Le président du Conseil national des droits de l'Homme (CNDH), Abdelmadjid Zaalani a affirmé, mardi à Tiaret, que la lutte et l'action menées par l'Algérie au sein des instances internationales en faveur des peuples colonisés et opprimés pour leur indépendance, émane de la Déclaration du 1er Novembre 1954, dont le contenu demeure pertinent pour traiter les enjeux actuels. Lors d'une conférence animée à la Maison de la Culture "Ali Maâchi" sous le thème "Les luttes de l'Algérie pour la liberté et les droits de l'homme, un principe immuable enraciné dans la Déclaration du 1er Novembre 1954", M. Zaalani a souligné que "ce document historique reflète la volonté d'émancipation du peuple algérien et son engagement en faveur des autres peuples en revendiquant, dès cette époque, la reconnaissance par la France du droit de tous les peuples colonisés à l'autodétermination et à l'indépendance". Il a ajouté que "dès lors, l'Algérie poursuit ce combat, notamment à travers son soutien indéfectible aux peuples palestinien et sahraoui", rappelant qu'en sa qualité de membre non permanent au Conseil de sécurité des Nations unies, l'Algérie a réussi à convaincre ses membres d'adopter deux résolutions visant à mettre un terme à l'agression sioniste contre les Palestiniens à Ghaza. Il a indiqué que cet engagement s'inscrit dans la continuité des sacrifices du peuple algérien. Le même responsable a également évoqué les efforts déployés actuellement par l'Algérie, en collaboration avec d'autres pays, au sein du Conseil des Droits de l'Homme des Nations unies à Genève et dans d'autres instances internationales, pour instaurer "le droit au développement", à travers l'élaboration d'une convention internationale contraignant riches à contribuer financièrement au développement des pays pauvres afin d'améliorer leurs perspectives de croissance. M. Zaalani a, par ailleurs, souligné que la récente désignation de l'Algérie, aux côtés de trois autres pays africains, pour défendre la résolution adoptée lors du dernier sommet de l'Union africaine–qui considère le colonialisme et l'esclavage subis par les peuples africains comme des crimes contre l'humanité imprescriptibles – constitue une reconnaissance de son combat et de son attachement aux principes de la Déclaration du 1er Novembre. Cette conférence, qui a vu la participation des autorités et d'associations locales, a été précédée par plusieurs activités, notamment un hommage rendu aux chahids Ali Maachi, Djillali Bensotra et Hamad Djahlane sur la Place des martyrs au centre-ville de Tiaret. A cette occasion, un arbre symbolisant les droits de l'Homme a été planté dans l'enceinte de la Maison de la Culture "Ali Maachi", et un hommage a été rendu à sa famille ainsi qu'à des personnes en situation d'handicap dirigeant des startups. Un exposé sur les activités du Conseil national des droits de l'Homme a été également présenté, suivi d'une séance de dialogue avec des acteurs associatifs, avant que la journée ne s'achève par la visite de plusieurs établissements de la ville.