Lorsqu'on encaisse deux buts, on a tendance à culpabiliser le bloc défensif d'une équipe. Or, celui des Canaris a été très bon, grâce notamment à un positionnement juste. Il a, néanmoins, été victime de la force mentale de l'ESS et surtout d'un arbitre vicieux et malhonnête, qui a tout fait pour que la JSK ne renverse la situation qui était des plus simples, face à un adversaire très prenable ce jour-là. Lorsqu'on encaisse deux buts, on a tendance à culpabiliser le bloc défensif d'une équipe. Or, celui des Canaris a été très bon, grâce notamment à un positionnement juste. Il a, néanmoins, été victime de la force mentale de l'ESS et surtout d'un arbitre vicieux et malhonnête, qui a tout fait pour que la JSK ne renverse la situation qui était des plus simples, face à un adversaire très prenable ce jour-là. Alors ce fut dur pour les Kabyles qui, la mort dans l'âme, se résignèrent à leur sort scellé par un arbitre libyen ! Se permettre de remodeler le dispositif d'une équipe face à un onze tunisien sur son ground et gagner, c'est un peu la gageure de la JSK à Tunis, lors du rattrapage de la dernière journée de la phase des poules de la coupe de la CAF jouée face à l'Etoile du Sahel. Nous étions quelque peu avertis des intentions de Decastel, mais on était loin de penser que l'arbitre allait causer autant de dégâts à la JSK par deux expulsions et un penalty généreux. «Vous savez, j'ai à ma disposition pratiquement deux joueurs par poste de qualité sensiblement égale ou très rapprochée, aussi, est-il de mon devoir de bien gérer l'ensemble, de garder la motivation de chacun intacte, surtout que nous aurons une saison harassante. Aujourd'hui, tous ceux que j'ai alignés ont convenablement rempli leur mission. Certes, ce fut quelquefois difficile, mais cela fait partie de la manœuvre car à mon sens, il faut vivre des moments difficiles pour forger encore plus le groupe», devait déclarer l'entraîneur kabyle Younes Ifticène non sans une certaine satisfaction. Un ascendant global «Vert et Jaune» Il faut tout de suite le dire, le chamboulement effectué dans l'équipe par les décision injustes de l'arbitre, même s'il n'ont pas engendré de lacunes au niveau de la cohésion, a permis, toutefois, au public de redécouvrir un certain nombre de joueurs qui ont, plus ou moins, disparu de la circulation parmi lesquels nous citerons Bensaid et Boudjelid, deux joueurs de grande qualité mais qui n'ont jamais retrouvé leur potentiel après avoir changé de club, peut-être par manque de temps de jeu. Placés en pointe de l'attaque, ils ont montré de réelles prédispositions qui leur permettront de retrouver leur niveau et ils nous ont, au passage, fait redécouvrir, par moments il est vrai, la technique raffinée de leur pied ou de leur tête. Autre satisfaction pour Younes Ifticène, sans aucun doute, le mental de son équipe et également la faculté du groupe à vouloir jouer au ballon, comme l'atteste la dernière partie de la première mi-temps et surtout la seconde période. Au niveau du mental, tout d'abord, les joueurs alignés, qualifiés de doublures, n'ont à aucun moment donné l'impression d'être perdu sur le terrain. Certes, ils ont connu des difficultés à faire bouger le bloc défensif étoilé mis en place par Decastel — les titulaires des postes auraient probablement rencontrés les mêmes difficultés — mais ils ont à chaque fois tenté de varier leur jeu offensif, tantôt à droite, tantôt à gauche avec la recherche de la construction et la profondeur. C'est cette recherche constante du jeu qui a fait finalement pencher la balance du côté de la formation algérienne qui aurait pu gagner sans que personne n'aurait crié au scandale, sauf peut être l'arbitre libyen «Je pense que nous avons commencé le match un peu peinard avec à la clé un quart d'heure sans que l'adversaire nous menace sérieusement. Nous jouions notre jeu. Après le but encaissé sur une balle arrêtée, les joueurs ont eu une belle réaction et c'est ce que je retiens le plus. Face à une équipe du Sahel très bien positionnée aujourd'hui, il n'était pas facile de revenir au score et gagner en fin de compte. L'autre élément positif a trait au fait que pour la plupart des joueurs alignés, ce fut le premier match de la saison. Malgré cela, ils ont voulu, notamment sur le plan offensif, construire et varier le jeu», devait nous déclarer Younes le coach kabyle.. C'est au bloc défensif et à Chaouchi que les compliments peuvent être faits. Il est vrai que sur cet aspect, malgré quelques déchets, l'équipe a essayé de combiner, de prendre à revers le club tunisois par un jeu varié, notamment sur les ailes avec Bourkira posté à droite et Oussalah à gauche, deux joueurs