Tôt dans la matinée d'hier, 229.352 élèves ont pénétré les classes des différents établissements scolaires de la wilaya de Blida. Parmi ce nombre, près de 18.000 élèves connaîtront l'école pour la 1re fois et 10.700 autres élèves seront en classes préparatoires. Selon la direction de l'éducation de Blida, ce chiffre a augmenté par rapport à l'année dernière avec la création de 24 nouvelles classes sur le territoire de la wilaya. Que ce soit pour les parents ou pour l'administration, cette rentée scolaire s'annonce difficile mais pas impossible. Dans le tourbillon des dépenses causées par la coïncidence cette année du mois de Ramadhan avec la rentrée sociale, les parents perdent la tête. «Avec les énormes dépenses et mon maigre salaire qui ne dépasse pas les 17.000 DA, j'ai vraiment le vertige. La fièvre des prix concerne toutes les denrées, les fruits et légumes, les affaires scolaires, les tabliers, les vêtements, les cartables», nous dira un parent d'élève rencontré près d'une école primaire à Blida. Signalons que les prix des tabliers oscillent entre 250 et 800 DA, ceux des cartables entre 500 et 1.500 DA, sans compter les fournitures scolaires dont le prix peut dépasser les 4.500 DA pour les lycéens et 2.000 DA pour les écoliers. Quant aux autorités locales, elles ont pris des dispositions il y a quelques mois afin de faire face à cet événement. Parmi ces dernières, des projets de six écoles primaires (non encore achevées), extension de 157 classes dont 108 au CEM et 49 au primaire, 13 nouveaux restaurants, 21 CEM et trois nouvelles salles de sport dans les lycées. La non-livraison de ces projets qui sont d'une grande nécessité pour le secteur de l'éducation est due essentiellement à la flambée des prix des matériaux de construction. Suite à ce retard, un déficit en matière de places et une surcharge seront enregistrés, d'où l'obligation d'y remédier par des solutions « provisoires » telles que l'utilisation de quelques salles appartenant à des écoles primaires, si ce n'est leur totalité et utiliser le système de cours à deux temps. Le wali de Blida, lors de la visite d'un chantier d'une cantine scolaire à Beni Tamou, nous affirmera qu'il n'y aura pas de retard et que les projets seront remis dans les plus brefs délais. Mis à part la surcharge dans les CEM, le livre scolaire connaîtra des perturbations dans des matières telles que la physique pour les 1re AS et les livres de philosophie pour les 2e AS. Selon le directeur de l'éducation, Bel Allia Douma, ce manque sera réglé incessamment. En matière de santé scolaire, les objectifs de cette année sont multiples dont essentiellement le suivi rigoureux des maladies chroniques, le dépistage des cas de scoliose, et surtout assurer une vaccination et une couverture à 100% des classes dans le cadre des programmes de santé bucco-dentaire ainsi que la création d'une unité de dépistage scolaire dans chaque EPSP. Quant au sport scolaire, cinq CEM ont été choisis pour abriter des classes sportives. Sur le fil des 4 années moyennes, les élèves sportifs, dont l'emploi du temps sera aménagé de manière à consacrer la matinée aux cours et l'après-midi aux activités sportives, seront orientés après la fin de leur cursus d'études au lycée sportif. Tôt dans la matinée d'hier, 229.352 élèves ont pénétré les classes des différents établissements scolaires de la wilaya de Blida. Parmi ce nombre, près de 18.000 élèves connaîtront l'école pour la 1re fois et 10.700 autres élèves seront en classes préparatoires. Selon la direction de l'éducation de Blida, ce chiffre a augmenté par rapport à l'année dernière avec la création de 24 nouvelles classes sur le territoire de la wilaya. Que ce soit pour les parents ou pour l'administration, cette rentée scolaire s'annonce difficile mais pas impossible. Dans le tourbillon des dépenses causées par la coïncidence cette année du mois de Ramadhan avec la rentrée sociale, les parents perdent la tête. «Avec les énormes dépenses et mon maigre salaire qui ne dépasse pas les 17.000 DA, j'ai vraiment le vertige. La fièvre des prix concerne toutes les denrées, les fruits et légumes, les affaires scolaires, les tabliers, les vêtements, les cartables», nous dira un parent d'élève rencontré près d'une école primaire à Blida. Signalons que les prix des tabliers oscillent entre 250 et 800 DA, ceux des cartables entre 500 et 1.500 DA, sans compter les fournitures scolaires dont le prix peut dépasser les 4.500 DA pour les lycéens et 2.000 DA pour les écoliers. Quant aux autorités locales, elles ont pris des dispositions il y a quelques mois afin de faire face à cet événement. Parmi ces dernières, des projets de six écoles primaires (non encore achevées), extension de 157 classes dont 108 au CEM et 49 au primaire, 13 nouveaux restaurants, 21 CEM et trois nouvelles salles de sport dans les lycées. La non-livraison de ces projets qui sont d'une grande nécessité pour le secteur de l'éducation est due essentiellement à la flambée des prix des matériaux de construction. Suite à ce retard, un déficit en matière de places et une surcharge seront enregistrés, d'où l'obligation d'y remédier par des solutions « provisoires » telles que l'utilisation de quelques salles appartenant à des écoles primaires, si ce n'est leur totalité et utiliser le système de cours à deux temps. Le wali de Blida, lors de la visite d'un chantier d'une cantine scolaire à Beni Tamou, nous affirmera qu'il n'y aura pas de retard et que les projets seront remis dans les plus brefs délais. Mis à part la surcharge dans les CEM, le livre scolaire connaîtra des perturbations dans des matières telles que la physique pour les 1re AS et les livres de philosophie pour les 2e AS. Selon le directeur de l'éducation, Bel Allia Douma, ce manque sera réglé incessamment. En matière de santé scolaire, les objectifs de cette année sont multiples dont essentiellement le suivi rigoureux des maladies chroniques, le dépistage des cas de scoliose, et surtout assurer une vaccination et une couverture à 100% des classes dans le cadre des programmes de santé bucco-dentaire ainsi que la création d'une unité de dépistage scolaire dans chaque EPSP. Quant au sport scolaire, cinq CEM ont été choisis pour abriter des classes sportives. Sur le fil des 4 années moyennes, les élèves sportifs, dont l'emploi du temps sera aménagé de manière à consacrer la matinée aux cours et l'après-midi aux activités sportives, seront orientés après la fin de leur cursus d'études au lycée sportif.