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«Il faudra vacciner 35 millions d'Algériens pour atteindre l'immunité collective»
Le professeur Kamel Senhadji à propos du Covid-19 :
Publié dans Le Soir d'Algérie le 05 - 10 - 2021

Selon le professeur Kamel Senhadji, le variant Delta a changé les données par rapport au pourcentage des personnes qui doivent êtres immunisées pour atteindre l'immunité collective. Le directeur de l'Agence nationale de la sécurité sanitaire estime que l'Algérie doit vacciner trente cinq millions de sa population pour atteindre une immunité collective locale et non pas vingt millions comme cela avait été fixé auparavant.
Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - Le ministère de la Santé doit visiblement revoir la copie de ses objectifs quant au taux de vaccination qui devrait nous permettre d'atteindre une immunité collective. Le département de Benbouzid s'est fixé comme objectif de vacciner 70% de la population cible d'ici la fin de l'année, soit vingt millions d'Algériens. Mais les nouvelles données vont obliger apparemment ce département à actualiser cet objectif.
Intervenant hier sur les ondes de la Radio nationale Chaîne I, le directeur de l'Agence nationale de sécurité sanitaire a annoncé que le nombre de personnes qui doivent êtres immunisées pour parvenir à une immunité collective locale est de trente cinq millions. Kamel Senhadji a souligné que le nombre de vingt millions fixé par le ministère de la Santé a été fixé sur la base du premier virus d'origine de wuhan. «Aujourd'hui, et selon les nouvelles données basées sur le variant Delta, un virus très puissant, nous avons conclu qu'il faudra vacciner trente cinq millions de notre population pour arriver à une immunité collective locale», a déclaré le professeur Senhadji qui souligne à l'occasion qu'il est impossible d'atteindre l'immunité collective.
«Scientifiquement, l'immunité collective est un rêve, car, tout simplement, pour atteindre l'immunité collective, on devrait vacciner toute la planète, c'est pour ça qu'on parle d'immunité collective locale», a expliqué l'invité de la radio.
Néanmoins, dit-il, si l'Algérie arrive à faire vacciner plus de 200 personnes par jour, nous allons réussir à faire vacciner vingt millions d'Algériens en 100 jours. Ainsi, dit-il, nous pourrons atteindre une immunité relative.
Rassurant, le professeur Senhadji estime que si l'Algérie risque de faire face à une éventuelle 4e vague, celle-ci sera probablement amortie grâce à la vaccination. «Nous avons entamé réellement la campagne de vaccination en août, avec l'arrivée des quantités de vaccins, et l'immunité s'installe un mois et demi après la vaccination, donc si nous devons faire face à une quatrième vague, celle-ci sera moins dangereuse que la précédente», a assuré cet expert qui estime que nous ne sommes pas à l'abri de nouvelles pandémies en raison du facteur du changement climatique qui a engendré de nouvelles maladies issues de la transmission de virus de l'animal vers l'homme.
Actuellement, dit-il, 70% des maladies transmissibles sont des zoonoses, soit des virus d'origine animale. Au sujet du variant Mu, le professeur Senhadji a rappelé que le virus n'a pas été encore identifié chez nous, selon les déclarations de l'Institut Pasteur d'Algérie. Toutefois, souligne-t-il, selon les premières données, au niveau international, les vaccins existants sont efficaces contre les autres variants mais avec une efficacité moindre contre le variant Mu. Mais pas de panique, puisque, rassure le professeur, il y a des solutions notamment avec les nouvelles technologies de fabrication de vaccins avec la technique de l'ARN messager.
Les vaccins à ARN messager vont remplacer les vaccins classiques
Selon le professeur Kamel Senhadji les vaccins basés sur la technique de l'ARN messager vont, à l'avenir, se substituer aux vaccins classiques que nous connaissons. Il s'agit d'une technique différente des vaccins traditionnels qui utilisent un vaccin inactivé ou l'une de ses protéines.
Ce vaccin innovant, utilisé pour la première fois sur l'homme lors de la pandémie du Covid-19, utilise, au lieu d'une protéine SARS-cov2, un messager qui va diriger la synthèse de ses protéines dans le corps pour générer une réponse immunitaire. D'ailleurs, le directeur de l'Agence nationale de sécurité sanitaire a indiqué que le centre de vaccinologie qui va être créé en Algérie, sous la coupe de l'agence qu'il dirige, va pouvoir fabriquer des vaccins à base de cette nouvelle technique.
Une technologie, dit-il, qui nous permettra de fabriquer un vaccin efficace contre d'autres nouveaux virus en moins de deux mois. «À l'avenir, la technique ARN va prendre en charge la fabrication de tous les vaccins à l'exemple des vaccins contre l'hépatite ou de la grippe saisonnière», prévoit le professeur.
S. A.


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