Respirer du diesel, comme il en sort des pots d'échappement des voitures, provoque un stress cérébral même si l'exposition est de courte durée, selon une étude publiée dans la revue britannique Particle and Fibre Toxicology. Pour une étude conduite par Paul Borm, de l'Université Zuyd des Pays-Bas, dix volontaires ont ainsi respiré pendant une heure dans une pièce remplie pour les uns de vapeurs de diesel, pour les autres d'air frais. Ils étaient pendant l'expérience, et pendant l'heure suivante, branchés à un électroencéphalographe enregistrant les signaux électriques du cerveau. Ceux qui ont respiré des vapeurs de diesel ont manifesté un stress cérébral au bout de 30 mn d'exposition. Le stress a perduré pendant l'heure suivante. Des études précédentes avaient établi que les très petites particules —ou nanoparticules— que l'on respire se glissent jusqu'au cerveau. Mais c'est la première fois, selon la revue, que des chercheurs ont démontré l'impact de l'inhalation sur l'activité du cerveau. Selon eux, il pourrait s'agir d'un stress oxydant provoqué par le dépôt de particules sur les tissus, tel qu'on en voit dans les maladies d'Alzheimer ou de Parkinson. La concentration du diesel pour cette expérience était la plus haute que l'on puisse rencontrer dans l'environnement ou au travail, ont noté les chercheurs. Une voiture sur deux en Europe —55% en France— fonctionne au diesel. En 2005, les véhicules à diesel représentaient 71% des ventes en France. Seulement 10% d'entre eux étaient équipés de filtres à particules. La généralisation de ces filtres devrait intervenir en 2009-2010, avec l'application de la norme européenne Euro 5. Respirer du diesel, comme il en sort des pots d'échappement des voitures, provoque un stress cérébral même si l'exposition est de courte durée, selon une étude publiée dans la revue britannique Particle and Fibre Toxicology. Pour une étude conduite par Paul Borm, de l'Université Zuyd des Pays-Bas, dix volontaires ont ainsi respiré pendant une heure dans une pièce remplie pour les uns de vapeurs de diesel, pour les autres d'air frais. Ils étaient pendant l'expérience, et pendant l'heure suivante, branchés à un électroencéphalographe enregistrant les signaux électriques du cerveau. Ceux qui ont respiré des vapeurs de diesel ont manifesté un stress cérébral au bout de 30 mn d'exposition. Le stress a perduré pendant l'heure suivante. Des études précédentes avaient établi que les très petites particules —ou nanoparticules— que l'on respire se glissent jusqu'au cerveau. Mais c'est la première fois, selon la revue, que des chercheurs ont démontré l'impact de l'inhalation sur l'activité du cerveau. Selon eux, il pourrait s'agir d'un stress oxydant provoqué par le dépôt de particules sur les tissus, tel qu'on en voit dans les maladies d'Alzheimer ou de Parkinson. La concentration du diesel pour cette expérience était la plus haute que l'on puisse rencontrer dans l'environnement ou au travail, ont noté les chercheurs. Une voiture sur deux en Europe —55% en France— fonctionne au diesel. En 2005, les véhicules à diesel représentaient 71% des ventes en France. Seulement 10% d'entre eux étaient équipés de filtres à particules. La généralisation de ces filtres devrait intervenir en 2009-2010, avec l'application de la norme européenne Euro 5.