En comparant le président géorgien à Saddam Hussein, Vladimir Poutine adresse un message aux américains. En répétant que la Russie n'aurait jamais de rôle passif pour tout ce qui concerne le Caucase, le président russe, Medvedev adresse aussi un message à Washington et à Bruxelles. C'est aussi toute l'étendue d'un conflit qui de toute évidence dépasse largement le cadre des territoires sud-Ossète et abkhaze. En comparant le président géorgien à Saddam Hussein, Vladimir Poutine adresse un message aux américains. En répétant que la Russie n'aurait jamais de rôle passif pour tout ce qui concerne le Caucase, le président russe, Medvedev adresse aussi un message à Washington et à Bruxelles. C'est aussi toute l'étendue d'un conflit qui de toute évidence dépasse largement le cadre des territoires sud-Ossète et abkhaze. C'est pratiquement toute la sous région caucasienne qui est désormais sous l'emprise du chaud et du froid simultanés ou successifs auquel s'adonnent les responsables politiques directement ou indirectement concernés par la crise ouverte entre la Géorgie et l'Ossétie du sud d'une part, et la Géorgie, la Russie mais aussi l'Abkhazie qui a ouvert, il y a deux jours, un deuxième front, d'autre part. Tbilissi qui demandait un cessez le feu immédiat et l'ouverture de pourparlers avec Moscou vient de nouveau de faire parler les armes en bombardant le territoire Sud Ossète. Ceci a été fait pratiquement au moment où le ministre français des affaires étrangères, dont le pays assure la présidence tournante de l'Union européenne, venait de se mettre d'accord avec le président géorgien sur un plan en trois points qu'il devait également présenter hier après midi au président russe, Dmitri Medvedev. Au moment également où Medvedev annonçait la fin d'une grande partie de « l'opération de maintien de la paix des forces russes.» Tchinkvali, la capitale sud-Ossète étant «sous contrôle du contingent renforcé russe.» De leur coté, les abkhazes, craignant de devoir subir le même sort que les sud Ossètes avaient déjà ouvert un deuxième front contre les forces géorgiennes qui, on le sait, bénéficient depuis deux jours du renfort des éléments du contingent jusque là basé en Irak dans le cadre de la coalition internationale. Ce sont les américains qui ont facilité l'opération de transport de ces troupes et de leurs équipements. Ce qui a fait dire au premier ministre russe, Vladimir Poutine que Washington « gène » les efforts entrepris par Moscou dans le cadre de la protection des populations sud Ossètes. Au plan des efforts mais aussi des pressions occidentales, et outre les mises en garde adressées à Moscou autant par la Maison Blanche que par l'Union européenne, lui enjoignant d'œuvrer à la stabilisation de la situation au risque de voir « les relations bilatérales sérieusement affectées », ce sont tour à tour, Bernard Kouchner puis le ministre suédois des affaires étrangères, Carl Bildt, au nom du Conseil de l'Europe, qui ont été dépêchés successivement à Tbilissi et à Moscou. Les ministres des affaires étrangères du G7 ne sont pas en reste puisqu'il viennent de demander à la Russie de veiller à «respecter, l'intégrité du territoire géorgien» par notamment «un cessez le feu immédiat.» On rappelle aussi que ce point jugé primordial par les occidentaux est l'un des trois points contenus dans l'offre de paix des médiateurs de l'Union européenne. A savoir, le respect de l'intégrité territoriale de la Géorgie, la cessation des hostilités et le retour à la situation qui prévalait avant le début du conflit. De son coté, le CICR a rendu public un communiqué dans lequel il s'alarme d'une situation qu' «il juge catastrophique» malgré l'accord déjà intervenu entre russes et géorgiens pour l'établissement de couloirs humanitaires visant à protéger les populations civiles. Coté Nations Unies, on sait que la cacophonie totale a régné durant les deux heures qu'a duré la dernière réunion extraordinaire du Conseil de sécurité et certains observateurs ayant même fait remarquer que l'ambiance qui y a régné rappelait par bien des aspects le temps de la guerre froide. Et lorsque le président russe déclarait le plus officiellement du monde qu'il ne fallait pas s'attendre à voir la Russie adopter une attitude passive pour tout ce qui concerne le