«Vous avez besoin d'une DJ femme pour fêter vos mariages musulmans, n'hésitez pas à me contacter». Telle est l'annonce publiée sur Internet par une jeune femme âgée de 34 ans qui exerce depuis près de cinq ans comme DJ. Cependant, là il ne s'agit point d'un DJ classique. «Vous avez besoin d'une DJ femme pour fêter vos mariages musulmans, n'hésitez pas à me contacter». Telle est l'annonce publiée sur Internet par une jeune femme âgée de 34 ans qui exerce depuis près de cinq ans comme DJ. Cependant, là il ne s'agit point d'un DJ classique. La jeune femme, grande de taille, plutôt belle, voilée est venue se joindre à la nouvelle vogue de DJ religieux ou islamiques qui célèbrent depuis quelques années les cérémonies de mariage. La DJ déclare avoir un programme bien chargé cet été. «Il ne passe pas une semaine sans que j'anime des mariages, des circoncisions ou des fiançailles. La majorité de mes clients sont des familles conservatrices, réservées qui refusent d'animer leur mariage en faisant appel aux DJ classiques. Ces derniers sont accusés de choisir des chansons qui ne peuvent être écoutées en famille » Nouvelle tendance née d'une alliance entre un désir de modernité et un penchant vers la religiosité, les DJ islamiques ont le vent en poupe aujourd'hui. Ils tiennent leur renommée de l'engouement particulier que manifestent les familles algériennes à leur égard, notamment celles conformistes qui tiennent à donner une touche de bonheur et de joie à leur mariage en faisant appel au Disk Jockey. Aujourd'hui, sachant que beaucoup de conformistes refusent de célébrer leurs fêtes de mariage par la musique, de nombreuses personnes ont opté pour de nouveaux prestataires de services qui garantissent le déroulement de la fête dans le bonheur et la joie toute en conservant le caractère traditionaliste de la famille. A ce propos, Mr Mohamed, gérant de la salle des fêtes Ahlem, indique que « ces dernières années beaucoup de familles célèbrent leur fêtes en recourant aux DJ islamiques. Ces derniers choisissent des chants religieux qui s'accompagnent de rythmes algériens dansant. Ce qui ajoutent à la fête un air de bonheur». Cette nouvelle tendance témoigne, de l'avis de nombreux observateurs, de la vague de religiosité qui a gagné la société algérienne au cours de la dernière décennie. Pour Mme Saïfi, sociologue, « ce phénomène a connu une grande expansion après les années quatre-vingt-dix. Les traumatismes vécues lors de la décennie noire ont emmené beaucoup de personnes à se tourner vers le côté spirituel, religieux comme pour chercher refuge d'un vécu effrayant». Alors que les chansons religieuses utilisées pour célébrer les cérémonies de mariage étaient pour la majorité orientales, une touche algérienne a été ajoutée. Dans ce sens, Mme Radia, DJ islamique depuis cinq ans affirme que «les chants religieux utilisés dans les fêtes aujourd'hui sont aujourd'hui produits au rythme chaouï, raï, algérois et même kabyle. Partant de ma propre expérience, je peux confirmer que ce type de chansons connaît un retentissement favorable auprès des familles algérienne». L'on apprend auprès de quelques DJ islamiques que les chants religieux utilisent comme unique instrument musical le tambourin et les prix qu'exigent les DJ varient entre 10.000 et 15.000 DA. A son tour, Mohamed, vendeur de CD religieux à Bab El Oued affirme que le taux de vente des CD de chants religieux a largement augmenté en quelques années. Cet été, il a vendu plus de 1.000 CD. Le commerçant affirme que les clients qui arrivent à son magasin disent vouloir acheter le dernier CD de chants religieux pour animer leur cérémonie de mariage. «Nombre de mes clients conservateurs qui refusent de recourir à la musique, préfèrent ce type de chants religieux. En ce sens, ce genre de CD n'utilise que le tambourin et ajoute une touche assurée de bonheur à la fête », déclare-t-il. Khansaê, Rayhane, ou Kaouther, sont des groupes musicaux religieux qui répondent aujourd'hui à la demande croissante des familles algérienne. De l'avis de nombreux clients, ces DJ offrent la chance d'ajouter une touche de modernité et de bonheur sans trop s'éloigner des instructions de l'Islam. Par ailleurs, il est à noter, aujourd'hui qu'il existe même des salles de fêtes qui se spécialisent