Le sous-directeur de la circulation routière au niveau du ministère des Transports a remis en cause, hier dans une intervention à la chaîne III la qualité de la formation dispensée par les responsables d'auto-écoles. Le sous-directeur de la circulation routière au niveau du ministère des Transports a remis en cause, hier dans une intervention à la chaîne III la qualité de la formation dispensée par les responsables d'auto-écoles. Les moniteurs d'auto-écoles menacent de recourir à la grève en réaction aux dernières mesures prises par la direction de la circulation routière. En effet, le ministère des Transports a récemment pris des mesures tendant à durcir les conditions de passage du permis de conduire. La dernière en date prise par le département de Maghlaoui stipule que le candidat doit être seul au volant lors du passage de l'examen des manœuvres (communément appelé examen du créneau). Les moniteurs d'auto-écoles ne s'opposent pas à cette mesure. Loin s'en faut. Toutefois, ces derniers soulignent que les circuits ne sont pas adaptés à l'application de cette mesure. Contacté par nos soins, le président de l'Association des auto-écoles de la wilaya de Tizi-Ouzou, M. Rabhi Yazid, a été formel : « Nous ne sommes pas contre cette mesure, mais le fait que les rares circuits existant ne sont pas adaptés complique la pratique de cette mesure sur le terrain. Nous revendiquons donc la mise à niveau des circuits qui présentent actuellement un danger pour les riverains et pour les candidats eu égard à leur mauvais emplacement», a-t-il indiqué, précisant que sur les 48 wilayas du pays, seulement 3 circuits sont aux normes. Le ministère s'est-il précipité en adoptant cette mesure, alors que les circuits ne sont même pas aux normes ? C'est en tout cas, ce que regrettent les responsables d'auto-écoles. Affirmant que cette décision est irrévocable, le sous-directeur de la circulation routière au niveau du ministère des Transports a remis en cause, hier dans une intervention à la chaîne III la qualité de la formation dispensée par les responsables d'auto-écoles. Selon lui, cette mesure ne présente aucun danger pour les riverains, pour peu que « le conducteur maîtrise le dosage de l'accélération, le freinage, la manipulation du rapport de vitesse, etc. Les auto-écoles sont ainsi appelées à fournir davantage d'efforts dans la formation et à ne présenter à l'examen de manœuvre que les bons conducteurs. Les moniteurs au niveau des auto-écoles doivent être les premiers examinateurs des candidats, en étant à leurs côtés le plus longtemps possible et ils sont appelés à ne présenter à l'examen de manœuvre que ceux qui maîtrisent la manipulation du véhicule», a encore souligné M. Messaoud Nacer, précisant que de nouveaux exercices seront introduits prochainement dans le programme de formation afin de mieux maîtriser la conduite. L'invité de la radio a indiqué que les 3.600 auto-écoles activant dans l'ensemble des wilayas sont ainsi appelées à contribuer à l'enrichissement des programmes de formation. « Nous ne sommes pas satisfaits de la formation dispensée par les auto-écoles qui est en deçà des attentes du ministère des Transports, c'est pour cette même raison que nous sommes en train de préparer un décret exécutif devant réformer le dispositif réglementaire régissant l'activité des auto-écoles. Il prévoit d'ouvrir ce secteur à l'investissement et ce dans le but d'assurer des moyens plus modernes qui permettent une formation plus adaptée aux techniques nouvelles de conduite ». Cette réforme est justifiée, selon M. Messaoud Nacer, par le nombre croissant de morts sur les routes qui a atteint en 2007 un seuil jamais égalé, soit 4.177 décès et 61.139 blessés. Des statistiques qui dénotent une délinquance routière dont les nouveaux conducteurs sont impliqués à hauteur de 62 %. D'où la mise en place du permis provisoire probatoire ou « permis bleu » d'une validité de deux ans. Période d'évaluation durant laquelle le jeune conducteur ne doit commettre aucune infraction au code de la route, sous peine d'être définitivement exclu du passage du permis de conduire. Les moniteurs d'auto-écoles menacent de recourir à la grève en réaction aux dernières mesures prises par la direction de la circulation routière. En effet, le ministère des Transports a récemment pris des mesures tendant à durcir les conditions de passage du permis de conduire. La dernière en date prise par le département de Maghlaoui stipule que le candidat doit être seul au volant lors du passage de l'examen des manœuvres (communément appelé examen du créneau). Les moniteurs d'auto-écoles ne s'opposent pas à cette mesure. Loin s'en faut. Toutefois, ces derniers soulignent que les circuits ne sont pas adaptés à l'application de cette mesure. Contacté par nos soins, le président de l'Association des auto-écoles de la wilaya de Tizi-Ouzou, M. Rabhi Yazid, a été formel : « Nous ne sommes pas contre cette mesure, mais le fait que les rares circuits existant ne sont pas adaptés complique la pratique de cette mesure sur le terrain. Nous revendiquons donc la mise à niveau des circuits qui présentent actuellement un danger pour les riverains et pour les candidats eu égard à leur mauvais emplacement», a-t-il indiqué, précisant que sur les 48 wilayas du pays, seulement 3 circuits sont aux normes. Le ministère s'est-il précipité en adoptant cette mesure, alors que les circuits ne sont même pas aux normes ? C'est en tout cas, ce que regrettent les responsables d'auto-écoles. Affirmant que cette décision est irrévocable, le sous-directeur de la circulation routière au niveau du ministère des Transports a remis en cause, hier dans une intervention à la chaîne III la qualité de la formation dispensée par les responsables d'auto-écoles. Selon lui, cette mesure ne présente aucun danger pour les riverains, pour peu que « le conducteur maîtrise le dosage de l'accélération, le freinage, la manipulation du rapport de vitesse, etc. Les auto-écoles sont ainsi appelées à fournir davantage d'efforts dans la formation et à ne présenter à l'examen de manœuvre que les bons conducteurs. Les moniteurs au niveau des auto-écoles doivent être les premiers examinateurs des candidats, en étant à leurs côtés le plus longtemps possible et ils sont appelés à ne présenter à l'examen de manœuvre que ceux qui maîtrisent la manipulation du véhicule», a encore souligné M. Messaoud Nacer, précisant que de nouveaux exercices seront introduits prochainement dans le programme de formation afin de mieux maîtriser la conduite. L'invité de la radio a indiqué que les 3.600 auto-écoles activant dans l'ensemble des wilayas sont ainsi appelées à contribuer à l'enrichissement des programmes de formation. « Nous ne sommes pas satisfaits de la formation dispensée par les auto-écoles qui est en deçà des attentes du ministère des Transports, c'est pour cette même raison que nous sommes en train de préparer un décret exécutif devant réformer le dispositif réglementaire régissant l'activité des auto-écoles. Il prévoit d'ouvrir ce secteur à l'investissement et ce dans le but d'assurer des moyens plus modernes qui permettent une formation plus adaptée aux techniques nouvelles de conduite ». Cette réforme est justifiée, selon M. Messaoud Nacer, par le nombre croissant de morts sur les routes qui a atteint en 2007 un seuil jamais égalé, soit 4.177 décès et 61.139 blessés. Des statistiques qui dénotent une délinquance routière dont les nouveaux conducteurs sont impliqués à hauteur de 62 %. D'où la mise en place du permis provisoire probatoire ou « permis bleu » d'une validité de deux ans. Période d'évaluation durant laquelle le jeune conducteur ne doit commettre aucune infraction au code de la route, sous peine d'être définitivement exclu du passage du permis de conduire.