Le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) affirme, dans un rapport publié, que les déserts étaient menacés par le réchauffement climatique, la forte demande en eau, le tourisme et la contamination par le sel des sols irrigués. « Le changement climatique affecte déjà les déserts. La température a connu un accroissement de 0,5 à 2 degrés Celsius sur la période 1976-2000 », indique le rapport du PNUE. Selon les estimations du « Rapport sur l'avenir des écosystèmes désertiques de la planète », les températures dans les déserts pourraient augmenter en moyenne de 5 à 7 degrés d'ici à la fin du siècle et plusieurs déserts verront leurs précipitations diminuer de 5 à 15%. Les déserts situés dans les latitudes sud seront plus vulnérables. D'ici à 2100, la majorité des 12 régions désertiques, dont le futur climatique a été modélisé, devra faire face a un climat plus sec avec des précipitations de 10 à 20 % moins fortes, ajoute le rapport. C'est le cas du désert Great Victoria en Australie et du désert du Colorado aux Etats-Unis. Seul le désert de Gobi en Chine verra, d'après les estimations, une augmentation des précipitations allant de 10 à 15 %. Ce sont les zones en marge des déserts ainsi que celles situées dans leurs montagnes, appelées « îlots du ciel », essentielles pour la survie des populations, de la faune, de la flore et pour l'alimentation en eau des zones désertiques, qui sont particulièrement menacées. « Les pays qui ont des déserts risquent non seulement une pénurie, mais pire, un réel appauvrissement des ressources en eau », prévient le PNUE. Le rapport cite notamment le Tchad, l'Iraq, le Niger et la Syrie. « Les réserves en eau des déserts alimentées par de grands fleuves risquent également d'être gravement menacées d'ici 2050» ajoute le PNUE. Il s'agit notamment de la rivière Gariep en Afrique du sud, des fleuves Rio Grande et Colorado en Amérique du Nord, du Tigre et de l'Euphrate dans l'Asie du sud-ouest ainsi que des fleuves Darya et Indus en Asie centrale. « Il y a une multitude d'idées reçues concernant les déserts que ce rapport confirme ou rejette. Loin d'être des terres arides, les déserts apparaissent au contraire comme dynamiques à la fois sur le plan biologique, économique et culturel », a déclaré Shafqat Kakakhel, directeur adjoint du PNUE. Le rapport a été publié à l'occasion de la Journée mondiale de l'environnement qui a pour thème cette année « Déserts et désertification : ne désertez pas les zones arides ! » 2006 est également l'année internationale des Nations Unies dédiée aux déserts et à la désertification. Le Programme des Nations Unies pour l'environnement (PNUE) affirme, dans un rapport publié, que les déserts étaient menacés par le réchauffement climatique, la forte demande en eau, le tourisme et la contamination par le sel des sols irrigués. « Le changement climatique affecte déjà les déserts. La température a connu un accroissement de 0,5 à 2 degrés Celsius sur la période 1976-2000 », indique le rapport du PNUE. Selon les estimations du « Rapport sur l'avenir des écosystèmes désertiques de la planète », les températures dans les déserts pourraient augmenter en moyenne de 5 à 7 degrés d'ici à la fin du siècle et plusieurs déserts verront leurs précipitations diminuer de 5 à 15%. Les déserts situés dans les latitudes sud seront plus vulnérables. D'ici à 2100, la majorité des 12 régions désertiques, dont le futur climatique a été modélisé, devra faire face a un climat plus sec avec des précipitations de 10 à 20 % moins fortes, ajoute le rapport. C'est le cas du désert Great Victoria en Australie et du désert du Colorado aux Etats-Unis. Seul le désert de Gobi en Chine verra, d'après les estimations, une augmentation des précipitations allant de 10 à 15 %. Ce sont les zones en marge des déserts ainsi que celles situées dans leurs montagnes, appelées « îlots du ciel », essentielles pour la survie des populations, de la faune, de la flore et pour l'alimentation en eau des zones désertiques, qui sont particulièrement menacées. « Les pays qui ont des déserts risquent non seulement une pénurie, mais pire, un réel appauvrissement des ressources en eau », prévient le PNUE. Le rapport cite notamment le Tchad, l'Iraq, le Niger et la Syrie. « Les réserves en eau des déserts alimentées par de grands fleuves risquent également d'être gravement menacées d'ici 2050» ajoute le PNUE. Il s'agit notamment de la rivière Gariep en Afrique du sud, des fleuves Rio Grande et Colorado en Amérique du Nord, du Tigre et de l'Euphrate dans l'Asie du sud-ouest ainsi que des fleuves Darya et Indus en Asie centrale. « Il y a une multitude d'idées reçues concernant les déserts que ce rapport confirme ou rejette. Loin d'être des terres arides, les déserts apparaissent au contraire comme dynamiques à la fois sur le plan biologique, économique et culturel », a déclaré Shafqat Kakakhel, directeur adjoint du PNUE. Le rapport a été publié à l'occasion de la Journée mondiale de l'environnement qui a pour thème cette année « Déserts et désertification : ne désertez pas les zones arides ! » 2006 est également l'année internationale des Nations Unies dédiée aux déserts et à la désertification.