dans les DJ islamiques comme la salle El Zehour qui est largement fréquentée par une clientèle conservatrice. Le DJ islamique reste aujourd'hui une alternative pour les familles traditionalistes et est en passe de concurrencer le DJ classique vu le nombre de ses clients. La jeune femme, grande de taille, plutôt belle, voilée est venue se joindre à la nouvelle vogue de DJ religieux ou islamiques qui célèbrent depuis quelques années les cérémonies de mariage. La DJ déclare avoir un programme bien chargé cet été. «Il ne passe pas une semaine sans que j'anime des mariages, des circoncisions ou des fiançailles. La majorité de mes clients sont des familles conservatrices, réservées qui refusent d'animer leur mariage en faisant appel aux DJ classiques. Ces derniers sont accusés de choisir des chansons qui ne peuvent être écoutées en famille » Nouvelle tendance née d'une alliance entre un désir de modernité et un penchant vers la religiosité, les DJ islamiques ont le vent en poupe aujourd'hui. Ils tiennent leur renommée de l'engouement particulier que manifestent les familles algériennes à leur égard, notamment celles conformistes qui tiennent à donner une touche de bonheur et de joie à leur mariage en faisant appel au Disk Jockey. Aujourd'hui, sachant que beaucoup de conformistes refusent de célébrer leurs fêtes de mariage par la musique, de nombreuses personnes ont opté pour de nouveaux prestataires de services qui garantissent le déroulement de la fête dans le bonheur et la joie toute en conservant le caractère traditionaliste de la famille. A ce propos, Mr Mohamed, gérant de la salle des fêtes Ahlem, indique que « ces dernières années beaucoup de familles célèbrent leur fêtes en recourant aux DJ islamiques. Ces derniers choisissent des chants religieux qui s'accompagnent de rythmes algériens dansant. Ce qui ajoutent à la fête un air de bonheur». Cette nouvelle tendance témoigne, de l'avis de nombreux observateurs, de la vague de religiosité qui a gagné la société algérienne au cours de la dernière décennie. Pour Mme Saïfi, sociologue, « ce phénomène a connu une grande expansion après les années quatre-vingt-dix. Les traumatismes vécues lors de la décennie noire ont emmené beaucoup de personnes à se tourner vers le côté spirituel, religieux comme pour chercher refuge d'un vécu effrayant». Alors que les chansons religieuses utilisées pour célébrer les cérémonies de mariage étaient pour la majorité orientales, une touche algérienne a été ajoutée. Dans ce sens, Mme Radia, DJ islamique depuis cinq ans affirme que «les chants religieux utilisés dans les fêtes aujourd'hui sont aujourd'hui produits au rythme chaouï, raï, algérois et même kabyle. Partant de ma propre expérience, je peux confirmer que ce type de chansons connaît un retentissement favorable auprès des familles algérienne». L'on apprend auprès de quelques DJ islamiques que les chants religieux utilisent comme unique instrument musical le tambourin et les prix qu'exigent les DJ varient entre 10.000 et 15.000 DA. A son tour, Mohamed, vendeur de CD religieux à Bab El Oued affirme que le taux de vente des CD de chants religieux a largement augmenté en quelques années. Cet été, il a vendu plus de 1.000 CD. Le commerçant affirme que les clients qui arrivent à son magasin disent vouloir acheter le dernier CD de chants religieux pour animer leur cérémonie de mariage. «Nombre de mes clients conservateurs qui refusent de recourir à la musique, préfèrent ce type de chants religieux. En ce sens, ce genre de CD n'utilise que le tambourin et ajoute une touche assurée de bonheur à la fête », déclare-t-il. Khansaê, Rayhane, ou Kaouther, sont des groupes musicaux religieux qui répondent aujourd'hui à la demande croissante des familles algérienne. De l'avis de nombreux clients, ces DJ offrent la chance d'ajouter une touche de modernité et de bonheur sans trop s'éloigner des instructions de l'Islam. Par ailleurs, il est à noter, aujourd'hui qu'il existe même des salles de fêtes qui se spécialisent dans les DJ islamiques comme la salle El Zehour qui est largement fréquentée par une clientèle conservatrice. Le DJ islamique reste aujourd'hui une alternative pour les familles traditionalistes et est en passe de concurrencer le DJ classique vu le nombre de ses clients.