Le Conseil de sécurité se déclare prêt à agir contre toute partie qui bloquerait le processus de paix, l'aide humanitaire ou le déploiement de la Minuad. Le Conseil de sécurité se déclare prêt à agir contre toute partie qui bloquerait le processus de paix, l'aide humanitaire ou le déploiement de la Minuad. Tout juste une semaine après l'arrivée des premiers contingents de la force hybride ONU-UA en remplacement des soldats africains présents au Darfour depuis 2006 conformément à un accord signé entre le Soudan et l'Union africaine, les premiers incidents qui ont opposé un convoi de la Minuad et des éléments de l'Armée soudanaise sont relevés. On sait que Khartoum, tout en acceptant le principe de cette force hybride, n'en continue pas moins à réclamer une présence quasi exclusivement africaine sur son sol. L'agression dont a été victime dans la soirée de vendredi le convoi en question a immédiatement entrainé une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU suivie d'une résolution dite non contraignante votée à l'unanimité des quinze membres du Conseil. Cette résolution «condamne avec la plus grande fermeté l'attaque de la Minuad, confirmée par la mission ONU-UA. » Le Conseil s'insurge contre le fait que le convoi était chargé d'une opération de ravitaillement dans une région particulièrement touchée par la guerre et des problèmes d'ordre sanitaire. Le Conseil de sécurité se déclare, en outre, prêt à agir contre toute partie qui bloquerait le processus de paix, l'aide humanitaire ou le déploiement de la Minuad. Dans la même résolution, le Conseil accuse Khartoum de bloquer délibérément le déploiement de la force hybride, d'empêcher les accès aux terrains et à l'eau, de retarder les autorisations de vol et de n'octroyer qu'avec beaucoup de retard les visas nécessaires. La situation est d'autant plus préoccupante que les déplacements de population, malgré un retour progressif à la paix, continuent, nécessitant une réelle maitrise du terrain et une liberté de circulation sans entrave des éléments de la Minuad. Pour l'heure, seuls 9.000 éléments sont sur place, mais la Minuad devrait en compter 26.000 d'ici à la fin 2008 pour ce qui est considéré comme la plus importante opération de paix de l'ONU à travers le monde. Intervenant à la suite de cette agression, l'ambassadeur américain à l'ONU, Zalmay Khalilzad, a précisé que l'action envisagée par l'ONU pourrait prendre la forme de sanctions politiques, économiques ou militaires. Seul point positif dans cette triste affaire, le fait que Khartoum a annoncé son intention d'ouvrir une enquête conjointe, le haut commandement militaire n'étant pas tenu responsable de l'incident. Le ministre soudanais de la Défense, Mohamed Hussein ayant admis le fait que des éléments incontrôlés ont pu commettre cet acte regrettable sans en avoir tenu informés leurs supérieurs au préalable. En tout état de cause, les exigences de Khartoum concernant l'action de l'ONU et de l'UA n'ont que peu de chances de trouver écho favorable et soutien auprès d'une communauté internationale devenue de plus en plus radicale à l'endroit de Khartoum, notamment depuis la dernière conférence internationale pour la paix au Darfour tenue dans la capitale française en septembre de l'année passée. C'est ce qui fait que cette résolution, malgré son caractère préventif non contraignant, apparaît comme un véritable avertissement adressé au gouvernement soudanais. Tout juste une semaine après l'arrivée des premiers contingents de la force hybride ONU-UA en remplacement des soldats africains présents au Darfour depuis 2006 conformément à un accord signé entre le Soudan et l'Union africaine, les premiers incidents qui ont opposé un convoi de la Minuad et des éléments de l'Armée soudanaise sont relevés. On sait que Khartoum, tout en acceptant le principe de cette force hybride, n'en continue pas moins à réclamer une présence quasi exclusivement africaine sur son sol. L'agression dont a été victime dans la soirée de vendredi le convoi en question a immédiatement entrainé une réunion du Conseil de sécurité de l'ONU suivie d'une résolution dite non contraignante votée à l'unanimité des quinze membres du Conseil. Cette résolution «condamne avec la plus grande fermeté l'attaque de la Minuad, confirmée par la mission ONU-UA. » Le Conseil s'insurge contre le fait que le convoi était chargé d'une opération de ravitaillement dans une région particulièrement touchée par la guerre et des problèmes d'ordre sanitaire. Le Conseil de sécurité se déclare, en outre, prêt à agir contre toute partie qui bloquerait le processus de paix, l'aide humanitaire ou le déploiement de la Minuad. Dans la même résolution, le Conseil accuse Khartoum de bloquer délibérément le déploiement de la force hybride, d'empêcher les accès aux terrains et à l'eau, de retarder les autorisations de vol et de n'octroyer qu'avec beaucoup de retard les visas nécessaires. La situation est d'autant plus préoccupante que les déplacements de population, malgré un retour progressif à la paix, continuent, nécessitant une réelle maitrise du terrain et une liberté de circulation sans entrave des éléments de la Minuad. Pour l'heure, seuls 9.000 éléments sont sur place, mais la Minuad devrait en compter 26.000 d'ici à la fin 2008 pour ce qui est considéré comme la plus importante opération de paix de l'ONU à travers le monde. Intervenant à la suite de cette agression, l'ambassadeur américain à l'ONU, Zalmay Khalilzad, a précisé que l'action envisagée par l'ONU pourrait prendre la forme de sanctions politiques, économiques ou militaires. Seul point positif dans cette triste affaire, le fait que Khartoum a annoncé son intention d'ouvrir une enquête conjointe, le haut commandement militaire n'étant pas tenu responsable de l'incident. Le ministre soudanais de la Défense, Mohamed Hussein ayant admis le fait que des éléments incontrôlés ont pu commettre cet acte regrettable sans en avoir tenu informés leurs supérieurs au préalable. En tout état de cause, les exigences de Khartoum concernant l'action de l'ONU et de l'UA n'ont que peu de chances de trouver écho favorable et soutien auprès d'une communauté internationale devenue de plus en plus radicale à l'endroit de Khartoum, notamment depuis la dernière conférence internationale pour la paix au Darfour tenue dans la capitale française en septembre de l'année passée. C'est ce qui fait que cette résolution, malgré son caractère préventif non contraignant, apparaît comme un véritable avertissement adressé au gouvernement soudanais.