au potentiel technique très fort mais qui ont besoin de temps de jeu. En face, le club sahélien n'a pas démérité. Il a aligné une équipe jeune comme nous l'a affirmé son entraîneur Decastel : «Nous avons parfois manqué de métier et c'est tout à fait normal quand vous alignez des jeunes inexpérimentés ». Sur le plan du jeu, les étoilés ont montré un assez agréable visage au cours d'une bonne partie de la période initiale. Par la suite, c'est plutôt au bloc défensif que les compliments peuvent être faits, en particulier pour la JSK et son gardien volant Faouzi Chaouchi. En effet, bien positionné au milieu du terrain et adossé à une défense rigoureuse commandée par Cherif Abdeslem l'ex-«Sang et Or» le duo Demba-Coulibaly, ce bloc a posé d'énormes difficultés au milieu de terrain et aux attaquants sahéliens. «Nous avons, je pense, livré une trentaine de minutes d'un bon niveau de jeu, un positionnement juste sur le terrain et une bonne remontée de la balle. Nous avons su garder le ballon en avançant, chose que nous n'avons pas pu faire par la suite. Nous avons grâce à cette tactique pu sortir quelques ballons intéressants comme celui du but de l'égalisation ratée ou du break que nous avons raté au tout début de la seconde mi-temps. Par la suite, nous avons moins bien joué mais nous nous sommes quand même bien défendu. Dommage que nous encaissions deux buts sur deux fautes, l'une de placement de la défense, l'autre de placement sur une offrande du très généreux arbitre que nous ne connaissions pas pourtant». L'absence d'un baroudeur se fait de plus en plus ressentir Certes, le représentant algérien a enregistré une troisième défaite en autant de matches mais force est de constater que les Kabyles sont, par deux fois, tombés sur de gros calibres et n'ont pu, notamment lors de leur premier match, aligner une équipe compétitive. Car sur ce que l'on a vu face à la formation ghanéenne à l'aller, les protégés de Ifticène ont un bon niveau de jeu, se positionnent bien sur le terrain, possèdent un bloc défensif de premier plan et des individualités de bonne qualité. Leur situation en général n'est, de ce fait, pas préoccupante. L'ESS, pour sa part, a joué le match qu'il fallait en l'absence d'une bonne partie de l'effectif et a surtout montré qu'elle possède, quel que soit le nom des joueurs sur le terrain, de sérieux atouts notamment au niveau du mental pour essayer d'apporter un jeu de qualité et de gagner même quand cela ne va pas comme on le souhaite. C'est la marque de l'expérience. En dehors du mental, nous avons relevé, notamment après le but, que le travail d'approche offensif de la JSK prête à satisfaction quels que soient les joueurs alignés, malgré quelques déchets relevés par moments. W. A. Alors ce fut dur pour les Kabyles qui, la mort dans l'âme, se résignèrent à leur sort scellé par un arbitre libyen ! Se permettre de remodeler le dispositif d'une équipe face à un onze tunisien sur son ground et gagner, c'est un peu la gageure de la JSK à Tunis, lors du rattrapage de la dernière journée de la phase des poules de la coupe de la CAF jouée face à l'Etoile du Sahel. Nous étions quelque peu avertis des intentions de Decastel, mais on était loin de penser que l'arbitre allait causer autant de dégâts à la JSK par deux expulsions et un penalty généreux. «Vous savez, j'ai à ma disposition pratiquement deux joueurs par poste de qualité sensiblement égale ou très rapprochée, aussi, est-il de mon devoir de bien gérer l'ensemble, de garder la motivation de chacun intacte, surtout que nous aurons une saison harassante. Aujourd'hui, tous ceux que j'ai alignés ont convenablement rempli leur mission. Certes, ce fut quelquefois difficile, mais cela fait partie de la manœuvre car à mon sens, il faut vivre des moments difficiles pour forger encore plus le groupe», devait déclarer l'entraîneur kabyle Younes Ifticène non sans une certaine satisfaction. Un ascendant global «Vert et Jaune» Il faut tout de suite le dire, le chamboulement effectué dans l'équipe par les décision injustes de l'arbitre, même s'il n'ont pas engendré de lacunes au niveau de la cohésion, a permis, toutefois, au public de redécouvrir un certain nombre de joueurs qui ont, plus ou moins, disparu de la circulation parmi lesquels nous citerons Bensaid et Boudjelid, deux joueurs de grande qualité mais qui n'ont jamais retrouvé leur potentiel après avoir changé de club, peut-être par manque de temps de jeu. Placés en pointe de l'attaque, ils ont montré de réelles prédispositions qui leur permettront de retrouver leur niveau et ils nous ont, au passage, fait redécouvrir, par moments il est vrai, la technique raffinée de leur pied