énième délit, lescitoyens continuent à subir la hainedes uns et le laisser-aller des autres. Ils sont la cible d'intégristes qui sont entrés dans une véritable guerre dans le but d'imposer leurs lois, en installant une psychose au sein de la société. Une situation qui nous fait voyager dans le temps, celle des campagnes "haram" lancées à tout bout de champ, pour tout et n'importe quoi durant les années 90. Trois décennies se sont écoulées, depuis ces temps d'inquisition islamiste qui ont débouché sur une "sale" guerre, avec son lot de morts et de pleurs.Mais voilà que les interdictions sont de retour. Outre les manifestations culturelleset artistiques sabotées par ces énergumènes, Taghit, une région touristique,n'est pas épargnée par detelles pratiques. Pas plus loin qu'ilya une dizaine de jours, les salafistes ont imposé leur loi aux touristes algériens. La cause, la fête du Nouvel An est "haram", elle relève de l'impie. La scène désolante qui a été montrée par des youtubeurs, offre une lecture qui illustre un état des choses qui replongent le pays dans la période funeste des années 90, et les affres du terrorisme islamiste. L'immobilisme des uns et des autres, ne fera que gagner du terrain pour ces derniers. En attendant, notre élite, qui reste cantonnée dans les réseaux sociaux, plateaux télévisés ou dans les cercles fermés inaccessibles pour la populace, est tout aussi responsable, puisqu'elle se refuse son rôle naturel de sensibilisation et de propagation de lumière, dans un temps où les misères ténébreuses replongent tout un peuple dans un mauvais souvenir. Les pouvoirs publics, quant à eux, ne sont pas en reste. Ils ne peuvent faire preuve de naïveté et d'irresponsabilité, face à l'islamisme radical. Il ne suffit pas de mettre un couvercle sur la marmite, pour éviter les débordements. La violence de ces extrémistes n'a plus aucune limite. Bafouantles lois de la République, ces derniers incarnent une police desmoeurs, chargés de contrôler que lesgens vivent bien selon les préceptesislamiques, en respectant la chariadans tous les aspects de la vie quotidienne.L'Algérie, qui s'est refuséele régime théocrate en payant unlourd- tribu, se voit aujourd'hui,face à une guerre franche contre tousles acquis arrachés à prix fort. Eneffet, un jeune chanteur et musicien algérien, Ghiles Allaf, de confession chrétienne, a été victime d'une violente agression à Tizi-Ouzou. C'estsur son chemin vers l'église deLarbaâ Nath Irathen, dans la wilayade Tizi-Ouzou, que Ghiles Allaf,muni d'une guitare, a été sauvagementagressé et sa guitare détruite."Une voiture est passée, ils m'onttraité de chrétien puis trois personnessont descendues et m'ontfrappé. Je ne m'y attendais pas", at-il raconté dans une vidéo postéesur sa page Facebook. Les agresseursde ce jeune musicien l'ontmenacé de mort. "Ils m'ont dit quej'allais mourir et ma famille aussi",a-t-il dit. Face, à ce énième délit, lescitoyens continuent à subir la hainedes uns et le laisser-aller des autres. Ils sont la cible d'intégristes qui sont entrés dans une véritable guerre dans le but d'imposer leurs lois, en installant une psychose au sein de la société. Une situation qui nous fait voyager dans le temps, celle des campagnes "haram" lancées à tout bout de champ, pour tout et n'importe quoi durant les années 90. Trois décennies se sont écoulées, depuis ces temps d'inquisition islamiste qui ont débouché sur une "sale" guerre, avec son lot de morts et de pleurs.Mais voilà que les interdictions sont de retour. Outre les manifestations culturelleset artistiques sabotées par ces énergumènes, Taghit, une région touristique,n'est pas épargnée par detelles pratiques. Pas plus loin qu'ilya une dizaine de jours, les salafistes ont imposé leur loi aux touristes algériens. La cause, la fête du Nouvel An est "haram", elle relève de l'impie. La scène désolante qui a été montrée par des youtubeurs, offre une lecture qui illustre un état des choses qui replongent le pays dans la période funeste des années 90, et les affres du terrorisme islamiste. L'immobilisme des uns et des autres, ne fera que gagner du terrain pour ces derniers. En attendant, notre élite, qui reste cantonnée dans les réseaux sociaux, plateaux télévisés ou dans les cercles fermés inaccessibles pour la populace, est tout aussi responsable, puisqu'elle se refuse son rôle naturel de sensibilisation et de propagation de lumière, dans un temps où les misères ténébreuses replongent tout un peuple dans un mauvais souvenir. Les pouvoirs publics, quant à eux, ne sont pas en reste. Ils ne peuvent faire preuve de naïveté et d'irresponsabilité, face à l'islamisme radical. Il ne suffit pas de mettre un couvercle sur la marmite, pour éviter les débordements.