Les mesures de sécurité ont été renforcées hier dans la capitale des Philippines, Manille, à la veille du verdict dans le procès de l'ancien président philippin Joseph Estrada, accusé de corruption, ont indiqué des médias. Quelque 6.000 policiers et des forces de sécurité ont été mobilisés par crainte de débordements des partisans d'Estrada, toujours très populaire parmi la frange la plus défavorisée de la population, a-t-on fait savoir. En outre, les écoles situées à proximité du tribunal anticorruption seront fermées mercredi, a-t-on ajouté. Joseph Estrada, 70 ans, est accusé d'avoir amassé plus de quatre milliards de pesos (80 millions de dollars) pendant les trente mois de son règne, jusqu'en 2001, rapelle-t-on. Surnommé "Erap", l'ancienne vedette de cinéma avait été renversée par une révolte populaire soutenue par l'armée en 2001, après l'échec d'une procédure de destitution pour corruption. Il encourt la prison à vie, voire la peine de mort mais réfute toutes les accusations. Il avait alors été remplacé par la vice-présidente d'alors, Gloria Arroyo, actuellement présidente des Philippines, qui a survécu depuis à une tentative de destitution devant le Parlement et deux coups d'Etat avortés. Les mesures de sécurité ont été renforcées hier dans la capitale des Philippines, Manille, à la veille du verdict dans le procès de l'ancien président philippin Joseph Estrada, accusé de corruption, ont indiqué des médias. Quelque 6.000 policiers et des forces de sécurité ont été mobilisés par crainte de débordements des partisans d'Estrada, toujours très populaire parmi la frange la plus défavorisée de la population, a-t-on fait savoir. En outre, les écoles situées à proximité du tribunal anticorruption seront fermées mercredi, a-t-on ajouté. Joseph Estrada, 70 ans, est accusé d'avoir amassé plus de quatre milliards de pesos (80 millions de dollars) pendant les trente mois de son règne, jusqu'en 2001, rapelle-t-on. Surnommé "Erap", l'ancienne vedette de cinéma avait été renversée par une révolte populaire soutenue par l'armée en 2001, après l'échec d'une procédure de destitution pour corruption. Il encourt la prison à vie, voire la peine de mort mais réfute toutes les accusations. Il avait alors été remplacé par la vice-présidente d'alors, Gloria Arroyo, actuellement présidente des Philippines, qui a survécu depuis à une tentative de destitution devant le Parlement et deux coups d'Etat avortés.