Onze harragas ont été interceptés au large de Ain Turck (Oran) par les gardes-côtes relevant de la façade maritime ouest, jeudi. Onze harragas ont été interceptés au large de Ain Turck (Oran) par les gardes-côtes relevant de la façade maritime ouest, jeudi. Décidément, le phénomène de l'émigration clandestine ne cesse de prendre des proportions alarmantes dans notre pays. Et pour cause, depuis le début de l'année 2008, les opérations d'interceptions et de sauvetage effectués par les gardes-côtes algériens en haute mer sont de plus en plus régulières, alors que les harragas ne reculent devant rien pour rejoindre, même si cela doit leur coûter la vie, leur destination de rêve, à savoir les côtes européennes. Ainsi, pas plus tard que jeudi, 11 harragas ont été interceptés au large de Ain Turck (Oran) par les gardes-côtes relevant de la façade maritime ouest. Il est à signaler à ce sujet que les 11 "harragas", qui étaient à bord d'un canot pneumatique, ont été interceptés à une vingtaine de miles marins de cette localité balnéaire, lieu d'embarquement "privilégié" du littoral oranais, comme la localité de Kristel, pour les candidats à l'émigration clandestine depuis l'apparition, en 2005, de ce phénomène, indique le Commandant des forces navales. Par ailleurs, des agents de la garde civile de Murcie, en Espagne, ont annoncé également jeudi avoir arrêté 14 personnes entrées illégalement sur le territoire espagnol et qui ont déclaré être Algériens. Ces émigrants clandestins seront reconduits dans les prochains jours en Algérie, note la presse espagnole. Sur le même chapitre, il est à souligner que plus de 60 candidats à l'émigration clandestine ont été interceptés, lors d'opérations distinctes menées par des unités des gardes-côtes au large du littoral oranais depuis le début de cette année. Pour rappel, pas moins de 1.113 émigrés clandestins ont été interceptés et 174 passagers irréguliers arrêtés, depuis début 2007, avait indiqué en décembre dernier, le responsable de la communication au Commandement des forces navales, le lieutenant-colonel Deffairi Slimane. D'un autre côté, ce responsable a affirmé aussi que le nombre de passagers clandestins appréhendés par les gardes-côtes était en "nette diminution" par rapport à 2006. Quant aux mesures qui devraient rendre plus efficace la lutte contre l'émigration clandestine, le commandant-adjoint du 2ème groupement régional de la gendarmerie nationale avait annoncé dans un point de presse, début février à Oran, la création prochaine des brigades maritimes de la GN au niveau des localités balnéaires de la région ouest. Ces unités "qui seront dotées de tous les moyens nécessaires à l'accomplissement de leurs tâches auront pour principales missions la prévention et la lutte contre l'émigration clandestine", a-t-il précisé soulignant que ces brigades seront implantées au niveau des quatre wilayas côtières (Oran, Mostaganem, Tlemcen et Ain Temouchent) sur les 12 relevant des compétences territoriales du 2ème groupement de la Gendarmerie nationale. Décidément, le phénomène de l'émigration clandestine ne cesse de prendre des proportions alarmantes dans notre pays. Et pour cause, depuis le début de l'année 2008, les opérations d'interceptions et de sauvetage effectués par les gardes-côtes algériens en haute mer sont de plus en plus régulières, alors que les harragas ne reculent devant rien pour rejoindre, même si cela doit leur coûter la vie, leur destination de rêve, à savoir les côtes européennes. Ainsi, pas plus tard que jeudi, 11 harragas ont été interceptés au large de Ain Turck (Oran) par les gardes-côtes relevant de la façade maritime ouest. Il est à signaler à ce sujet que les 11 "harragas", qui étaient à bord d'un canot pneumatique, ont été interceptés à une vingtaine de miles marins de cette localité balnéaire, lieu d'embarquement "privilégié" du littoral oranais, comme la localité de Kristel, pour les candidats à l'émigration clandestine depuis l'apparition, en 2005, de ce phénomène, indique le Commandant des forces navales. Par ailleurs, des agents de la garde civile de Murcie, en Espagne, ont annoncé également jeudi avoir arrêté 14 personnes entrées illégalement sur le territoire espagnol et qui ont déclaré être Algériens. Ces émigrants clandestins seront reconduits dans les prochains jours en Algérie, note la presse espagnole. Sur le même chapitre, il est à souligner que plus de 60 candidats à l'émigration clandestine ont été interceptés, lors d'opérations distinctes menées par des unités des gardes-côtes au large du littoral oranais depuis le début de cette année. Pour rappel, pas moins de 1.113 émigrés clandestins ont été interceptés et 174 passagers irréguliers arrêtés, depuis début 2007, avait indiqué en décembre dernier, le responsable de la communication au Commandement des forces navales, le lieutenant-colonel Deffairi Slimane. D'un autre côté, ce responsable a affirmé aussi que le nombre de passagers clandestins appréhendés par les gardes-côtes était en "nette diminution" par rapport à 2006. Quant aux mesures qui devraient rendre plus efficace la lutte contre l'émigration clandestine, le commandant-adjoint du 2ème groupement régional de la gendarmerie nationale avait annoncé dans un point de presse, début février à Oran, la création prochaine des brigades maritimes de la GN au niveau des localités balnéaires de la région ouest. Ces unités "qui seront dotées de tous les moyens nécessaires à l'accomplissement de leurs tâches auront pour principales missions la prévention et la lutte contre l'émigration clandestine", a-t-il précisé soulignant que ces brigades seront implantées au niveau des quatre wilayas côtières (Oran, Mostaganem, Tlemcen et Ain Temouchent) sur les 12 relevant des compétences territoriales du 2ème groupement de la Gendarmerie nationale.