Selon une étude sociologique effectuée en 2007 par l'institut des études sociologique d'Alger portant sur le thème de la violence à l'encontre des femmes, cinq femmes sur 10 sont quotidiennement victimes de brutalité de toutes formes. Sur 500 femmes sollicitées dans le cadre de cette étude, 370 femmes sont victimes de violence familiale alors que les autres affirment subir des violences conjugales. Selon une étude sociologique effectuée en 2007 par l'institut des études sociologique d'Alger portant sur le thème de la violence à l'encontre des femmes, cinq femmes sur 10 sont quotidiennement victimes de brutalité de toutes formes. Sur 500 femmes sollicitées dans le cadre de cette étude, 370 femmes sont victimes de violence familiale alors que les autres affirment subir des violences conjugales. L'échantillon de cette étude, qui s'est étalée sur trois mois, a été rencontré dans le service des urgences au CHU Mustapha Bacha qui reçoit quotidiennement des dizaines de personnes victimes d'agressions physiques de la part des leurs. Les maris ne sont pas toujours les auteurs de ces atrocités à l'égard de ces victimes, le père, les frères sont Selon les chiffres avancés par l'hôpital, 9000 femmes, dont la moitié au foyer, sont exposées au contexte de violence et bénéficient de soins d'urgence au niveau de la structure sanitaire. L'âge des victimes varie entre 35 et 45 ans. Rien qu'en 2007, plus de 20000 cas de violences faites aux femmes ont été enregistrées dont 51 décès signalés suite aux coups et blessures volontaires occasionnés par l'agresseur. En 2006, plus de 8000 cas de violence ont été enregistrés contre 5000 en 2004 et 7400 au courant de l'an 2005. Ces chiffres reflètent l'expansion de ce phénomène en progression alarmante, encore passé sous silence dans une société mutique qui cultive le tabou. Selon, Mme F. Salmi, assistante sociale au niveau d'un centre d'hébergement, les femmes provenant de zones rurales, excédées par la violence vécue au quotidien et poussées à bout par le comportement méprisant des hommes, affluent massivement vers les centres d'accueil qui, bien qu'insuffisants, tentent d'offrir l'hébergement, l'accompagnement social, psychologique et juridique à ces femmes en détresse. Parmi ces centres figure le centre Darna de prise en charge des femmes victimes de violence et du code de la famille créé par l'association Rachda et qui se charge, depuis son ouverture en 2000, de l'accueil et le soutien des victimes du «terrorisme social», car la violence finalement quels que soient les prétextes n'est qu'une forme de terrorisme. Le phénomène des violences faites aux femmes est lourd de conséquences tant pour la femme et les enfants que pour la société. Dans ce sens, les spécialistes s'accordent à confirmer que sous le poids des agressions incessantes dont sont sujettes les femmes, l'équilibre psychologique de ces dernières risque d'être profondément altéré. Ainsi, selon des recherches scientifiques, les victimes de violences sont plus enclines aux dépressions nerveuses et sont même exposées au passage à l'acte suicidaire. Sur le plan organique, ce sont des personnes qui présentent souvent des troubles neuro-végétatifs, psychosomatiques liés à l'importance du stress éprouvé face au contexte de violence. Les suites de la violence sur les enfants ne sont pas des moindres, car ces derniers témoins des violences faites à leur mère présentent diverses difficultés à commencer par l'échec scolaire, la toxicomanie, la délinquance, l'alcoolisme, les fugues et les autres comportements périlleux. La stabilité familiale joue un rôle prépondérant dans l'évolution sereine des enfants. Or, dans un contexte gouverné par les rapports de force entre les partenaires, les bambins cherchent toujours à fuir les pressions en se tournant vers la rue, lieu de tous les dangers. Le déchirement familial causé par la violence, la déchéance inévitable des enfants issues de cellules en implosion se répercute, en l'absence de prise en charge sérieuse, négativement sur le fonctionnement social. La violence entraine la société dans une sorte de spirale infernale de laquelle il est quasiment impossible de sortir si des mesures concrètes ne sont pas formellement adoptées par la loi afin d'endiguer le fléau ravageur qu'est la violence. Des textes de loi clairs, des peines répressives plus lourdes que celles