Près de 22 mois après le référendum sur la charte pour la paix et la réconciliation nationale, le débat nourrit toujours la scène nationale. Cependant, les derniers actes terroristes perpétrés à Alger et Lakhdaria posent, avec acuité, la nécessaire compatibilité entre ces deux concepts majeurs que sont la réconciliation nationale et la lutte antiterroriste. Une question cruciale autour de laquelle des avocats experts en la matière ont essayé de débattre, hier, invités qu'ils étaient du Forum organisé par le quotidien El-Moudjahid. Pour maître Azzi, responsable de la cellule de suivi de la mise en œuvre de la charte pour la paix et la réconciliation nationale auprès du tribunal d'Alger, la lutte antiterroriste et la réconciliation nationale ont, depuis le temps, constitué les deux faces d'une même médaille, dans la quête du rétablissement de la sécurité en Algérie et le bannissement des stigmates de la tragédie nationale qui a endeuillé le pays. «La solution politique est toujours accompagnée par la lutte armée», a-t-il soutenu, indiquant pour cela que la charte ne se limite pas aux redditions de terroristes, celles-ci bâclées six mois après la mise en œuvre des décrets d'applications, soit en février 2006, mais consiste «en la prise en charge des impacts de la tragédie nationale», a-t-il ajouté. Donc, l'Etat n'a jamais cessé de combattre le terrorisme ; en témoigne la décision prise par le président de la République d'intensifier la lutte antiterroriste pour chasser tous les criminels qui n'ont pas daigné répondre favorablement à la main du pardon qui leur était tendue. S'étalant sur les aspects techniques des dispositions de la charte, maître Azzi a relevé «les incompréhensions» qui ont entaché sa diffusion parmi l'opinion publique, et «les fausses informations» qui ont accompagné sa mise en œuvre. Ajoutez à cela l'énorme complexité qui caractérise le dossier des disparus et qui fait que les demandes d'indemnisation reçues à la cellule de suivi avoisinent les 50.000 dossiers. Néanmoins, à quelques jours de la date butoir fixée comme dernier délai pour finaliser ces indemnisations, le dossier des enfants nés dans les maquis a été réglé à hauteur de 80%, ainsi que celui des femmes violées et des familles de victimes du terrorisme, a-t-il estimé. Le dossier des indemnités sur les pertes économiques, qui s'estiment à des milliards de dollars, et bien d'autres aspects restent toutefois en suspens. Par ailleurs, le phénomène du terrorisme en Algérie ne date pas de 1991, mais remonte à bien plus loin, selon Mme. Benhabyllès, qui dénonce de ce fait, «le complot» étranger, appelant à plus de détermination dans le traitement de ce dossier. Même constat observé dans l'intervention de Bensaid, représentant de la société civile et patriote de surcroît pour qui «il faudra approfondir la réflexion dans ce sens et aller aux racines du terrorisme pour bannir une fois pour toute la tragédie». Plus explicite, il accuse sans détour les Occidentaux d'être derrière le complot fomenté pour plonger l'Algérie dans la spirale de la violence car, dit-il, «les Algériens ne s'entretuent jamais». Près de 22 mois après le référendum sur la charte pour la paix et la réconciliation nationale, le débat nourrit toujours la scène nationale. Cependant, les derniers actes terroristes perpétrés à Alger et Lakhdaria posent, avec acuité, la nécessaire compatibilité entre ces deux concepts majeurs que sont la réconciliation nationale et la lutte antiterroriste. Une question cruciale autour de laquelle des avocats experts en la matière ont essayé de débattre, hier, invités qu'ils étaient du Forum organisé par le quotidien El-Moudjahid. Pour maître Azzi, responsable de la cellule de suivi de la mise en œuvre de la charte pour la paix et la réconciliation nationale auprès du tribunal d'Alger, la lutte antiterroriste et la réconciliation nationale ont, depuis le temps, constitué les deux faces d'une même médaille, dans la quête du rétablissement de la sécurité en Algérie et le bannissement des stigmates de la tragédie nationale qui a endeuillé le pays. «La solution politique est toujours accompagnée par la lutte armée», a-t-il soutenu, indiquant pour cela que la charte ne se limite pas aux redditions de terroristes, celles-ci bâclées six mois après la mise en œuvre des décrets d'applications, soit en février 2006, mais consiste «en la prise en charge des impacts de la tragédie nationale», a-t-il ajouté. Donc, l'Etat n'a jamais cessé de combattre le terrorisme ; en témoigne la décision prise par le président de la République d'intensifier la lutte antiterroriste pour chasser tous les criminels qui n'ont pas daigné répondre favorablement à la main du pardon qui leur était tendue. S'étalant sur les aspects techniques des dispositions de la charte, maître Azzi a relevé «les incompréhensions» qui ont entaché sa diffusion parmi l'opinion publique, et «les fausses informations» qui ont accompagné sa mise en œuvre. Ajoutez à cela l'énorme complexité qui caractérise le dossier des disparus et qui fait que les demandes d'indemnisation reçues à la cellule de suivi avoisinent les 50.000 dossiers. Néanmoins, à quelques jours de la date butoir fixée comme dernier délai pour finaliser ces indemnisations, le dossier des enfants nés dans les maquis a été réglé à hauteur de 80%, ainsi que celui des femmes violées et des familles de victimes du terrorisme, a-t-il estimé. Le dossier des indemnités sur les pertes économiques, qui s'estiment à des milliards de dollars, et bien d'autres aspects restent toutefois en suspens. Par ailleurs, le phénomène du terrorisme en Algérie ne date pas de 1991, mais remonte à bien plus loin, selon Mme. Benhabyllès, qui dénonce de ce fait, «le complot» étranger, appelant à plus de détermination dans le traitement de ce dossier. Même constat observé dans l'intervention de Bensaid, représentant de la société civile et patriote de surcroît pour qui «il faudra approfondir la réflexion dans ce sens et aller aux racines du terrorisme pour bannir une fois pour toute la tragédie». Plus explicite, il accuse sans détour les Occidentaux d'être derrière le complot fomenté pour plonger l'Algérie dans la spirale de la violence car, dit-il, «les Algériens ne s'entretuent jamais».