L'inquiétude du président sahraoui est amplifiée par les informations faisant état de la présence et de déploiement de troupes dans la région de ZAK, située à une centaine de kilomètre de la région «libérée» de Tifariti. L'inquiétude du président sahraoui est amplifiée par les informations faisant état de la présence et de déploiement de troupes dans la région de ZAK, située à une centaine de kilomètre de la région «libérée» de Tifariti. Est-ce pour bien bientôt le bout du tunnel pour le Maroc et le Polisario dans le dossier du Sahara ? Ceux qui le pensent pourraient, au mieux, être taxés de naïfs. Certes, le pas est important. Demain, le royaume du Maroc et le Front Polisario entameront le 4e round des négociations directes et sans conditions préalables sous l'égide des Nations unies. Mais, plusieurs événements se sont déroulés ces derniers temps, ce qui peut se répercuter de façon négative sur ce processus de négociation. A commencer par les dernières «manœuvres militaires marocaines» dans les territoires occupés, assimilées par le président sahraoui à «une volonté réelle de surenchère militaire dans la région». De ce fait, Mohamed Abdelaziz interpelle l'instance onusienne pour qu'«elle mette fin à ces préparatifs et au déploiement des troupes au Sahara Occidental, territoire qui relève de la responsabilité des Nations unies, en attendant l'organisation d'un référendum d'autodétermination, pour l'intérêt de la paix, la sécurité et la stabilité de la région». L'inquiétude du président sahraoui est amplifiée par les informations faisant état de la présence et du déploiement de troupes dans la région de ZAK, située à une centaine de kilomètres de la région «libérée» de Tifariti. Pour le président de la République arabe sahraoui démocratique (RASD), le royaume marocain a déclenché ainsi «une guerre réelle contre le peuple sahraoui, l'ONU et le Droit international», faisant part également de «pratiques répressives barbares et des atteintes flagrantes aux droits humains contre les civils sahraouis, ainsi que du black-out médiatique et militaire imposé au Sahara Occidental, et de son refus d'organiser un référendum d'autodétermination du peuple sahraoui». Pour sa part, le nouvel ambassadeur sahraoui en Algérie pense que «la réussite du 4e round des négociations à Manhasset dépend de la volonté des Marocains à se conformer aux récentes résolutions de l'Onu sur le Sahara Occidental». Intervenant au forum de la chaîne II, Brahim Ghali a indiqué que les Sahraouis sont déterminés «à concrétiser les résolutions 1.754 et 1.783 de l'Onu, qui consacrent le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination et à l'indépendance dans le cadre du parachèvement du processus de décolonisation au Sahara Occidental». Dans ce cadre, il compte sur la «compréhension» des Marocains pour aller de l'avant et «régler, une fois pour toute, ce conflit qui freine l'édification de l'Union du Maghreb arabe». Dénonçant lui aussi, les dernières manœuvres des troupes royales, le diplomate sahraoui avertit : «Le Maroc assumera seul un éventuel échec des négociations». Par ailleurs, Ghali a annoncé la visite prochaine d'un millier de citoyens européens au Sahara Occidental pour dénoncer le mur érigé par le Maroc dans les territoires sahraouis. Est-ce pour bien bientôt le bout du tunnel pour le Maroc et le Polisario dans le dossier du Sahara ? Ceux qui le pensent pourraient, au mieux, être taxés de naïfs. Certes, le pas est important. Demain, le royaume du Maroc et le Front Polisario entameront le 4e round des négociations directes et sans conditions préalables sous l'égide des Nations unies. Mais, plusieurs événements se sont déroulés ces derniers temps, ce qui peut se répercuter de façon négative sur ce processus de négociation. A commencer par les dernières «manœuvres militaires marocaines» dans les territoires occupés, assimilées par le président sahraoui à «une volonté réelle de surenchère militaire dans la région». De ce fait, Mohamed Abdelaziz interpelle l'instance onusienne pour qu'«elle mette fin à ces préparatifs et au déploiement des troupes au Sahara Occidental, territoire qui relève de la responsabilité des Nations unies, en attendant l'organisation d'un référendum d'autodétermination, pour l'intérêt de la paix, la sécurité et la stabilité de la région». L'inquiétude du président sahraoui est amplifiée par les informations faisant état de la présence et du déploiement de troupes dans la région de ZAK, située à une centaine de kilomètres de la région «libérée» de Tifariti. Pour le président de la République arabe sahraoui démocratique (RASD), le royaume marocain a déclenché ainsi «une guerre réelle contre le peuple sahraoui, l'ONU et le Droit international», faisant part également de «pratiques répressives barbares et des atteintes flagrantes aux droits humains contre les civils sahraouis, ainsi que du black-out médiatique et militaire imposé au Sahara Occidental, et de son refus d'organiser un référendum d'autodétermination du peuple sahraoui». Pour sa part, le nouvel ambassadeur sahraoui en Algérie pense que «la réussite du 4e round des négociations à Manhasset dépend de la volonté des Marocains à se conformer aux récentes résolutions de l'Onu sur le Sahara Occidental». Intervenant au forum de la chaîne II, Brahim Ghali a indiqué que les Sahraouis sont déterminés «à concrétiser les résolutions 1.754 et 1.783 de l'Onu, qui consacrent le droit du peuple sahraoui à l'autodétermination et à l'indépendance dans le cadre du parachèvement du processus de décolonisation au Sahara Occidental». Dans ce cadre, il compte sur la «compréhension» des Marocains pour aller de l'avant et «régler, une fois pour toute, ce conflit qui freine l'édification de l'Union du Maghreb arabe». Dénonçant lui aussi, les dernières manœuvres des troupes royales, le diplomate sahraoui avertit : «Le Maroc assumera seul un éventuel échec des négociations». Par ailleurs, Ghali a annoncé la visite prochaine d'un millier de citoyens européens au Sahara Occidental pour dénoncer le mur érigé par le Maroc dans les territoires sahraouis.