Le procès de Saïd Bouteflika, Mohamed Médienne, Bachir Tartag et Louisa Hanoune s'est ouvert hier matin au tribunal militaire de Blida dont les alentours étaient surveillés par un dispositif policier et militaire impressionnant. Le procès de Saïd Bouteflika, Mohamed Médienne, Bachir Tartag et Louisa Hanoune s'est ouvert hier matin au tribunal militaire de Blida dont les alentours étaient surveillés par un dispositif policier et militaire impressionnant. Les quatre prévenus sont jugés en vertu de l'article 284 du code de justice militaire et des articles 77 et 78 du code pénal, pour "complot contre l'autorité de l'Etat et complot contre l'Autorité de l'Armée", deux accusations pour lesquels ils risquent une peine allant de 5 à dix ans de prison, selon le code de la justice militaire. La défense du général à la retraiteMohamed Mediène, alias Toufik, expatron du Département du renseignement et de la sécurité (DRS), a demandé le report du procès. Selon la Télévision publique qui rapporte l'information, Me Farouk Ksentini, avocat du général Toufik, a "demandé le report du procès en raison de l'état de santé de son client". Dans une lettre, la famille Mediène interpelle l'opinion publique quant à la dégradation de l'état de santé du général. "Son état de santé s'est aggravé après son incarcération le 5 mai 2019 suite à une chute survenue au dixième jour de sa détention au centre pénitentiaire de Blida, occasionnant une fracture complexe de l'omoplate droite", a notamment déclaré la famille du général Toufik. Pour rappel, l'ex-patron du DRS est poursuivi avec Bachir Tartag (ex-coordinateur des services de sécurité), Saïd Bouteflika (frère et conseiller du Président déchu) et Louisa Hanoune (SG du PT) pour complot contre l'autorité de l'Armée et de l'état. Khaled Nezzaz et son fils Lotfi Nezzar ainsi que Farid Benhamdine, président de l'Association algérienne de pharmacie, actuellement en fuite et font l'objet d'un mandat d'arrêt international, seront jugé par contumace. Tayeb Belaïz, ancien président du Conseil constitutionnel sous Bouteflika est arrivé au tribunal militaire de Blida pour être entendu en tant que témoin. Les quatre prévenus sont jugés en vertu de l'article 284 du code de justice militaire et des articles 77 et 78 du code pénal, pour "complot contre l'autorité de l'Etat et complot contre l'Autorité de l'Armée", deux accusations pour lesquels ils risquent une peine allant de 5 à dix ans de prison, selon le code de la justice militaire. La défense du général à la retraiteMohamed Mediène, alias Toufik, expatron du Département du renseignement et de la sécurité (DRS), a demandé le report du procès. Selon la Télévision publique qui rapporte l'information, Me Farouk Ksentini, avocat du général Toufik, a "demandé le report du procès en raison de l'état de santé de son client". Dans une lettre, la famille Mediène interpelle l'opinion publique quant à la dégradation de l'état de santé du général. "Son état de santé s'est aggravé après son incarcération le 5 mai 2019 suite à une chute survenue au dixième jour de sa détention au centre pénitentiaire de Blida, occasionnant une fracture complexe de l'omoplate droite", a notamment déclaré la famille du général Toufik. Pour rappel, l'ex-patron du DRS est poursuivi avec Bachir Tartag (ex-coordinateur des services de sécurité), Saïd Bouteflika (frère et conseiller du Président déchu) et Louisa Hanoune (SG du PT) pour complot contre l'autorité de l'Armée et de l'état. Khaled Nezzaz et son fils Lotfi Nezzar ainsi que Farid Benhamdine, président de l'Association algérienne de pharmacie, actuellement en fuite et font l'objet d'un mandat d'arrêt international, seront jugé par contumace. Tayeb Belaïz, ancien président du Conseil constitutionnel sous Bouteflika est arrivé au tribunal militaire de Blida pour être entendu en tant que témoin.