Des ateliers de travail se pencheront, dès la fin du mois en cours, sur les moyens de mettre au point un plan national exécutif pour la mise en œuvre d'une stratégie nationale de lutte contre la violence envers les femmes. Des ateliers de travail se pencheront, dès la fin du mois en cours, sur les moyens de mettre au point un plan national exécutif pour la mise en œuvre d'une stratégie nationale de lutte contre la violence envers les femmes. C'est ce qu'a affirmé, hier, la conseillère au ministère délégué chargé de la Famille et de la Condition féminine, Mme Wahida Boureghda. Cette dernière a précisé que ces ateliers s'inspireront de plans d'actions établis par les secteurs de la justice, de la solidarité nationale et celui de la famille et de la condition féminine. Le ministère s'attellera à poursuivre la mise au point du système d'information sur les différents cas de violence contre la femme et sa généralisation aux différents institutions relevant des secteurs concernés, en vue de contribuer à la collectes de données relatives à ce phénomène. Pour soutenir ces efforts, une stratégie nationale de de communication en matière de violence contre les femmes sera élaboré avant la fin de l'année en cours. L'Algérie a déjà signé un accord avec l'ONU en vue de soutenir les intitutions nationales activant dans ce domaine. Chez nous, la violence contre les femmes prend des proportions alarmantes. Selon les statistiques, les jeunes femmes de milieu urbain sont les plus touchées. Ce phénomène préoccupe la société civile. Les statistiques de 2008 sont alarmantes. Ces statistiques fournies par la police font état de 2.675 femmes victimes de violences physiques, 1.359 ont été maltraitées, 144 ont subi une violence sexuelle, 107 ont été harcelées et 4 ont été éliminées physiquement. Les mêmes statistiques précisent que 15 % des agresseurs sont les conjoints, plus de 4 % sont des amants ou fiancés, 3 % des frères et 3% des ascendants. Les plus touchées sont les femmes de moins de trente ans. Les multiples actes de violence terroristes, commis par des groupes islamistes durant la décennie noire en Algérie, n'ont pas du tout épargné les femmes dont certaines ont été tuées, violées alors que d'autres y ont perdu leur mari ou des parents proches. Une autre forme de violence vient s'ajouter au chapitre des malheurs qui s'abattent sur ces êtres qui cherchent fébrilement leurs marques dans une société en pleine mutation : la violence conjugale. Durant les six premiers mois de l'année passée, 4.00 femmes ont fait état de violence conjugale à travers tout le pays. 4,4 millions d'Algériennes entre 40 et 44 ans célibataires Elles sont 12,8% de femmes âgées entre 40 et 44 ans à vivre dans le célibat en Algérie, contre 4,8% d'hommes de la même tranche d'âge. C'est ce qu'a relevé hier à Alger, M. Kamel Boucherf, maître de conférence à l'institut de sociologie de l'université d'Alger. Se basant sur le recensement général de la population et de l'habitat de 2008, M. Boucherf, a qualifié ce taux d'"important», soulignant que le célibat est un grand problème en Algérie, notamment, le «célibat définitif»(après 44 ans) pour les femmes ayant suivi des études supérieures. Il a ainsi relevé, dans la communication présentée lors de la réunion du Conseil national de la Famille et de la Femme, que le «recul» de l'âge de mariage a un impact sur la famille, rappelant qu'en 2004 l'âge moyen du mariage était de 29,9 ans pour les femmes et 33 ans pour les hommes. Par ailleurs, M. Boucherf a constaté que la population active féminine augmente, posant ainsi le problème de prise en charge de la «petite enfance» pour les femmes mariées actives. Il a estimé que le recours au réseau de la solidarité familial n'est pas une «solution définitive». C'est ce qu'a affirmé, hier, la conseillère au ministère délégué chargé de la Famille et de la Condition féminine, Mme Wahida Boureghda. Cette dernière a précisé que ces ateliers s'inspireront de plans d'actions établis par les secteurs de la justice, de la solidarité nationale et celui de la famille et de la condition féminine. Le ministère s'attellera à poursuivre la mise au point du système d'information sur les différents cas de violence contre la femme et sa généralisation aux différents institutions relevant des secteurs concernés, en vue de contribuer à la collectes de données relatives à ce phénomène. Pour soutenir ces efforts, une stratégie nationale de de communication en matière de violence contre les femmes sera élaboré avant la fin de l'année en cours. L'Algérie a déjà signé un accord avec l'ONU en vue de soutenir les intitutions nationales activant dans ce domaine. Chez nous, la violence contre les femmes prend des proportions alarmantes. Selon les statistiques, les jeunes femmes de milieu urbain sont les plus touchées. Ce phénomène préoccupe la société civile. Les statistiques de 2008 sont alarmantes. Ces statistiques fournies par la police font état de 2.675 femmes victimes de violences physiques, 1.359 ont été maltraitées, 144 ont subi une violence sexuelle, 107 ont été harcelées et 4 ont été éliminées physiquement. Les mêmes statistiques précisent que 15 % des agresseurs sont les conjoints, plus de 4 % sont des amants ou fiancés, 3 % des frères et 3% des ascendants. Les plus touchées sont les femmes de moins de trente ans. Les multiples actes de violence terroristes, commis par des groupes islamistes durant la décennie noire en Algérie, n'ont pas du tout épargné les femmes dont certaines ont été tuées, violées alors que d'autres y ont perdu leur mari ou des parents proches. Une autre forme de violence vient s'ajouter au chapitre des malheurs qui s'abattent sur ces êtres qui cherchent fébrilement leurs marques dans une société en pleine mutation : la violence conjugale. Durant les six premiers mois de l'année passée, 4.00 femmes ont fait état de violence conjugale à travers tout le pays. 4,4 millions d'Algériennes entre 40 et 44 ans célibataires Elles sont 12,8% de femmes âgées entre 40 et 44 ans à vivre dans le célibat en Algérie, contre 4,8% d'hommes de la même tranche d'âge. C'est ce qu'a relevé hier à Alger, M. Kamel Boucherf, maître de conférence à l'institut de sociologie de l'université d'Alger. Se basant sur le recensement général de la population et de l'habitat de 2008, M. Boucherf, a qualifié ce taux d'"important», soulignant que le célibat est un grand problème en Algérie, notamment, le «célibat définitif»(après 44 ans) pour les femmes ayant suivi des études supérieures. Il a ainsi relevé, dans la communication présentée lors de la réunion du Conseil national de la Famille et de la Femme, que le «recul» de l'âge de mariage a un impact sur la famille, rappelant qu'en 2004 l'âge moyen du mariage était de 29,9 ans pour les femmes et 33 ans pour les hommes. Par ailleurs, M. Boucherf a constaté que la population active féminine augmente, posant ainsi le problème de prise en charge de la «petite enfance» pour les femmes mariées actives. Il a estimé que le recours au réseau de la solidarité familial n'est pas une «solution définitive».