Les critiques dont a fait, et fait encore, l'objet la réforme de l'Education nationale, initiée par le président de la République, ne semblent guère perturber la sérénité des pouvoirs publics. Et en dépit des mouvements de protestation nés au lendemain de l'application de cette réforme, le ministre de tutelle tout comme le Président, tiennent mordicus à leur politique. Auditionné à son tour, par le président, Boubaker Benbouzid, ministre de l'Education nationale a réitéré sa conviction quant au «progrès sensibles» enregistré par le secteur depuis la mise en œuvre de la réforme du système national d'enseignement. «Les pas déjà franchis sur la voie de la réforme de l'éducation nationale nous ont permis, au cours de cette décennie, de rattraper sensiblement les retards accumulés pendant les années de crise de la décennie écoulée, et d'améliorer aussi le niveau dans tous les domaines, qu'il s 'agisse de la formation des enseignants, ou des programmes ou enfin, des résultats aux examens pédagogiques» fera remarquer pour sa part, le Chef de l'Etat, à l'issue d'un long exposé de M. Benbouzid, énumérant les avancées réalisées dans son secteur. Pour corroborer les propos du ministre, cela s'est concrétisé au niveau de la révision des programmes d'enseignement. Cette opération a jusqu'ici touché 185 programmes, dont 134 viennent en outre de faire l'objet d'un allègement. Ces programmes allégés couvrent les trois cycles d'enseignement et ont connu des réductions de volume, allant de 3 heures par semaine dans le primaire, à une heure au niveau de certaines filières du cycle secondaire. Mais faut-il rappeler que l'allègement des programmes n'a eu lieu qu'après une grève des élèves qui aura durée 15 jours en début de l'année scolaire précédente ! En outre, toujours selon le ministre, la vacation unique a été généralisée dans le cycle primaire, accompagnée d'une réduction de la séance de cours à 45 minutes, et de la libération du jeudi pour les élèves, tout en consacrant cette journée à la formation des enseignants. Les manuels scolaires ont également été profondément révisés. Cette opération, qui a touché 151 titres, est soumise au contrôle de commissions spécialisées installées au niveau de l'Institut national de recherche en éducation. Pour Benbouzid, la réforme de l'Education Nationale se reflète également dans des indicateurs probants dont il ne manquera pas d'exposer les chiffres révélateurs. Toutefois, le président Bouteflika reconnaît, par ailleurs, qu'«il reste que tous ces progrès en appellent nécessairement d'autres, car l'école demeure la pierre angulaire du développement et de l'avenir du pays». Le président dira dans la foulée que «l'Algérie s'est désormais libérée de la dépendance financière. Elle a aussi très largement rétabli la sécurité à travers le territoire. Mais notre pays souffre encore d'autres maux légués par la crise, dont l'incivisme et de multiples autres dévoiements, qui perturbent l'harmonie sociale et retardent nos efforts de développement. Face à ces difficultés, différentes solutions sont envisagées, mais la plus perspicace reste incontestablement l'éducation, le civisme et l'esprit de citoyenneté, trois missions dans lesquelles, l'école doit s'investir davantage». Les critiques dont a fait, et fait encore, l'objet la réforme de l'Education nationale, initiée par le président de la République, ne semblent guère perturber la sérénité des pouvoirs publics. Et en dépit des mouvements de protestation nés au lendemain de l'application de cette réforme, le ministre de tutelle tout comme le Président, tiennent mordicus à leur politique. Auditionné à son tour, par le président, Boubaker Benbouzid, ministre de l'Education nationale a réitéré sa conviction quant au «progrès sensibles» enregistré par le secteur depuis la mise en œuvre de la réforme du système national d'enseignement. «Les pas déjà franchis sur la voie de la réforme de l'éducation nationale nous ont permis, au cours de cette décennie, de rattraper sensiblement les retards accumulés pendant les années de crise de la décennie écoulée, et d'améliorer aussi le niveau dans tous les domaines, qu'il s 'agisse de la formation des enseignants, ou des programmes ou enfin, des résultats aux examens pédagogiques» fera remarquer pour sa part, le Chef de l'Etat, à l'issue d'un long exposé de M. Benbouzid, énumérant les avancées réalisées dans son secteur. Pour corroborer les propos du ministre, cela s'est concrétisé au niveau de la révision des programmes d'enseignement. Cette opération a jusqu'ici touché 185 programmes, dont 134 viennent en outre de faire l'objet d'un allègement. Ces programmes allégés couvrent les trois cycles d'enseignement et ont connu des réductions de volume, allant de 3 heures par semaine dans le primaire, à une heure au niveau de certaines filières du cycle secondaire. Mais faut-il rappeler que l'allègement des programmes n'a eu lieu qu'après une grève des élèves qui aura durée 15 jours en début de l'année scolaire précédente ! En outre, toujours selon le ministre, la vacation unique a été généralisée dans le cycle primaire, accompagnée d'une réduction de la séance de cours à 45 minutes, et de la libération du jeudi pour les élèves, tout en consacrant cette journée à la formation des enseignants. Les manuels scolaires ont également été profondément révisés. Cette opération, qui a touché 151 titres, est soumise au contrôle de commissions spécialisées installées au niveau de l'Institut national de recherche en éducation. Pour Benbouzid, la réforme de l'Education Nationale se reflète également dans des indicateurs probants dont il ne manquera pas d'exposer les chiffres révélateurs. Toutefois, le président Bouteflika reconnaît, par ailleurs, qu'«il reste que tous ces progrès en appellent nécessairement d'autres, car l'école demeure la pierre angulaire du développement et de l'avenir du pays». Le président dira dans la foulée que «l'Algérie s'est désormais libérée de la dépendance financière. Elle a aussi très largement rétabli la sécurité à travers le territoire. Mais notre pays souffre encore d'autres maux légués par la crise, dont l'incivisme et de multiples autres dévoiements, qui perturbent l'harmonie sociale et retardent nos efforts de développement. Face à ces difficultés, différentes solutions sont envisagées, mais la plus perspicace reste incontestablement l'éducation, le civisme et l'esprit de citoyenneté, trois missions dans lesquelles, l'école doit s'investir davantage».