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L'inquiétude des travailleurs locaux
Publié dans Le Midi Libre le 22 - 06 - 2008

Ouverture du marché oblige, le nombre des travailleurs étrangers en Algérie est en progression ces dernières années. Rien que pour la période allant de 1999 à 2007, le nombre des travailleurs « réguliers » est passé de 543 à 23.000. Ce sont là, du moins, les chiffres (officiels) annoncés par le ministère du Travail, de l'emploi et de la Sécurité sociale. «Le nombre de travailleurs étrangers possédant un permis de travail en Algérie a atteint 23.000 en 2007, soit 0,70% du nombre total des travailleurs salariés en Algérie», a déclaré en effet, Tayeb Louh jeudi dernier, à l'APN.
La main-d'œuvre chinoise accapare la part du lion avec, près de 19.000 travailleurs. Les chinois, qui représentent ainsi plus de 80% de la communauté étrangère, sont suivis par les Egyptiens (8%), les Italiens, les Philippins, les Américains et les Français, avec en moyenne 3% par nationalité. Il y a lieu de souligner que plus de 60% de la main d'œuvre étrangère, dont le plus gros des effectifs travaille dans le secteur de l'habitat et de l'hydrocarbure, sont concentrés à Alger.
Une question s'impose : Comment sont perçus ces immigrés, chinois, notamment, par les Algériens ? L'«invasion chinoise», si l'on peut la qualifier ainsi, suscite des réactions d'inquiétude chez les travailleurs locaux qui se demandent comment ce fait-il que l'Etat algérien fasse appel à une main d'œuvre étrangère, alors que le taux de chômage a atteint des proportions alarmantes. Interrogé sur le sujet, Boualem M'Rakach, président de la Confédération algérienne du patronat (CAP), joint par téléphone, dira à priori qu' «on ne doit pas faire appel à la main-d'œuvre étrangère dans le désordre. Et on doit privilégier davantage la main-d'œuvre locale. Car il faut penser à la souveraineté nationale avant tout».
Cependant, ceci ne veut pas dire que M. M'rakach s'oppose à l'ouverture.
Insistant dans ce sens, sur l'idée de laisser les privés agir librement dans le recrutement de leur personnel, Boualem M'rakach ne manque pas l'occasion pour lancer un appel à l'Etat algérien «à articuler les dispositifs déjà existants qui régissent le monde du travail. Mais aussi à mettre en place de nouvelles codifications pour la maîtrise de la main-d'œuvre étrangère». Il faut souligner enfin, qu'outre les chiffres officiels, beaucoup de travailleurs étrangers exerçant au «noir» sont «recensés» en Algérie.
Ouverture du marché oblige, le nombre des travailleurs étrangers en Algérie est en progression ces dernières années. Rien que pour la période allant de 1999 à 2007, le nombre des travailleurs « réguliers » est passé de 543 à 23.000. Ce sont là, du moins, les chiffres (officiels) annoncés par le ministère du Travail, de l'emploi et de la Sécurité sociale. «Le nombre de travailleurs étrangers possédant un permis de travail en Algérie a atteint 23.000 en 2007, soit 0,70% du nombre total des travailleurs salariés en Algérie», a déclaré en effet, Tayeb Louh jeudi dernier, à l'APN.
La main-d'œuvre chinoise accapare la part du lion avec, près de 19.000 travailleurs. Les chinois, qui représentent ainsi plus de 80% de la communauté étrangère, sont suivis par les Egyptiens (8%), les Italiens, les Philippins, les Américains et les Français, avec en moyenne 3% par nationalité. Il y a lieu de souligner que plus de 60% de la main d'œuvre étrangère, dont le plus gros des effectifs travaille dans le secteur de l'habitat et de l'hydrocarbure, sont concentrés à Alger.
Une question s'impose : Comment sont perçus ces immigrés, chinois, notamment, par les Algériens ? L'«invasion chinoise», si l'on peut la qualifier ainsi, suscite des réactions d'inquiétude chez les travailleurs locaux qui se demandent comment ce fait-il que l'Etat algérien fasse appel à une main d'œuvre étrangère, alors que le taux de chômage a atteint des proportions alarmantes. Interrogé sur le sujet, Boualem M'Rakach, président de la Confédération algérienne du patronat (CAP), joint par téléphone, dira à priori qu' «on ne doit pas faire appel à la main-d'œuvre étrangère dans le désordre. Et on doit privilégier davantage la main-d'œuvre locale. Car il faut penser à la souveraineté nationale avant tout».
Cependant, ceci ne veut pas dire que M. M'rakach s'oppose à l'ouverture.
Insistant dans ce sens, sur l'idée de laisser les privés agir librement dans le recrutement de leur personnel, Boualem M'rakach ne manque pas l'occasion pour lancer un appel à l'Etat algérien «à articuler les dispositifs déjà existants qui régissent le monde du travail. Mais aussi à mettre en place de nouvelles codifications pour la maîtrise de la main-d'œuvre étrangère». Il faut souligner enfin, qu'outre les chiffres officiels, beaucoup de travailleurs étrangers exerçant au «noir» sont «recensés» en Algérie.


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