Les détenteurs de capitaux des pays occidentaux hésitent, donc, à se lancer dans des projets coûteux, notamment dans des pays du tiers monde. Les détenteurs de capitaux des pays occidentaux hésitent, donc, à se lancer dans des projets coûteux, notamment dans des pays du tiers monde. Les responsables et experts africains des chemins de fer ont adopté, hier à l'hôtel Hilton, au cours de la 4e assemblée régionale de l'Union internationale des chemins de fer (UIC) pour la région Afrique, un document officiel devant réguler le plan d'action et de développement du rail en Afrique pour l'horizon 2025. Etant un continent vaste en superficie et sous-développé sur le plan des infrastructures et des moyens de transport terrestres, l'Afrique envisage d'adopter une stratégie commune afin de désenclaver les pays du continent, notamment ceux de l'Afrique subsaharienne. Ainsi, selon André Michel, coordinateur pour l'IUC Afrique, «l'essentiel consiste à attirer les bailleurs de fonds (qui ne se bousculent pas au portillon) pour venir investir en Afrique, sachant que le secteur des réalisations de chemins de fer requiert des investissements et des financements importants. En effet, les détenteurs de capitaux des pays occidentaux hésitent, donc, à se lancer dans des projets coûteux, notamment dans des pays du tiers monde. Il a arrive parfois que des investisseurs se retirent carrément des projets pour lesquels ils ont pris des engagements. Car, ils évaluent les risques sachant qu'ils sont confrontés à des problèmes juridiques et de procédure de certains pays africains». Cependant, ce responsable estime qu'il devient impérieux de développer actuellement les réseaux ferroviaires en Afrique, car, le rail est un facteur essentiel de développement durable et de développement économique. Il permet notamment l'éclosion et l'expansion du commerce international, sachant que l'Afrique est un vaste marché pour les entreprises et les bailleurs de fonds européens. Le développement économique, commercial et social dans ce continent sera également assuré par la modernisation des chemins de fer et l'interconnexion entre les différents Etats en favorisant les déplacements et les mouvements des populations, ainsi que l'intégration régionale. Pour le directeur général de la société nationale des transports ferroviaires (SNTF), Souleymane Benameur, l'objectif des travaux de cette 4e assemblée de l'IUC consiste à avancer dans le sens des recommandations de la 3e réunion qui a eu lieu en 2007 à Johannesburg (Afrique du Sud). Les ministres des transports africains se sont réunis, pendant ces deux jours à Alger, et sont destinataires de ce document élaboré par les experts en matière ferroviaire. Une décision sera donc prise, aujourd'hui, pour la finalisation des actions à entreprendre incluses dans ce document. Concernant le côté financier, le DG de la SNTF estime que «l'implication des bailleurs de fonds est indispensable pour mener à bien ce projet de réalisation d'infrastructures ferroviaires en Afrique. Le nerf de la guerre demeure toujours, bien entendu, la disponibilité des ressources financières suffisantes et la formation et le perfectionnement des ressources humaines et des cadres techniques. Car, la bonne volonté des pouvoirs publics ne suffit pas à matérialiser les projets du rail, il faut, par conséquent, des montants colossaux pour l'extension du réseau des chemins de fer en Afrique». Les technologies de pointe novatrices et de qualité sont également incontournables pour réaliser, sous de bons auspices, la stratégie africaine du développement des infrastructures du rail. Les responsables et experts africains des chemins de fer ont adopté, hier à l'hôtel Hilton, au cours de la 4e assemblée régionale de l'Union internationale des chemins de fer (UIC) pour la région Afrique, un document officiel devant réguler le plan d'action et de développement du rail en Afrique pour l'horizon 2025. Etant un continent vaste en superficie et sous-développé sur le plan des infrastructures et des moyens de transport terrestres, l'Afrique envisage d'adopter une stratégie commune afin de désenclaver les pays du continent, notamment ceux de l'Afrique subsaharienne. Ainsi, selon André Michel, coordinateur pour l'IUC Afrique, «l'essentiel consiste à attirer les bailleurs de fonds (qui ne se bousculent pas au portillon) pour venir investir en Afrique, sachant que le secteur des réalisations de chemins de fer requiert des investissements et des financements importants. En effet, les détenteurs de capitaux des pays occidentaux hésitent, donc, à se lancer dans des projets coûteux, notamment dans des pays du tiers monde. Il a arrive parfois que des investisseurs se retirent carrément des projets pour lesquels ils ont pris des engagements. Car, ils évaluent les risques sachant qu'ils sont confrontés à des problèmes juridiques et de procédure de certains pays africains». Cependant, ce responsable estime qu'il devient impérieux de développer actuellement les réseaux ferroviaires en Afrique, car, le rail est un facteur essentiel de développement durable et de développement économique. Il permet notamment l'éclosion et l'expansion du commerce international, sachant que l'Afrique est un vaste marché pour les entreprises et les bailleurs de fonds européens. Le développement économique, commercial et social dans ce continent sera également assuré par la modernisation des chemins de fer et l'interconnexion entre les différents Etats en favorisant les déplacements et les mouvements des populations, ainsi que l'intégration régionale. Pour le directeur général de la société nationale des transports ferroviaires (SNTF), Souleymane Benameur, l'objectif des travaux de cette 4e assemblée de l'IUC consiste à avancer dans le sens des recommandations de la 3e réunion qui a eu lieu en 2007 à Johannesburg (Afrique du Sud). Les ministres des transports africains se sont réunis, pendant ces deux jours à Alger, et sont destinataires de ce document élaboré par les experts en matière ferroviaire. Une décision sera donc prise, aujourd'hui, pour la finalisation des actions à entreprendre incluses dans ce document. Concernant le côté financier, le DG de la SNTF estime que «l'implication des bailleurs de fonds est indispensable pour mener à bien ce projet de réalisation d'infrastructures ferroviaires en Afrique. Le nerf de la guerre demeure toujours, bien entendu, la disponibilité des ressources financières suffisantes et la formation et le perfectionnement des ressources humaines et des cadres techniques. Car, la bonne volonté des pouvoirs publics ne suffit pas à matérialiser les projets du rail, il faut, par conséquent, des montants colossaux pour l'extension du réseau des chemins de fer en Afrique». Les technologies de pointe novatrices et de qualité sont également incontournables pour réaliser, sous de bons auspices, la stratégie africaine du développement des infrastructures du rail.