Le ministère de la Santé avait fixé initialement un taux de vaccination de 70 % de la population pour atteindre l'immunité collective contre le Covid-19. Or, du point de vue d'un spécialiste, le variant Delta a changé la donne. Le ministère de la Santé avait fixé initialement un taux de vaccination de 70 % de la population pour atteindre l'immunité collective contre le Covid-19. Or, du point de vue d'un spécialiste, le variant Delta a changé la donne. Intervenant au forum de la Radio nationale, le président de l'Agence nationale de la sécurité sanitaire, Kamel Senhadji, a estimé qu'il faut désormais vacciner plus de 35 millions d'individus pour atteindre l'immunité collective. Selon lui, la propagation du variant Delta et le rebond épidémique qu'a vécu l'Algérie nécessite la vaccination de 35 millions d'Algériens pour pouvoir atteindre "une immunité collective relative". Le nombre de 20 millions avait été fixé initialement par le ministère de la Santé sur la base de la souche initiale du virus. "Aujourd'hui, et selon les nouvelles données basées sur le variant Delta, nous avons conclu qu'il faudra vacciner 35 millions de notre population pour arriver à une immunité collective locale", a-t-il affirmé. Afin d'atteindre cet objectif, le professeur, Kamel Senhadji, a appelé à la nécessité de hisser le rythme de vaccination, proposant l'administration du vaccin, avec la collaboration des acteurs concernés, à pas moins de 200.000 personnes/jour. D'un simple calcul, il souligne que si "l'Algérie arrive à faire vacciner plus de 200 personnes par jour, nous allons réussir à faire vacciner 20 millions d'Algériens en 100 jours. Ainsi, dit-il, nous pourrons atteindre une immunité relative". Moins de risque pour une éventuelle 4e vague Par ailleurs, l'intervenant a estimé que scientifiquement parlant, il est utopiquede parler de l'immunité collective, "car pour atteindre l'immunité collective, on devrait vacciner toute la planète, c'es pour ça qu'on parle d'immunité collective locale", a-t-il expliqué. S'exprimant sur le risque d'une 4e vague épidémique en Algérie, le professeur Senhadji s'est montré rassurant. Pour lui, avec la campagne de vaccination entamée réellement en août "l'immunité s'installe un mois et demi après la vaccination, donc si nous devons faire face à une quatrième vague, celle-ci sera moins dangereuse que la précédente". Par ailleurs, le président de l'Agence nationale de la sécurité sanitaire a qualifié la production nationale de vaccins "d'événement scientifique historique d'envergure", soulignant qu'une telle démarche "renforcera la souveraineté sanitaire nationale, réalisera la sécurité sanitaire et réduira la facture d'importation de ce vaccin". Intervenant au forum de la Radio nationale, le président de l'Agence nationale de la sécurité sanitaire, Kamel Senhadji, a estimé qu'il faut désormais vacciner plus de 35 millions d'individus pour atteindre l'immunité collective. Selon lui, la propagation du variant Delta et le rebond épidémique qu'a vécu l'Algérie nécessite la vaccination de 35 millions d'Algériens pour pouvoir atteindre "une immunité collective relative". Le nombre de 20 millions avait été fixé initialement par le ministère de la Santé sur la base de la souche initiale du virus. "Aujourd'hui, et selon les nouvelles données basées sur le variant Delta, nous avons conclu qu'il faudra vacciner 35 millions de notre population pour arriver à une immunité collective locale", a-t-il affirmé. Afin d'atteindre cet objectif, le professeur, Kamel Senhadji, a appelé à la nécessité de hisser le rythme de vaccination, proposant l'administration du vaccin, avec la collaboration des acteurs concernés, à pas moins de 200.000 personnes/jour. D'un simple calcul, il souligne que si "l'Algérie arrive à faire vacciner plus de 200 personnes par jour, nous allons réussir à faire vacciner 20 millions d'Algériens en 100 jours. Ainsi, dit-il, nous pourrons atteindre une immunité relative". Moins de risque pour une éventuelle 4e vague Par ailleurs, l'intervenant a estimé que scientifiquement parlant, il est utopiquede parler de l'immunité collective, "car pour atteindre l'immunité collective, on devrait vacciner toute la planète, c'es pour ça qu'on parle d'immunité collective locale", a-t-il expliqué. S'exprimant sur le risque d'une 4e vague épidémique en Algérie, le professeur Senhadji s'est montré rassurant. Pour lui, avec la campagne de vaccination entamée réellement en août "l'immunité s'installe un mois et demi après la vaccination, donc si nous devons faire face à une quatrième vague, celle-ci sera moins dangereuse que la précédente". Par ailleurs, le président de l'Agence nationale de la sécurité sanitaire a qualifié la production nationale de vaccins "d'événement scientifique historique d'envergure", soulignant qu'une telle démarche "renforcera la souveraineté sanitaire nationale, réalisera la sécurité sanitaire et réduira la facture d'importation de ce vaccin".