Syd Millar, le président de l'International board (IRB, organe suprême du rugby), a salué dimanche la réussite de "la meilleure des coupes du monde", tout en annonçant une révision des règles, en raison du spectacle cloisonné lors de la plupart des matches décisifs du Mondial-2007 qui s'est achevé samedi. Syd Millar, le président de l'International board (IRB, organe suprême du rugby), a salué dimanche la réussite de "la meilleure des coupes du monde", tout en annonçant une révision des règles, en raison du spectacle cloisonné lors de la plupart des matches décisifs du Mondial-2007 qui s'est achevé samedi. «Ce fut la meilleure des Coupes du monde», a déclaré Syd Millar lors d'une conférence de presse. Le président de l'IRB, qui cèdera son poste au Français Bernard Lapasset le 1er janvier, a rappelé que le Mondial-2007 avait occasionné un bénéfice "légèrement supérieur à 90 millions de livres" (environ 133 M EUR), en hausse de 36% par rapport au Mondial-2003 en Australie (97 M EUR). L'IRB perçoit notamment l'ensemble des droits de télévision et de partenariat. "Nos recettes brutes ont atteint 180 millions de livres", soit environ 266 M EUR, a indiqué M. Millar. De son côté, le Comité organisateur, présidé par Bernard Lapasset, envisage de réaliser un bénéfice supérieur aux 5,5 M EUR initialement prévus, pour un budget de 218 M EUR, a indiqué le directeur général de France 2007, Etienne Thobois. Nouvelles règles possibles dans le Super 14 "Nous avons tenu les dépenses, a déclaré M. Thobois. Nos prévisions initiales de remplissage des stades, qui étaient de 85%, ont été dépassées pour atteindre en moyenne 90 à 91%". Le Comité organisateur, qui tire l'essentiel de ses revenus de la billetterie, a vendu environ 2,250 millions de billets. Satisfaits de la réussite populaire et financière du Mondial, les organisateurs et l'IRB sont en revanche réservés sur le spectacle proposé, notamment lors des demi-finales et de la finale. "Nous devons et nous allons revoir les règles, a avancé Syd Millar. Nous avons commencé à tester de nouvelles règles à Stellenbosch (Afrique du Sud), puis en Ecosse. Nous devrions également le faire en Australie et en France". "Nous allons demander à la Sanzar (qui regroupe les fédérations sud-africaine, néo-zélandaise et australienne) qu'elles soient testées lors du prochain Super 14", a indiqué le président de l'IRB. Les nouvelles règles prévoient notamment de faire reculer les défenses de cinq mètres derrière les phases statiques (mêlée) ou d'autoriser l'écroulement des mauls. "Ces règles donneront la possibilité de voir un rugby attrayant", a promis Syd Millar. 16 ou 20 équipes en 2011 ? Les nouvelles règles devraient permettre notamment d'assister à une septième Coupe du monde plus ouverte, en 2011 en Nouvelle-Zélande. A quatre ans de l'échéance, la principale incertitude concerne le format de la compétition. Le Comité organisateur, constitué sous la forme d'une joint-venture entre la fédération (NZRFU) et le gouvernement néo-zélandais, a indiqué sa préférence pour un Mondial à 16 équipes, contre 20 actuellement. "Je préfère seize équipes, non pour des raisons financières ou d'infrastructures, mais pour une question sportive, pour rendre tout son intérêt à la première phase" a déclaré vendredi Martin Snedden, directeur du comité organisateur. "Nous prendrons une décision sur cette question lors du Conseil de l'IRB en novembre", a répondu Syd Millar. Le nombre de nations participantes conditionnera notamment le nombre de villes qui accueilleront des rencontres en 2011. "En juillet ou en août 2008, soit trois ans avant l'événement, nous devrions être en mesure d'annoncer la liste des sites", a indiqué Martin Snedden, précisant que des matches seraient organisés dans tout le pays. Il semble acquis que les demi-finales et la finale devraient être disputées à l'Eden Park d'Auckland, qui devrait être rénové et dont la capacité devrait être portée au maximum à 62.000 places pour l'occasion. Selon le Comité organisateur, entre 60 et 70.000 touristes sont attendus en