Le 19 mai 1956, les étudiants entrèrent en grève et décidèrent de quitter les bancs des universités et lycées pour rejoindre les rangs de la Révolution de Novembre 1954... Le 19 mai 1956, les étudiants entrèrent en grève et décidèrent de quitter les bancs des universités et lycées pour rejoindre les rangs de la Révolution de Novembre 1954... Ils apportèrent ainsi un soutien décisif àla lutte du peuple algérien pour s'émanciper du joug de la colonisation française qui, plus d'un siècle durant, a exploité de manière éhontée les richesses de l'Algérie et maintenu son peuple dans la pauvreté et l'ignorance. Cet évènement mémorable, célébrée depuis comme étant la Journée nationale de l'étudiant, a contribué dans une large mesure, de par l'écho qu'il a suscité, à l'internationalisation de la cause algérienne. Deux ans et demi après le déclenchement de la guerre de Libération nationale, l'Union générale des étudiants musulmans algériens (Ugema) lança un appel à une grève illimitée des étudiants et lycéens, suivi par la grande majorité des étudiants algériens qui ont cessé d'assister au cours et boycotté les examens de fin d'année. Le ralliement des étudiants algériens à la guerre de Libération nationale a permis à la Révolution de bénéficier de leurs compétences dans divers domaines. Ils constituèrent les cadres de l'Armée de libération nationale (ALN), qui, grâce à leur apport, acquît les caractéristiques d'une armée moderne, structurée et organisée, s'accordent à dire des historiens. La Journée de l'étudiant est célébrée cette année alors qu'une nouvelle vision se dessine sur le rôle et la mission devant échoirà l'université. En effet, dans son premier discours à la Nation à l'issue de sa prestation du serment constitutionnel, le 19 décembre dernier, le président de la République a souligné l'intérêt à accorder au secteur de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, afin de lui permettre de jouer "un rôle pionnier dans l'édification de la nouvelle République algérienne". Le chef de l'Etat a mis en avant, dans ce cadre, la nécessité de développer des programmes pour "hisser le niveau des diplômés et jeter des passerelles entre le monde du travail et l'université, afin de faire de celle-ci la locomotive de l'édification d'une économie forte". Partant de ce principe, le Président Tebboune a soutenu qu'il oeuvrera à l'autonomie de l'université, la création de pôles d'excellence et l'éradication de la bureaucratie qui "annihile la créativité et l'innovation". Conférant un rôle stratégique à l'université, le Président Tebboune, dans un message adressé au peuple algérien à l'occasion du mois sacré de Ramadhan, a affirmé que l'Algérie misait sur les centainesde milliers de diplômés des universités et instituts supérieurs pour la mise en place du "nouveaumodèle économique". La finalité de ce nouveau modèle économique est de "générer de la richesse et de l'emploi et consolider notre indépendance économique en nous affranchissant des fluctuations des prix des hydrocarbures sur les marchés internationaux", a-t-il indiqué. Lors du Conseil des ministres tenu le 10 mai, le président de la République a annoncé le lancement d'une chaîne de télévision thématique publique dédiée à l'enseignement à distance, qui diffusera via le satellite algérien Alcomsat-1. Cette chaîne de télévision proposera des cours dans toutes les spécialités au profit des élèves des différents cycles, notamment ceux en classes d'examen. Son lancement interviendra le 19 mai 2020, coïncidant avec la Journée nationale de l'étudiant, "une date symbolique pour notre pays", soulignait le communiqué sanctionnant la réunion du Conseil des ministres. Afin de concrétiser l'objectif et réhabiliter l'université dans sa mission de création du savoir, le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Chems-Eddine Chitour, a affirmé que l'université algérienne sera bientôt dotée d'un statut particulier consolidant les valeurs scientifiques et consacrant l'indépendance de l'acte pédagogique. Le ministre a indiqué que l'université deviendra, à la faveur de ce nouveau statut, un espace de savoir où la concurrence saine entre les établissements universitaires sera une réalité palpable. Il a fait état, à cet égard, de l'installation prochaine de "commissions pédagogiques nationales" dans chaque spécialité à l'effet d'améliorer le niveau sur le double plan, quantitatif et qualitatif, avec l'objectif d'ériger l'enseignant en "acteur principal" dans le secteur. Pour le ministre, les efforts doivent être axés sur la pédagogie à travers le renforcement des normes scientifiques et de la rigueur, ces deux facteurs étant les principaux critères en matière d'enseignement supérieur et de recherche scientifique. Dans le domaine de la recherche scientifique, le ministre a fait part de la relance des "pôles d'excellence" en lien avec les métiers de l'avenir, sous forme d'écoles supérieures devant être implantées dans la ville nouvelle de Sidi- Abdallah. Il s'agit, notamment, de l'intelligence industrielle, du développement durable, comme première étape et de certaines spécialités, à l'instar des sciences médicales et les sciences économiques, et ce, en vue de répondre aux besoins de la société, estimant qu'il "était temps que l'Algérie dispose d'un pôle de connaissance". L'université est censée "fournir des centres de recherche pour développer les talents des étudiants", a rappelé le ministre, appelant les recteurs à promouvoir lesactions pédagogiques. La célébration de la Journée national de l'étudiant intervient cette année, en outre, dans le contexte de la résentation de l'avant-projet de révision de la Constitution et sa distribution, à compter du 7 mai dernier, aux personnalités nationales, académiciens, partis politiques, organisations de la société civile,syndicats et organisations estudiantines, pour débat et enrichissement. La contribution des étudiants au débat et enrichissement