La case du célèbre docteur Albert Schweitzer à Lambaréné, au bord du fleuve Ogooué au coeur de la forêt équatoriale gabonaise, attire toujours du monde. Adossé à une colline s'étalant en pente douce vers le fleuve majestueux, l'hôpital d'Albert Schweitzer, désormais agrandi et modernisé, a gardé ses anciens bâtiments et surtout la maison du docteur et de sa femme Hélène Schweitzer-Bresslau, indissociable de l'oeuvre du philosophe-médecin-théologien protestant. Le prix Nobel de la Paix (1952) avait débarqué en pirogue pour la première fois en 1913 à Lambaréné. Dans cette bâtisse, en bois, longue et rectangulaire, la vie du patricien, consacrée à la solidarité humaine «pour un monde meilleur», interpelle le visiteur par l'austerité qui se dégage des trois pièces en enfilade, désormais «musée». Il y a vécu au cours de quatorze séjours, parfois de plusieurs années, avant d'y mourir en 1965 à 90 ans. «C'est toujours émouvant de voir qu'un homme d'envergure intellectuelle, reconnu de son vivant comme une personnalité de premier plan, ait pu vivre dans l'austérité et presque le dénuement», note François un touriste belge de passage à Lambaréné avec son fils et sa belle-fille. Dans ce petit appartement où tout était réduit au minimum, la chambre d'Hélène Schweitzer-Bresslau, ardent promoteur de son mari, est meublée d'un lit une place avec un coin toilette, un broc à eau, un fauteuil et une table. Dans la pièce centrale, un salon bibliothèque étroit, un orgue constitue l'unique élément de détente. Attenante, la chambre du docteur est meublée aussi sobrement que celle de son épouse avec la célèbre petite table de travail et la lampe tempête.»C'est là que le docteur travaillait tard le soir», commente laconiquement la guide devant quelques touristes impressionnés par cette installation sans fioritures, avant de diriger la visite vers le «dortoir des infirmières», à l'autre bout de la maison. Dans ce «dortoir», désormais réservé au conseil d'administration de la Fondation internationale de l'hôpital, est exposée l'«épopée» de l'hôpital. Les touristes sont venus de Belgique, de France de l'Est (et d'Alsace en particulier, la région d'origine du docteur). «Nous avons voulu cette année passer des vacances différentes. Des amis habitant Libreville (à 230 km), nous ont dit que la forêt gabonaise était impressionnante et nous nous sommes toujours intéressés à l'oeuvre du docteur», affirment Joëlle, professeur de français à Strasbourg, et son mari. Pour d'autres touristes, c'est l'aspect découverte de la forêt équatoriale, le deuxième poumon de la Terre après l'Amazonie, qui a enlevé la décision de venir au Gabon. Le pays, couvert aux 4/5 de forêt, a inspiré à Albert Schweitzer «A l'orée de la forêt vierge», un livre de récits et de réflexions sur sa vie de médecin dans la région. «En alliant la découverte de la forêt et des explorations en pirogue, nous avons aussi voulu connaître Lambaréné et son hôpital», note un touriste de Nancy (est de la France). La direction de l'hôpital estime que 3.000 à 4.000 touristes passent chaque année par Lambaréné, attirés par l'oeuvre du docteur. Celui-ci repose en contrebas de sa maison, près du fleuve, dans un simple carré avec des compagnons de son aventure. A côté de lui son épouse, décédée en 1979 à Zurich (Suisse) et dont les cendres ont été ramenées à Lambaréné. Quelques mètres au-dessus, un magnifique pélican, l'animal mascotte du docteur, regarde avec détachement ces touristes heureux de le photographier. La case du célèbre docteur Albert Schweitzer à Lambaréné, au bord du fleuve Ogooué au coeur de la forêt équatoriale gabonaise, attire toujours du monde. Adossé à une colline s'étalant en pente douce vers le fleuve majestueux, l'hôpital d'Albert Schweitzer, désormais agrandi et modernisé, a gardé ses anciens bâtiments et surtout la maison du docteur et de sa femme Hélène Schweitzer-Bresslau, indissociable de l'oeuvre du philosophe-médecin-théologien protestant. Le prix Nobel de la Paix (1952) avait débarqué en pirogue pour la première fois en 1913 à Lambaréné. Dans cette bâtisse, en bois, longue et rectangulaire, la vie du patricien, consacrée à la solidarité humaine «pour un monde meilleur», interpelle le visiteur par l'austerité qui se dégage des trois pièces en enfilade, désormais «musée». Il y a vécu au cours de quatorze séjours, parfois de plusieurs années, avant d'y mourir en 1965 à 90 ans. «C'est toujours émouvant de voir qu'un homme d'envergure intellectuelle, reconnu de son vivant comme une personnalité de premier plan, ait pu vivre dans l'austérité et presque le dénuement», note François un touriste belge de passage à Lambaréné avec son fils et sa belle-fille. Dans ce petit appartement où tout était réduit au minimum, la chambre d'Hélène Schweitzer-Bresslau, ardent promoteur de son mari, est meublée d'un lit une place avec un coin toilette, un broc à eau, un fauteuil et une table. Dans la pièce centrale, un salon bibliothèque étroit, un orgue constitue l'unique élément de détente. Attenante, la chambre du docteur est meublée aussi sobrement que celle de son épouse avec la célèbre petite table de travail et la lampe tempête.»C'est là que le docteur travaillait tard le soir», commente laconiquement la guide devant quelques touristes impressionnés par cette installation sans fioritures, avant de diriger la visite vers le «dortoir des infirmières», à l'autre bout de la maison. Dans ce «dortoir», désormais réservé au conseil d'administration de la Fondation internationale de l'hôpital, est exposée l'«épopée» de l'hôpital. Les touristes sont venus de Belgique, de France de l'Est (et d'Alsace en particulier, la région d'origine du docteur). «Nous avons voulu cette année passer des vacances différentes. Des amis habitant Libreville (à 230 km), nous ont dit que la forêt gabonaise était impressionnante et nous nous sommes toujours intéressés à l'oeuvre du docteur», affirment Joëlle, professeur de français à Strasbourg, et son mari. Pour d'autres touristes, c'est l'aspect découverte de la forêt équatoriale, le deuxième poumon de la Terre après l'Amazonie, qui a enlevé la décision de venir au Gabon. Le pays, couvert aux 4/5 de forêt, a inspiré à Albert Schweitzer «A l'orée de la forêt vierge», un livre de récits et de réflexions sur sa vie de médecin dans la région. «En alliant la découverte de la forêt et des explorations en pirogue, nous avons aussi voulu connaître Lambaréné et son hôpital», note un touriste de Nancy (est de la France). La direction de l'hôpital estime que 3.000 à 4.000 touristes passent chaque année par Lambaréné, attirés par l'oeuvre du docteur. Celui-ci repose en contrebas de sa maison, près du fleuve, dans un simple carré avec des compagnons de son aventure. A côté de lui son épouse, décédée en 1979 à Zurich (Suisse) et dont les cendres ont été ramenées à Lambaréné. Quelques mètres au-dessus, un magnifique pélican, l'animal mascotte du docteur, regarde avec détachement ces touristes heureux de le photographier.