L'Association "Avocats conseils d'entreprises" (ACE), en partenariat avec le Barreau d'Oran et la Chambre de commerce et d'industrie de l'Oranie (CCIO), a organisé, samedi à Oran, un séminaire algéro-français portant sur "l'avocat, un acteur économique dans le monde de l'entreprise en Algérie et en France". A cet effet, l'arbitrage et la médiation entre les entreprises économiques, ont constitué l'essentiel des thèmes abordés lors de cette rencontre marquée notamment par la participation d'avocats, représentants les Barreaux d'Oran, de Tlemcen, de Poitiers et de Paris (France), ainsi que des délégués d'entreprises activant dans la région Ouest du pays. A ce titre, le président de la section monde de l'ACE, a profité de cette occasion pour mettre en exergue l'importance de cette rencontre, la première du genre en Algérie, qui vise, selon lui, "à renforcer le travail en commun et une meilleure collaboration entre les avocats algériens et leurs homologues français, dans l'assistance des entreprises pour l'intérêt économique des deux pays". Ainsi, Me Hemaz Baghdad, avocat au bâtonnat de Poitiers et membre de la section monde de l'ACE, a indiqué, pour sa part, que ce 1er séminaire permettra aux avocats algériens de s'imprégner de l'expérience de leurs pairs français dans le domaine de la rédaction des contrats, le règlement à l'amiable, le règlement par la voie de l'arbitrage et la médiation dans le cadre des affaires du travail. De son côté, le bâtonnier d'Oran, Me Houri Louahrani a indiqué que "les entreprises algériennes n'ont pas encore saisi l'importance du conseil et de l'accompagnement juridique des entreprises. Elles n'ont pas encore acquis la culture qui veut que chaque entreprise doit disposer d'un avocat conseil pour défendre ses acquis". Dans ce contexte, il a déploré également le recours de certaines grandes entreprises économiques, à des bureaux de consulting étranger, précisant que "l'avocat algérien dispose de suffisamment d'aptitude pouvant lui permettre d'accompagner les sociétés". Soulignons enfin qu'il existe près d'une vingtaine de cabinets d'avocats à Oran qui ont participé à des affaires d'arbitrage entre des entreprises, aussi bien étrangères qu'algériennes". Par ailleurs, le barreau d'Oran compte près de 2.500 avocats inscrits, alors que 250 autres défenseurs sont actuellement en stage. "Il comptera à la fin de cette année 3.000 inscrits", a ajouté en dernier lieu Me Houri Louahrani. L'Association "Avocats conseils d'entreprises" (ACE), en partenariat avec le Barreau d'Oran et la Chambre de commerce et d'industrie de l'Oranie (CCIO), a organisé, samedi à Oran, un séminaire algéro-français portant sur "l'avocat, un acteur économique dans le monde de l'entreprise en Algérie et en France". A cet effet, l'arbitrage et la médiation entre les entreprises économiques, ont constitué l'essentiel des thèmes abordés lors de cette rencontre marquée notamment par la participation d'avocats, représentants les Barreaux d'Oran, de Tlemcen, de Poitiers et de Paris (France), ainsi que des délégués d'entreprises activant dans la région Ouest du pays. A ce titre, le président de la section monde de l'ACE, a profité de cette occasion pour mettre en exergue l'importance de cette rencontre, la première du genre en Algérie, qui vise, selon lui, "à renforcer le travail en commun et une meilleure collaboration entre les avocats algériens et leurs homologues français, dans l'assistance des entreprises pour l'intérêt économique des deux pays". Ainsi, Me Hemaz Baghdad, avocat au bâtonnat de Poitiers et membre de la section monde de l'ACE, a indiqué, pour sa part, que ce 1er séminaire permettra aux avocats algériens de s'imprégner de l'expérience de leurs pairs français dans le domaine de la rédaction des contrats, le règlement à l'amiable, le règlement par la voie de l'arbitrage et la médiation dans le cadre des affaires du travail. De son côté, le bâtonnier d'Oran, Me Houri Louahrani a indiqué que "les entreprises algériennes n'ont pas encore saisi l'importance du conseil et de l'accompagnement juridique des entreprises. Elles n'ont pas encore acquis la culture qui veut que chaque entreprise doit disposer d'un avocat conseil pour défendre ses acquis". Dans ce contexte, il a déploré également le recours de certaines grandes entreprises économiques, à des bureaux de consulting étranger, précisant que "l'avocat algérien dispose de suffisamment d'aptitude pouvant lui permettre d'accompagner les sociétés". Soulignons enfin qu'il existe près d'une vingtaine de cabinets d'avocats à Oran qui ont participé à des affaires d'arbitrage entre des entreprises, aussi bien étrangères qu'algériennes". Par ailleurs, le barreau d'Oran compte près de 2.500 avocats inscrits, alors que 250 autres défenseurs sont actuellement en stage. "Il comptera à la fin de cette année 3.000 inscrits", a ajouté en dernier lieu Me Houri Louahrani.