de l'avant-projet de Constitution sera d'autant plus significative que cette frange de la société constitue un acteur essentiel dumouvement populaire du 22 février 2019. Ils apportèrent ainsi un soutien décisif àla lutte du peuple algérien pour s'émanciper du joug de la colonisation française qui, plus d'un siècle durant, a exploité de manière éhontée les richesses de l'Algérie et maintenu son peuple dans la pauvreté et l'ignorance. Cet évènement mémorable, célébrée depuis comme étant la Journée nationale de l'étudiant, a contribué dans une large mesure, de par l'écho qu'il a suscité, à l'internationalisation de la cause algérienne. Deux ans et demi après le déclenchement de la guerre de Libération nationale, l'Union générale des étudiants musulmans algériens (Ugema) lança un appel à une grève illimitée des étudiants et lycéens, suivi par la grande majorité des étudiants algériens qui ont cessé d'assister au cours et boycotté les examens de fin d'année. Le ralliement des étudiants algériens à la guerre de Libération nationale a permis à la Révolution de bénéficier de leurs compétences dans divers domaines. Ils constituèrent les cadres de l'Armée de libération nationale (ALN), qui, grâce à leur apport, acquît les caractéristiques d'une armée moderne, structurée et organisée, s'accordent à dire des historiens. La Journée de l'étudiant est célébrée cette année alors qu'une nouvelle vision se dessine sur le rôle et la mission devant échoirà l'université. En effet, dans son premier discours à la Nation à l'issue de sa prestation du serment constitutionnel, le 19 décembre dernier, le président de la République a souligné l'intérêt à accorder au secteur de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, afin de lui permettre de jouer "un rôle pionnier dans l'édification de la nouvelle République algérienne". Le chef de l'Etat a mis en avant, dans ce cadre, la nécessité de développer des programmes pour "hisser le niveau des diplômés et jeter des passerelles entre le monde du travail et l'université, afin de faire de celle-ci la locomotive de l'édification d'une économie forte". Partant de ce principe, le Président Tebboune a soutenu qu'il oeuvrera à l'autonomie de l'université, la création de pôles d'excellence et l'éradication de la bureaucratie qui "annihile la créativité et l'innovation". Conférant un rôle stratégique à l'université, le Président Tebboune, dans un message adressé au peuple algérien à l'occasion du mois sacré de Ramadhan, a affirmé que l'Algérie misait sur les centainesde milliers de diplômés des universités et instituts supérieurs pour la mise en place du "nouveaumodèle économique". La finalité de ce nouveau modèle économique est de "générer de la richesse et de l'emploi et consolider notre indépendance économique en nous affranchissant des fluctuations des prix des hydrocarbures sur les marchés internationaux", a-t-il indiqué. Lors du Conseil des ministres tenu le 10 mai, le président de la République a annoncé le lancement d'une chaîne de télévision thématique publique dédiée à l'enseignement à distance, qui diffusera via le satellite algérien Alcomsat-1. Cette chaîne de télévision proposera des cours dans toutes les spécialités au profit des élèves des différents cycles, notamment ceux en classes d'examen. Son lancement interviendra le 19 mai 2020, coïncidant avec la Journée nationale de l'étudiant, "une date symbolique pour notre pays", soulignait le communiqué sanctionnant la réunion du Conseil des ministres. Afin de concrétiser l'objectif et réhabiliter l'université dans sa mission de création du savoir, le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Chems-Eddine Chitour, a affirmé que l'université algérienne sera bientôt dotée d'un statut particulier consolidant les valeurs scientifiques et consacrant l'indépendance de l'acte pédagogique. Le ministre a indiqué que l'université deviendra, à la faveur de ce nouveau statut, un espace de savoir où la concurrence saine entre les établissements universitaires sera une réalité palpable. Il a fait état, à cet égard, de l'installation prochaine de "commissions pédagogiques nationales" dans chaque spécialité à l'effet d'améliorer le niveau sur le double plan, quantitatif et qualitatif, avec l'objectif d'ériger l'enseignant en "acteur principal" dans le secteur. Pour le ministre, les efforts doivent être axés sur la pédagogie à travers le renforcement des normes scientifiques et de la rigueur, ces deux facteurs étant les principaux critères en matière d'enseignement supérieur et de recherche scientifique. Dans le domaine de la recherche scientifique, le ministre a fait part de la relance des "pôles d'excellence" en lien avec les métiers de l'avenir, sous forme d'écoles supérieures devant être implantées dans la ville nouvelle de Sidi- Abdallah. Il s'agit, notamment, de l'intelligence industrielle, du développement durable, comme première étape et de certaines spécialités, à l'instar des sciences médicales et les sciences économiques, et ce, en vue de répondre aux besoins de la société, estimant qu'il "était temps que l'Algérie dispose d'un pôle de connaissance". L'université est censée "fournir des centres de recherche pour développer les talents des étudiants", a rappelé le ministre, appelant les recteurs à promouvoir lesactions pédagogiques. La célébration de la Journée national de l'étudiant intervient cette année, en outre, dans le contexte de la résentation de l'avant-projet de révision de la Constitution et sa distribution, à compter du 7 mai dernier, aux personnalités nationales, académiciens, partis politiques, organisations de la société civile,syndicats et organisations estudiantines, pour débat et enrichissement. La contribution des étudiants au débat et enrichissement de l'avant-projet de Constitution sera d'autant plus significative que cette frange de la société constitue un acteur essentiel dumouvement populaire du 22 février 2019.