Caucase, nul doute ne subsiste quant aux véritables raisons et objectifs ayant justifié la décision prise par Moscou dans la matinée de jeudi passé, à la veille de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques. Enfin, et toujours dans l'après midi d'hier, on apprenait que le représentant permanent de la Russie à l'OTAN, Dmitri Rogozi, proposait une réunion extraordinaire OTAN/Russie dans les plus brefs délais. C'est pratiquement toute la sous région caucasienne qui est désormais sous l'emprise du chaud et du froid simultanés ou successifs auquel s'adonnent les responsables politiques directement ou indirectement concernés par la crise ouverte entre la Géorgie et l'Ossétie du sud d'une part, et la Géorgie, la Russie mais aussi l'Abkhazie qui a ouvert, il y a deux jours, un deuxième front, d'autre part. Tbilissi qui demandait un cessez le feu immédiat et l'ouverture de pourparlers avec Moscou vient de nouveau de faire parler les armes en bombardant le territoire Sud Ossète. Ceci a été fait pratiquement au moment où le ministre français des affaires étrangères, dont le pays assure la présidence tournante de l'Union européenne, venait de se mettre d'accord avec le président géorgien sur un plan en trois points qu'il devait également présenter hier après midi au président russe, Dmitri Medvedev. Au moment également où Medvedev annonçait la fin d'une grande partie de « l'opération de maintien de la paix des forces russes.» Tchinkvali, la capitale sud-Ossète étant «sous contrôle du contingent renforcé russe.» De leur coté, les abkhazes, craignant de devoir subir le même sort que les sud Ossètes avaient déjà ouvert un deuxième front contre les forces géorgiennes qui, on le sait, bénéficient depuis deux jours du renfort des éléments du contingent jusque là basé en Irak dans le cadre de la coalition internationale. Ce sont les américains qui ont facilité l'opération de transport de ces troupes et de leurs équipements. Ce qui a fait dire au premier ministre russe, Vladimir Poutine que Washington « gène » les efforts entrepris par Moscou dans le cadre de la protection des populations sud Ossètes. Au plan des efforts mais aussi des pressions occidentales, et outre les mises en garde adressées à Moscou autant par la Maison Blanche que par l'Union européenne, lui enjoignant d'œuvrer à la stabilisation de la situation au risque de voir « les relations bilatérales sérieusement affectées », ce sont tour à tour, Bernard Kouchner puis le ministre suédois des affaires étrangères, Carl Bildt, au nom du Conseil de l'Europe, qui ont été dépêchés successivement à Tbilissi et à Moscou. Les ministres des affaires étrangères du G7 ne sont pas en reste puisqu'il viennent de demander à la Russie de veiller à «respecter, l'intégrité du territoire géorgien» par notamment «un cessez le feu immédiat.» On rappelle aussi que ce point jugé primordial par les occidentaux est l'un des trois points contenus dans l'offre de paix des médiateurs de l'Union européenne. A savoir, le respect de l'intégrité territoriale de la Géorgie, la cessation des hostilités et le retour à la situation qui prévalait avant le début du conflit. De son coté, le CICR a rendu public un communiqué dans lequel il s'alarme d'une situation qu' «il juge catastrophique» malgré l'accord déjà intervenu entre russes et géorgiens pour l'établissement de couloirs humanitaires visant à protéger les populations civiles. Coté Nations Unies, on sait que la cacophonie totale a régné durant les deux heures qu'a duré la dernière réunion extraordinaire du Conseil de sécurité et certains observateurs ayant même fait remarquer que l'ambiance qui y a régné rappelait par bien des aspects le temps de la guerre froide. Et lorsque le président russe déclarait le plus officiellement du monde qu'il ne fallait pas s'attendre à voir la Russie adopter une attitude passive pour tout ce qui concerne le Caucase, nul doute ne subsiste quant aux véritables raisons et objectifs ayant justifié la décision prise par Moscou dans la matinée de jeudi passé, à la veille de la cérémonie d'ouverture des Jeux olympiques. Enfin, et toujours dans l'après midi d'hier, on apprenait que le représentant permanent de la Russie à l'OTAN, Dmitri Rogozi, proposait une réunion extraordinaire OTAN/Russie dans les plus brefs délais.