espagnole Proactiva, ancré depuis jeudi matin à quelques centaines de mètres du port de Lampedusa, décrivait ce vendredi 16 août une situation « explosive » à bord. espagnole Proactiva, ancré depuis jeudi matin à quelques centaines de mètres du port de Lampedusa, décrivait ce vendredi 16 août une situation « explosive » à bord. Le navire et les migrants qu'il a secourus sont victimes du bras de fer imposé par Matteo Salvini en pleine crise au sein du gouvernement italien. Après le débarquement de plusieurs migrants pour raisons sanitaires, ceux qui attendent toujours à bord de l'Open Arms, depuis désormais 15 jours, menacent à présent de se jeter à l'eau pour atteindre l'île à la nage. Il n'y a pas d'obstacle à un débarquement sans délais à Lampedusa. C'est ce que le Centre de recherche et de secours en mer, qui dépend de la garde côtières italienne, a écrit au ministère de l'Intérieur ce vendredi, en demandant une réponse d'urgence, selon la presse italienne. Par ailleurs, le parquet d'Agrigente doi aussi décider rapidement si et comment intervenir pour faire respecter la décision qui autorisait l'Open Arms à accoster. Les magistrats ont ouvert une nouvelle enquête, contre X cette fois-ci, pour séquestration et la police judiciaire s'est rendue au siège des garde côtes pour y saisir des documents. Par ailleurs, un autre tribunal saisi au sujet des 29 mineurs non accompagnés qui sont à bord leur a d'ores et déjà désigné des tuteurs. Sur l'Open Arms, la situation est « inhumaine », « insoutenable », selon les mots du commandant Marc Reig à la télévision espagnole, qui parle de bombe à retardement, de gens épuisés psychologiquement. La côte de Lampedusa est à portée de brasse, à quelques centaines de mètres. La situation est totalement incompréhensible pour les rescapés, qui menacent de se jeter à l'eau, qu'ils sachent nager ou pas. Le navire et les migrants qu'il a secourus sont victimes du bras de fer imposé par Matteo Salvini en pleine crise au sein du gouvernement italien. Après le débarquement de plusieurs migrants pour raisons sanitaires, ceux qui attendent toujours à bord de l'Open Arms, depuis désormais 15 jours, menacent à présent de se jeter à l'eau pour atteindre l'île à la nage. Il n'y a pas d'obstacle à un débarquement sans délais à Lampedusa. C'est ce que le Centre de recherche et de secours en mer, qui dépend de la garde côtières italienne, a écrit au ministère de l'Intérieur ce vendredi, en demandant une réponse d'urgence, selon la presse italienne. Par ailleurs, le parquet d'Agrigente doi aussi décider rapidement si et comment intervenir pour faire respecter la décision qui autorisait l'Open Arms à accoster. Les magistrats ont ouvert une nouvelle enquête, contre X cette fois-ci, pour séquestration et la police judiciaire s'est rendue au siège des garde côtes pour y saisir des documents. Par ailleurs, un autre tribunal saisi au sujet des 29 mineurs non accompagnés qui sont à bord leur a d'ores et déjà désigné des tuteurs. Sur l'Open Arms, la situation est « inhumaine », « insoutenable », selon les mots du commandant Marc Reig à la télévision espagnole, qui parle de bombe à retardement, de gens épuisés psychologiquement. La côte de Lampedusa est à portée de brasse, à quelques centaines de mètres. La situation est totalement incompréhensible pour les rescapés, qui menacent de se jeter à l'eau, qu'ils sachent nager ou pas.