Des scientifiques de l'Université de Leeds ont mis au point une technique élaborée qui pourrait éviter les problèmes de rejet de greffes de type xénogéniques (greffon provenant d'un tissu or organe animal et transplanté chez l'Homme). Les résultats, bien qu'encore précoces, sont encourageants et pourraient révolutionner la chirurgie des transplantations. Les techniques de chirurgie traditionnelles, qui permettent depuis plusieurs années d'utiliser certaines parties d'organes provenant d'animaux pour procéder à des greffes chez l'Homme, présentent des risques de rejet non négligeables. De plus, même quand ces opérations s'avèrent être un succès, les greffons (comme par exemple une valve du coeur) d'une part sont reconnus par l'organisme hôte comme corps étrangers, et d'autre part leur développement est arrêté. Cette dernière caractéristique pose de véritables problèmes notamment lors de transplantations chez l'enfant, chez qui l'opération doit être renouvelée (et le greffon remplacé) tous les dix ans environ (ce qui représente en moyenne la durée de vie du greffon au sein de l'organisme hôte). La technique mise au point par les scientifiques, bien que très peu détaillée pour garder le secret, consiste à traiter le transplant xénogénique de façon à éliminer les cellules qui le composent par une série de traitements chimiques, puis à lui faire subir plusieurs cycles de congélation/décongélation et d'ultrasons. La structure restante, sans cellule, est alors dépourvue des facteurs du système immunitaire sans lesquels il ne peut informer l'organisme hôte qu'il est un corps étranger. L'hôte ne déclenche donc pas la cascade d'événements immunologiques qui l'attaqueraient et tenteraient de le détruire. Le deuxième avantage très important de cette technique provient du fait que la structure se comporte à l'image d'un maillage sur lequel les cellules de l'organisme hôte viennent grandir et se multiplier. Ceci pourrait se révéler extrêmement important chez des jeunes enfants, car la création de nouvelles cellules permettrait à l'organe de continuer à se développer avec l'individu : l'opération ne consisterait alors plus simplement à apposer une «rustine» mais à réparer le dommage initial. Les scientifiques ont créé une compagnie nommé Tissue Regenix, qui travaille en collaboration avec les services de transplantations et du sang du National Health Service, pour mettre au point des techniques qui leur permettront de développer de nouvelles valves de coeur pour enfants. Ils ont déjà pu démontrer l'efficacité de la preuve de concept de la technique avec des vaisseaux sanguins et des valves de coeur, et travaillent actuellement à développer des greffons de ligaments, de tendons, de cartilages et de vessies. Des scientifiques de l'Université de Leeds ont mis au point une technique élaborée qui pourrait éviter les problèmes de rejet de greffes de type xénogéniques (greffon provenant d'un tissu or organe animal et transplanté chez l'Homme). Les résultats, bien qu'encore précoces, sont encourageants et pourraient révolutionner la chirurgie des transplantations. Les techniques de chirurgie traditionnelles, qui permettent depuis plusieurs années d'utiliser certaines parties d'organes provenant d'animaux pour procéder à des greffes chez l'Homme, présentent des risques de rejet non négligeables. De plus, même quand ces opérations s'avèrent être un succès, les greffons (comme par exemple une valve du coeur) d'une part sont reconnus par l'organisme hôte comme corps étrangers, et d'autre part leur développement est arrêté. Cette dernière caractéristique pose de véritables problèmes notamment lors de transplantations chez l'enfant, chez qui l'opération doit être renouvelée (et le greffon remplacé) tous les dix ans environ (ce qui représente en moyenne la durée de vie du greffon au sein de l'organisme hôte). La technique mise au point par les scientifiques, bien que très peu détaillée pour garder le secret, consiste à traiter le transplant xénogénique de façon à éliminer les cellules qui le composent par une série de traitements chimiques, puis à lui faire subir plusieurs cycles de congélation/décongélation et d'ultrasons. La structure restante, sans cellule, est alors dépourvue des facteurs du système immunitaire sans lesquels il ne peut informer l'organisme hôte qu'il est un corps étranger. L'hôte ne déclenche donc pas la cascade d'événements immunologiques qui l'attaqueraient et tenteraient de le détruire. Le deuxième avantage très important de cette technique provient du fait que la structure se comporte à l'image d'un maillage sur lequel les cellules de l'organisme hôte viennent grandir et se multiplier. Ceci pourrait se révéler extrêmement important chez des jeunes enfants, car la création de nouvelles cellules permettrait à l'organe de continuer à se développer avec l'individu : l'opération ne consisterait alors plus simplement à apposer une «rustine» mais à réparer le dommage initial. Les scientifiques ont créé une compagnie nommé Tissue Regenix, qui travaille en collaboration avec les services de transplantations et du sang du National Health Service, pour mettre au point des techniques qui leur permettront de développer de nouvelles valves de coeur pour enfants. Ils ont déjà pu démontrer l'efficacité de la preuve de concept de la technique avec des vaisseaux sanguins et des valves de coeur, et travaillent actuellement à développer des greffons de ligaments, de tendons, de cartilages et de vessies.