Samedi soir, le concert "1, 2, 3 Kabylie" s'achève autour de 23h30. Pendant que les milliers de fans évacuent la salle de spectacles, les artistes rejoignent leurs loges où viennent les retrouver les invités des sponsors pour des séances photos. D'autres se dirigent directement vers un salon pour un cocktail dit "after show". Samedi soir, le concert "1, 2, 3 Kabylie" s'achève autour de 23h30. Pendant que les milliers de fans évacuent la salle de spectacles, les artistes rejoignent leurs loges où viennent les retrouver les invités des sponsors pour des séances photos. D'autres se dirigent directement vers un salon pour un cocktail dit "after show". Acte I Dans la loge de Lounis Aït Menuguelletarrive Issad Rebrab et sa famille. Il estsuivi quelques temps après de RebouhHaddad qui entre ensuite dans le salon oùles invités se trouvaient en majorité avecleurs familles. Cherif Mellal était déjà là.En le voyant arriver, il est saisi d'unecolère qu'il n'est pas parvenu à contenir. Il s'adresse à lui de manière agressive. Lelangage est dépourvu de politesse. Le présidentde la JSK tombe sa veste qu'ilexpédie d'un geste sur une table et renversedes plateaux. Il écarte sa chemise.Dans le salon, tout le monde ne le reconnaîtpas. Mais la surprise est immense.Dans le brouhaha qui s'élève, les mots deM. Haddad sont inaudibles. Issad Rebrab,très mal à l'aise, essaie de calmer M.Mellal. Vainement. Il se glisse hors dusalon dans un coin où se trouvait son filsOmar qui ne comprenait pas aussi ce quivenait de se passer.Finalement, les agents de sécurité parviennentà évacuer le président de la JSKhors du salon où arrive le chanteurAllaoua. Des interrogations fusent de partout.On essaie de comprendre. Le patrond'Ifri, sponsor du concert, paraitconsterné. Fin de l'acte 1.Acte IILe cocktail est terminé. Les invités quittentla salle les uns après les autres. Prèsdu portail de sortie, Cherif Mellal était là avec deux autres dirigeants du club. Sa colère est toujours intacte. Il continue de vociférer. La raison de son coup de sang commence à percer. Il se sent floué. Il a appelé les supporteurs de la JSK à se rendre nombreux au concert. Il a fait confectionner des maillots aux couleurs du club, avec les noms des trois artistes programmés, un autre au nom de feu Matoub et un dernier au nom de M. Rebrab. Il pensait pouvoir monter sur scène et honorer lui-même les artistes. Cela n'a pas été possible. Il a vu derrière cette opposition une décision des frères Haddad. Accrochage avec Ali HaddadEn fait, il y avait déjà un premier accrochage le président du FCE dans l'avion où ils se sont retrouvés fortuitement. Cherif Mellal se rendait au concert et Ali Haddad devait prendre une correspondance à Paris pour se rendre aux Etats- Unis. Y avait-il un accord entre les organisateurs et le patron de la JSK l'autorisant à monter sur la tribune ? Interrogé par TSA, un organisateur assureque non. "Le timing négocié avec l'administration de la salle est très strict. Il est impossible d'y déroger". Il n'y a donc pas de coup fourré des frères selon lui. Acte III Dimanche en milieu de journée, une partie des organisateurs se retrouve avec Lounis Aït Menguellet et Miloud Iboud dans un restaurant du 10e arrondissement. défenseur du club n'a pas pu assister au concert. Il prend juste connaissance des péripéties de la nuit. Ceux qui le récit paraissent contrariés, voire même consternés. Iboud s'est engagé à voir dans la journée son président et à désamorcer la crise qui s'annonce. Mellal est censé rentrer hier à Alger. Acte I Dans la loge de Lounis Aït Menuguelletarrive Issad Rebrab et sa famille. Il estsuivi quelques temps après de RebouhHaddad qui entre ensuite dans le salon oùles invités se trouvaient en majorité avecleurs familles. Cherif Mellal était déjà là.En le voyant arriver, il est saisi d'unecolère qu'il n'est pas parvenu à contenir. Il s'adresse à lui de manière agressive. Lelangage est dépourvu de politesse. Le présidentde la JSK tombe sa veste qu'ilexpédie d'un geste sur une table et renversedes plateaux. Il écarte sa chemise.Dans le salon, tout le monde ne le reconnaîtpas. Mais la surprise est immense.Dans le brouhaha qui s'élève, les mots deM. Haddad sont inaudibles. Issad Rebrab,très mal à l'aise, essaie de calmer M.Mellal. Vainement. Il se glisse hors dusalon dans un coin où se trouvait son filsOmar qui ne comprenait pas aussi ce quivenait de se passer.Finalement, les agents de sécurité parviennentà évacuer le président de la JSKhors du salon où arrive le chanteurAllaoua. Des interrogations fusent de partout.On essaie de comprendre. Le patrond'Ifri, sponsor du concert, paraitconsterné. Fin de l'acte 1.Acte IILe cocktail est terminé. Les invités quittentla salle les uns après les autres. Prèsdu portail de sortie, Cherif Mellal était là avec deux autres dirigeants du club. Sa colère est toujours intacte. Il continue de vociférer. La raison de son coup de sang commence à percer. Il se sent floué. Il a appelé les supporteurs de la JSK à se rendre nombreux au concert. Il a fait confectionner des maillots aux couleurs du club, avec les noms des trois artistes programmés, un autre au nom de feu Matoub et un dernier au nom de M. Rebrab. Il pensait pouvoir monter sur scène et honorer lui-même les artistes. Cela n'a pas été possible. Il a vu derrière cette opposition une décision des frères Haddad. Accrochage avec Ali HaddadEn fait, il y avait déjà un premier accrochage le président du FCE dans l'avion où ils se sont retrouvés fortuitement. Cherif Mellal se rendait au concert et Ali Haddad devait prendre une correspondance à Paris pour se rendre aux Etats- Unis. Y avait-il un accord entre les organisateurs et le patron de la JSK l'autorisant à monter sur la tribune ? Interrogé par TSA, un organisateur assureque non. "Le timing négocié avec l'administration de la salle est très strict. Il est impossible d'y déroger". Il n'y a donc pas de coup fourré des frères selon lui. Acte III Dimanche en milieu de journée, une partie des organisateurs se retrouve avec Lounis Aït Menguellet et Miloud Iboud dans un restaurant du 10e arrondissement. défenseur du club n'a pas pu assister au concert. Il prend juste connaissance des péripéties de la nuit. Ceux qui le récit paraissent contrariés, voire même consternés. Iboud s'est engagé à voir dans la journée son président et à désamorcer la crise qui s'annonce. Mellal est censé rentrer hier à Alger.