appliquées aujourd'hui, des campagnes de sensibilisation destinées à la société civile portant sur le thème de la violence et de ses répercussions funestes, doivent être mis en exécution en vue d'enrayer ce phénomène. Des cours d'initiation à la communication à la non-violence enseignés à l'école seront certainement une perspective avantageuse dans le dispositif de lutte et de prévention contre le fléau. L'échantillon de cette étude, qui s'est étalée sur trois mois, a été rencontré dans le service des urgences au CHU Mustapha Bacha qui reçoit quotidiennement des dizaines de personnes victimes d'agressions physiques de la part des leurs. Les maris ne sont pas toujours les auteurs de ces atrocités à l'égard de ces victimes, le père, les frères sont Selon les chiffres avancés par l'hôpital, 9000 femmes, dont la moitié au foyer, sont exposées au contexte de violence et bénéficient de soins d'urgence au niveau de la structure sanitaire. L'âge des victimes varie entre 35 et 45 ans. Rien qu'en 2007, plus de 20000 cas de violences faites aux femmes ont été enregistrées dont 51 décès signalés suite aux coups et blessures volontaires occasionnés par l'agresseur. En 2006, plus de 8000 cas de violence ont été enregistrés contre 5000 en 2004 et 7400 au courant de l'an 2005. Ces chiffres reflètent l'expansion de ce phénomène en progression alarmante, encore passé sous silence dans une société mutique qui cultive le tabou. Selon, Mme F. Salmi, assistante sociale au niveau d'un centre d'hébergement, les femmes provenant de zones rurales, excédées par la violence vécue au quotidien et poussées à bout par le comportement méprisant des hommes, affluent massivement vers les centres d'accueil qui, bien qu'insuffisants, tentent d'offrir l'hébergement, l'accompagnement social, psychologique et juridique à ces femmes en détresse. Parmi ces centres figure le centre Darna de prise en charge des femmes victimes de violence et du code de la famille créé par l'association Rachda et qui se charge, depuis son ouverture en 2000, de l'accueil et le soutien des victimes du «terrorisme social», car la violence finalement quels que soient les prétextes n'est qu'une forme de terrorisme. Le phénomène des violences faites aux femmes est lourd de conséquences tant pour la femme et les enfants que pour la société. Dans ce sens, les spécialistes s'accordent à confirmer que sous le poids des agressions incessantes dont sont sujettes les femmes, l'équilibre psychologique de ces dernières risque d'être profondément altéré. Ainsi, selon des recherches scientifiques, les victimes de violences sont plus enclines aux dépressions nerveuses et sont même exposées au passage à l'acte suicidaire. Sur le plan organique, ce sont des personnes qui présentent souvent des troubles neuro-végétatifs, psychosomatiques liés à l'importance du stress éprouvé face au contexte de violence. Les suites de la violence sur les enfants ne sont pas des moindres, car ces derniers témoins des violences faites à leur mère présentent diverses difficultés à commencer par l'échec scolaire, la toxicomanie, la délinquance, l'alcoolisme, les fugues et les autres comportements périlleux. La stabilité familiale joue un rôle prépondérant dans l'évolution sereine des enfants. Or, dans un contexte gouverné par les rapports de force entre les partenaires, les bambins cherchent toujours à fuir les pressions en se tournant vers la rue, lieu de tous les dangers. Le déchirement familial causé par la violence, la déchéance inévitable des enfants issues de cellules en implosion se répercute, en l'absence de prise en charge sérieuse, négativement sur le fonctionnement social. La violence entraine la société dans une sorte de spirale infernale de laquelle il est quasiment impossible de sortir si des mesures concrètes ne sont pas formellement adoptées par la loi afin d'endiguer le fléau ravageur qu'est la violence. Des textes de loi clairs, des peines répressives plus lourdes que celles appliquées aujourd'hui, des campagnes de sensibilisation destinées à la société civile portant sur le thème de la violence et de ses répercussions funestes, doivent être mis en exécution en vue d'enrayer ce phénomène. Des cours d'initiation à la communication à la non-violence enseignés à l'école seront certainement une perspective avantageuse dans le dispositif de lutte et de prévention contre le fléau.