ou de leur tête. Autre satisfaction pour Younes Ifticène, sans aucun doute, le mental de son équipe et également la faculté du groupe à vouloir jouer au ballon, comme l'atteste la dernière partie de la première mi-temps et surtout la seconde période. Au niveau du mental, tout d'abord, les joueurs alignés, qualifiés de doublures, n'ont à aucun moment donné l'impression d'être perdu sur le terrain. Certes, ils ont connu des difficultés à faire bouger le bloc défensif étoilé mis en place par Decastel — les titulaires des postes auraient probablement rencontrés les mêmes difficultés — mais ils ont à chaque fois tenté de varier leur jeu offensif, tantôt à droite, tantôt à gauche avec la recherche de la construction et la profondeur. C'est cette recherche constante du jeu qui a fait finalement pencher la balance du côté de la formation algérienne qui aurait pu gagner sans que personne n'aurait crié au scandale, sauf peut être l'arbitre libyen «Je pense que nous avons commencé le match un peu peinard avec à la clé un quart d'heure sans que l'adversaire nous menace sérieusement. Nous jouions notre jeu. Après le but encaissé sur une balle arrêtée, les joueurs ont eu une belle réaction et c'est ce que je retiens le plus. Face à une équipe du Sahel très bien positionnée aujourd'hui, il n'était pas facile de revenir au score et gagner en fin de compte. L'autre élément positif a trait au fait que pour la plupart des joueurs alignés, ce fut le premier match de la saison. Malgré cela, ils ont voulu, notamment sur le plan offensif, construire et varier le jeu», devait nous déclarer Younes le coach kabyle.. C'est au bloc défensif et à Chaouchi que les compliments peuvent être faits. Il est vrai que sur cet aspect, malgré quelques déchets, l'équipe a essayé de combiner, de prendre à revers le club tunisois par un jeu varié, notamment sur les ailes avec Bourkira posté à droite et Oussalah à gauche, deux joueurs au potentiel technique très fort mais qui ont besoin de temps de jeu. En face, le club sahélien n'a pas démérité. Il a aligné une équipe jeune comme nous l'a affirmé son entraîneur Decastel : «Nous avons parfois manqué de métier et c'est tout à fait normal quand vous alignez des jeunes inexpérimentés ». Sur le plan du jeu, les étoilés ont montré un assez agréable visage au cours d'une bonne partie de la période initiale. Par la suite, c'est plutôt au bloc défensif que les compliments peuvent être faits, en particulier pour la JSK et son gardien volant Faouzi Chaouchi. En effet, bien positionné au milieu du terrain et adossé à une défense rigoureuse commandée par Cherif Abdeslem l'ex-«Sang et Or» le duo Demba-Coulibaly, ce bloc a posé d'énormes difficultés au milieu de terrain et aux attaquants sahéliens. «Nous avons, je pense, livré une trentaine de minutes d'un bon niveau de jeu, un positionnement juste sur le terrain et une bonne remontée de la balle. Nous avons su garder le ballon en avançant, chose que nous n'avons pas pu faire par la suite. Nous avons grâce à cette tactique pu sortir quelques ballons intéressants comme celui du but de l'égalisation ratée ou du break que nous avons raté au tout début de la seconde mi-temps. Par la suite, nous avons moins bien joué mais nous nous sommes quand même bien défendu. Dommage que nous encaissions deux buts sur deux fautes, l'une de placement de la défense, l'autre de placement sur une offrande du très généreux arbitre que nous ne connaissions pas pourtant». L'absence d'un baroudeur se fait de plus en plus ressentir Certes, le représentant algérien a enregistré une troisième défaite en autant de matches mais force est de constater que les Kabyles sont, par deux fois, tombés sur de gros calibres et n'ont pu, notamment lors de leur premier match, aligner une équipe compétitive. Car sur ce que l'on a vu face à la formation ghanéenne à l'aller, les protégés de Ifticène ont un bon niveau de jeu, se positionnent bien sur le terrain, possèdent un bloc défensif de premier plan et des individualités de bonne qualité. Leur situation en général n'est, de ce fait, pas préoccupante. L'ESS, pour sa part, a joué le match qu'il fallait en l'absence d'une bonne partie de l'effectif et a surtout montré qu'elle possède, quel que soit le nom des joueurs sur le terrain, de sérieux atouts notamment au niveau du mental pour essayer d'apporter un jeu de qualité et de gagner même quand cela ne va pas comme on le souhaite. C'est la marque de l'expérience. En dehors du mental, nous avons relevé, notamment après le but, que le travail d'approche offensif de la JSK prête à satisfaction quels que soient les joueurs alignés, malgré quelques déchets relevés par moments. W. A.