En 2006, on a enregistré 3.195 infractions liées à la contrebande concernant principalement les stupéfiants, les carburants et le cheptel. Même le blé dur a été acheminé vers le Maroc par des trafiquants qui ont exporté illégalement d'énormes quantités évaluées à des centaines de tonnes En 2006, on a enregistré 3.195 infractions liées à la contrebande concernant principalement les stupéfiants, les carburants et le cheptel. Même le blé dur a été acheminé vers le Maroc par des trafiquants qui ont exporté illégalement d'énormes quantités évaluées à des centaines de tonnes Des experts des Douanes algériennes et de la Sûreté nationale ont animé, hier, un débat au forum d'El Moudjahid, au cours d'une conférence portant essentiellement sur le thème des atteintes à l'économie nationale. La dissection de la question de la lutte contre la contrebande et la contrefaçon a, notamment, permis de dégager des statistiques inhérentes aux activités de la contrebande spécialisée dans le trafic en tout genre dont les stupéfiants. En effet, selon Mme Ghodbane, inspectrice au service des douanes, «les jeunes s'adonnent au trafic et à la contrebande mus par le gain facile». Par exemple, en matière de trafic de stupéfiants, elle estime que «la situation est alarmante au cours de ces dernières années». En 2006, «plus de 3.000 kg de kif traité et une grande quantité de psychotropes ont été saisis par les Douanes nationales. Durant les deux premiers mois de l'année 2008, plus de 960 kg de kif traité ont également fait l'objet d'une saisie», révèle-t-elle. La contrebande a notamment connu un pic à partir de 2005. Ainsi, durant cette année, pas moins de 3.315 infractions ont été commises sur un total de 11.645 infractions à l'encontre de l'économie nationale, toutes branches confondues, soit un taux de 28,4%. En 2006, on a enregistré 3.195 infractions liées à la contrebande concernant principalement les stupéfiants, les carburants et le cheptel. Même le blé dur a été acheminé vers le Maroc par des trafiquants qui ont exporté illégalement d'énormes quantités évaluées à des centaines de tonnes chaque année. Les régions les plus touchées par ce phénomène de la contrebande sont Maghnia (considérée comme la plaque tournante des contrebandiers), Tlemcen, Tébessa, Béchar et Ouargla. Le représentant de la Sûreté nationale a abordé le rôle de la police dans la lutte contre les atteintes à l'économie nationale. «Lorsque le système de fonctionnement et de contrôle des banques n'arrive pas à déceler une anomalie ou une malversation en mesure de dissuader une infraction, l'action de l'autorité judicaire est alors engagée. Il devient, cependant, impérieux de disposer de moyens de détection pour pouvoir débusquer le maximum d'infractions commises contre l'économie nationale», a-t-il affirmé. Cet intervenant estime que 30 ou 40 milliards de DA détournés peuvent servir à construire toute une cité de logements pour les citoyens. L'impératif de la formation des douaniers «Les agents de l'Etat ont pour mission de veiller à la protection de l'économie nationale et non à sa dilapidation. Par conséquent, tout délinquant financier ou économique détruisant les deniers publics est un saboteur, et donc il doit être sévèrement sanctionné par la loi», a t-il affirmé. Pour Ghodbane, il faut changer les mentalités pour réduire les tentatives de fraude et d'infraction, car il est difficile pour les douanes d'éradiquer définitivement les phénomènes de la contrebande, de la corruption et des atteintes à l'économie nationale, en général. En 2006, les Douanes algériennes ont saisi près de 833.000 articles, principalement des cosmétiques, pièces de rechange pour automobiles, appareils électriques, cigarettes, produits alimentaires et autres articles scolaires. Le directeur général des douanes, Mohamed Abdou Bouderbala, a déclaré récemment que «les Douanes algériennes sont en pleine mutation concernant les missions et les tâches d'encadrement juridique». Il estime, par ailleurs, que les douaniers algériens