La Société nationale des hydrocarbures (Sonatrach) annoncera prochainement le renouvellement de ses contrats gaziers à long terme avec certains pays, après avoir renouvelé, en 2018, les contrats avec 4 pays européens. La Société nationale des hydrocarbures (Sonatrach) annoncera prochainement le renouvellement de ses contrats gaziers à long terme avec certains pays, après avoir renouvelé, en 2018, les contrats avec 4 pays européens. C'est ce qu'a indiqué son P.-dg, Rachid Hachichi. "Depuis l'an dernier, Sonatrach a renouvelé ses contrats de gaz avec Naturgy (Espagne), Galp (Portugal), Botas (Tukey) et Eni et Enel (Italie). D'autres annonces seront rendues publiques dans prochains mois", a avancé M. Hachichi dans un entretien accordé au magazine d'analyse énergétique, Petroleum Economiste. Interrogé sur un éventuel impact du mode de tarification appliqué dans ces contrats sur la flexibilité du pays par rapport à ses clients, M. Hachichi a tenu à souligner que l'Algérie proposait un ensemble "équilibré" de services et que la tarification n'était qu'un élément parmi tant d'autres. "Comme vous le savez, un contrat de gaz n'est pas seulement une question de prix. Il s'agit d'un ensemble de paramètres, comme la sécurité d'approvisionnement à long terme, la flexibilité saisonnière, la flexibilité à court terme et le niveau de paiement que tous nos clients apprécient", a-t-il répondu. La tarification offerte par les centres de tarification (Hub pricing) "n'offre pas cet ensemble de services", a-t-il soutenu. "Nous pensons donc que Sonatrach continue de proposer un ensemble équilibré de services dans ses contrats de gaz à long terme, la tarification n'étant qu'un élément", a encore souligné M. Hachichi. Soutenir la production de GNL Aune question sur les perspectives d'augmentation des exportations algériennes de GNL dans les années à venir, il a rappelé que la place qu'occupe la Sonatrach dans le marché du GNL "lui offre aujourd'hui un avantage concurrentiel en termes de flexibilité sur son marché naturel, à savoir l'Europe, et lui permet de valoriser son gaz sur des marchés lointains offrant des opportunités d'arbitrage". Les capacités actuelles de production de GNL, totalisant près de 100 milliards m³, "peuvent soutenir nos volumes de production tout en nous offrant un outil précieux pour sécuriser nos livraisons et pour mieux rentabiliser notre gaz", a-t-il assuré. A la question de savoir comment la Sonatrach parviendrait-elle à équilibrer la demande interne croissante sur l'énergie tout en maintenant, voire en augmentant, ses volumes d exportation, le premier responsable de la compagnie a indiqué que plusieurs démarches sont entreprises pour réaliser ce double objectif. Pour renforcer ses exportations gazières, l'Algérie mise sur le développement du commerce de l'énergie, l'augmentation de la capacité de l'infrastructure d'exportation, telle que le gazoduc Medgaz vers l'Espagne, et la construction d'une nouvelle jetée de GNL à Skikda. Pour satisfaire la demande nationale croissante, le pays mise surtout sur l'augmentation du nombre de champs et l'optimisation de l'utilisation des champs existants. L'"augmentation des nouvelles découvertes sur le terrain", poursuit M. Hachichi, "entre dans le cadre de l'amélioration de la performance de la stratégie d'exploration et devrait permettre d'accroître le nombre et le volume des découvertes". Une meilleure mobilisation des réserves et une amélioration des performances en matière de forage, de puits et de volumes constituent, poursuit-il, les autres actions engagées par l'Algérie pour satisfaire la consommation énergétique interne C'est ce qu'a indiqué son P.-dg, Rachid Hachichi. "Depuis l'an dernier, Sonatrach a renouvelé ses contrats de gaz avec Naturgy (Espagne), Galp (Portugal), Botas (Tukey) et Eni et Enel (Italie). D'autres annonces seront rendues publiques dans prochains mois", a avancé M. Hachichi dans un entretien accordé au magazine d'analyse énergétique, Petroleum Economiste. Interrogé sur un éventuel impact du mode de tarification appliqué dans ces contrats sur la flexibilité du pays par rapport à ses clients, M. Hachichi a tenu à souligner que l'Algérie proposait un ensemble "équilibré" de services et que la tarification n'était qu'un élément parmi tant d'autres. "Comme vous le savez, un contrat de gaz n'est pas seulement une question de prix. Il s'agit d'un ensemble de paramètres, comme la sécurité d'approvisionnement à long terme, la flexibilité saisonnière, la flexibilité à court terme et le niveau de paiement que tous nos clients apprécient", a-t-il répondu. La tarification offerte par les centres de tarification (Hub pricing) "n'offre pas cet ensemble de services", a-t-il soutenu. "Nous pensons donc que Sonatrach continue de proposer un ensemble équilibré de services dans ses contrats de gaz à long terme, la tarification n'étant qu'un élément", a encore souligné M. Hachichi. Soutenir la production de GNL Aune question sur les perspectives d'augmentation des exportations algériennes de GNL dans les années à venir, il a rappelé que la place qu'occupe la Sonatrach dans le marché du GNL "lui offre aujourd'hui un avantage concurrentiel en termes de flexibilité sur son marché naturel, à savoir l'Europe, et lui permet de valoriser son gaz sur des marchés lointains offrant des opportunités d'arbitrage". Les capacités actuelles de production de GNL, totalisant près de 100 milliards m³, "peuvent soutenir nos volumes de production tout en nous offrant un outil précieux pour sécuriser nos livraisons et pour mieux rentabiliser notre gaz", a-t-il assuré. A la question de savoir comment la Sonatrach parviendrait-elle à équilibrer la demande interne croissante sur l'énergie tout en maintenant, voire en augmentant, ses volumes d exportation, le premier responsable de la compagnie a indiqué que plusieurs démarches sont entreprises pour réaliser ce double objectif. Pour renforcer ses exportations gazières, l'Algérie mise sur le développement du commerce de l'énergie, l'augmentation de la capacité de l'infrastructure d'exportation, telle que le gazoduc Medgaz vers l'Espagne, et la construction d'une nouvelle jetée de GNL à Skikda. Pour satisfaire la demande nationale croissante, le pays mise surtout sur l'augmentation du nombre de champs et l'optimisation de l'utilisation des champs existants. L'"augmentation des nouvelles découvertes sur le terrain", poursuit M. Hachichi, "entre dans le cadre de l'amélioration de la performance de la stratégie d'exploration et devrait permettre d'accroître le nombre et le volume des découvertes". Une meilleure mobilisation des réserves et une amélioration des performances en matière de forage, de puits et de volumes constituent, poursuit-il, les autres actions engagées par l'Algérie pour satisfaire la consommation énergétique interne