Nouvelle-Zélande, qui compte 4 millions d'habitants, contre environ 350 à 400.000 en France en 2007. "Les audiences de télévision et l'apport des partenaires sera encore conséquent, a promis Mike Miller, directeur général de l'IRB. Les revenus de la Coupe du monde seront maintenus, où que se déroule la compétition". «Ce fut la meilleure des Coupes du monde», a déclaré Syd Millar lors d'une conférence de presse. Le président de l'IRB, qui cèdera son poste au Français Bernard Lapasset le 1er janvier, a rappelé que le Mondial-2007 avait occasionné un bénéfice "légèrement supérieur à 90 millions de livres" (environ 133 M EUR), en hausse de 36% par rapport au Mondial-2003 en Australie (97 M EUR). L'IRB perçoit notamment l'ensemble des droits de télévision et de partenariat. "Nos recettes brutes ont atteint 180 millions de livres", soit environ 266 M EUR, a indiqué M. Millar. De son côté, le Comité organisateur, présidé par Bernard Lapasset, envisage de réaliser un bénéfice supérieur aux 5,5 M EUR initialement prévus, pour un budget de 218 M EUR, a indiqué le directeur général de France 2007, Etienne Thobois. Nouvelles règles possibles dans le Super 14 "Nous avons tenu les dépenses, a déclaré M. Thobois. Nos prévisions initiales de remplissage des stades, qui étaient de 85%, ont été dépassées pour atteindre en moyenne 90 à 91%". Le Comité organisateur, qui tire l'essentiel de ses revenus de la billetterie, a vendu environ 2,250 millions de billets. Satisfaits de la réussite populaire et financière du Mondial, les organisateurs et l'IRB sont en revanche réservés sur le spectacle proposé, notamment lors des demi-finales et de la finale. "Nous devons et nous allons revoir les règles, a avancé Syd Millar. Nous avons commencé à tester de nouvelles règles à Stellenbosch (Afrique du Sud), puis en Ecosse. Nous devrions également le faire en Australie et en France". "Nous allons demander à la Sanzar (qui regroupe les fédérations sud-africaine, néo-zélandaise et australienne) qu'elles soient testées lors du prochain Super 14", a indiqué le président de l'IRB. Les nouvelles règles prévoient notamment de faire reculer les défenses de cinq mètres derrière les phases statiques (mêlée) ou d'autoriser l'écroulement des mauls. "Ces règles donneront la possibilité de voir un rugby attrayant", a promis Syd Millar. 16 ou 20 équipes en 2011 ? Les nouvelles règles devraient permettre notamment d'assister à une septième Coupe du monde plus ouverte, en 2011 en Nouvelle-Zélande. A quatre ans de l'échéance, la principale incertitude concerne le format de la compétition. Le Comité organisateur, constitué sous la forme d'une joint-venture entre la fédération (NZRFU) et le gouvernement néo-zélandais, a indiqué sa préférence pour un Mondial à 16 équipes, contre 20 actuellement. "Je préfère seize équipes, non pour des raisons financières ou d'infrastructures, mais pour une question sportive, pour rendre tout son intérêt à la première phase" a déclaré vendredi Martin Snedden, directeur du comité organisateur. "Nous prendrons une décision sur cette question lors du Conseil de l'IRB en novembre", a répondu Syd Millar. Le nombre de nations participantes conditionnera notamment le nombre de villes qui accueilleront des rencontres en 2011. "En juillet ou en août 2008, soit trois ans avant l'événement, nous devrions être en mesure d'annoncer la liste des sites", a indiqué Martin Snedden, précisant que des matches seraient organisés dans tout le pays. Il semble acquis que les demi-finales et la finale devraient être disputées à l'Eden Park d'Auckland, qui devrait être rénové et dont la capacité devrait être portée au maximum à 62.000 places pour l'occasion. Selon le Comité organisateur, entre 60 et 70.000 touristes sont attendus en Nouvelle-Zélande, qui compte 4 millions d'habitants, contre environ 350 à 400.000 en France en 2007. "Les audiences de télévision et l'apport des partenaires sera encore conséquent, a promis Mike Miller, directeur général de l'IRB. Les revenus de la Coupe du monde seront maintenus, où que se déroule la compétition".