nécessitent une formation adéquate pour affronter les dangers de la globalisation, notamment pour ce qui est de la lutte contre le blanchiment d'argent, le grand banditisme, tel que la contrefaçon, le piratage industriel ou encore la contrebande et les trafics, d'une manière générale. Des experts des Douanes algériennes et de la Sûreté nationale ont animé, hier, un débat au forum d'El Moudjahid, au cours d'une conférence portant essentiellement sur le thème des atteintes à l'économie nationale. La dissection de la question de la lutte contre la contrebande et la contrefaçon a, notamment, permis de dégager des statistiques inhérentes aux activités de la contrebande spécialisée dans le trafic en tout genre dont les stupéfiants. En effet, selon Mme Ghodbane, inspectrice au service des douanes, «les jeunes s'adonnent au trafic et à la contrebande mus par le gain facile». Par exemple, en matière de trafic de stupéfiants, elle estime que «la situation est alarmante au cours de ces dernières années». En 2006, «plus de 3.000 kg de kif traité et une grande quantité de psychotropes ont été saisis par les Douanes nationales. Durant les deux premiers mois de l'année 2008, plus de 960 kg de kif traité ont également fait l'objet d'une saisie», révèle-t-elle. La contrebande a notamment connu un pic à partir de 2005. Ainsi, durant cette année, pas moins de 3.315 infractions ont été commises sur un total de 11.645 infractions à l'encontre de l'économie nationale, toutes branches confondues, soit un taux de 28,4%. En 2006, on a enregistré 3.195 infractions liées à la contrebande concernant principalement les stupéfiants, les carburants et le cheptel. Même le blé dur a été acheminé vers le Maroc par des trafiquants qui ont exporté illégalement d'énormes quantités évaluées à des centaines de tonnes chaque année. Les régions les plus touchées par ce phénomène de la contrebande sont Maghnia (considérée comme la plaque tournante des contrebandiers), Tlemcen, Tébessa, Béchar et Ouargla. Le représentant de la Sûreté nationale a abordé le rôle de la police dans la lutte contre les atteintes à l'économie nationale. «Lorsque le système de fonctionnement et de contrôle des banques n'arrive pas à déceler une anomalie ou une malversation en mesure de dissuader une infraction, l'action de l'autorité judicaire est alors engagée. Il devient, cependant, impérieux de disposer de moyens de détection pour pouvoir débusquer le maximum d'infractions commises contre l'économie nationale», a-t-il affirmé. Cet intervenant estime que 30 ou 40 milliards de DA détournés peuvent servir à construire toute une cité de logements pour les citoyens. L'impératif de la formation des douaniers «Les agents de l'Etat ont pour mission de veiller à la protection de l'économie nationale et non à sa dilapidation. Par conséquent, tout délinquant financier ou économique détruisant les deniers publics est un saboteur, et donc il doit être sévèrement sanctionné par la loi», a t-il affirmé. Pour Ghodbane, il faut changer les mentalités pour réduire les tentatives de fraude et d'infraction, car il est difficile pour les douanes d'éradiquer définitivement les phénomènes de la contrebande, de la corruption et des atteintes à l'économie nationale, en général. En 2006, les Douanes algériennes ont saisi près de 833.000 articles, principalement des cosmétiques, pièces de rechange pour automobiles, appareils électriques, cigarettes, produits alimentaires et autres articles scolaires. Le directeur général des douanes, Mohamed Abdou Bouderbala, a déclaré récemment que «les Douanes algériennes sont en pleine mutation concernant les missions et les tâches d'encadrement juridique». Il estime, par ailleurs, que les douaniers algériens nécessitent une formation adéquate pour affronter les dangers de la globalisation, notamment pour ce qui est de la lutte contre le blanchiment d'argent, le grand banditisme, tel que la contrefaçon, le piratage industriel ou encore la contrebande et les trafics, d'une manière générale.