Cette ligne répond à une importante demande, notamment de la part de la communauté algérienne fortement établie à Marseille, explique le PDG d'Aigle Azur, Arezki Idjerouidène. Cette ligne répond à une importante demande, notamment de la part de la communauté algérienne fortement établie à Marseille, explique le PDG d'Aigle Azur, Arezki Idjerouidène. C'est aujourd'hui que la compagnie aérienne Aigle Azur procèdera au lancement du vol inaugural Marseille-Alger. Dans un premier temps, 5 vols par semaine seront programmés. La compagnie proposera des dessertes tous les samedis, dimanches, lundis, mercredis et vendredis . De plus, un 6e vol est prévu en fonction de la demande. Quant aux horaires, tous les vols à partir de Marseille sont fixés à 9h30 tandis que ceux, au départ d'Alger auront lieu à 19h50. Cette ligne répond à une importante demande, notamment de la part de la communauté algérienne fortement établie à Marseille, explique le PDG d'Aigle Azur, Arezki Idjerouidène. Commentant la situation du marché du transport aérien entre l'Algérie et la France, M. Idjerouidène relève un « phénomène extrêmement pénalisant ». Il dira à ce titre que sa compagnie est « confrontée à une configuration tout à fait particulière, compte tenu de deux facteurs importants que sont la saisonnalité très marquée pendant l'été, les vacances scolaires et les fêtes ainsi que les flux directionnels qui en résultent. Pendant ces périodes de grands départs, les taux de remplissage de nos appareils sont très importants dans la phase aller et généralement assez faibles à leur retour. En fin de saison, nous retrouvons exactement le même schéma durant la phase des retours où les flux sont alors complètement inversés», expliquera-t-il. Un état de fait qui a un impact sur le calcul de nos cœfficients de remplissage qui ne sont pas toujours très bons dans les deux sens. Ce qui amène le patron d'Aigle Azur à souligner que «la destination Algérie a un potentiel limité et une évolution lente. C'est pour cela qu'à la concentration, nous avons privilégié l'étalement géographique de nos dessertes, où pour certaines nous avons fait œuvre de pionniers», ajoute-t-il. Abordant l'éventuel impact de la crise financière sur les compagnies aériennes, M. Idjerouidène assure que «l'avenir de certaines compagnies nationales en terre européenne pour la plupart — car c'est là que vont s'effectuer les plus gros bouleversements — reste plutôt incertain. Par le jeu des alliances, beaucoup d'entre elles seront, un jour ou l'autre, aspirées au moindre signe de fragilité. C'est dans l'ordre des choses. Elles iront grossir le patrimoine des groupes internationaux. Je pense qu'il restera en Europe 2 ou 3 grandes compagnies. L'effervescence «low cost» s'essouffle et avec les conséquences de la crise financière actuelle, il n'est pas impossible que certaines d'entre elles finissent par jeter l'éponge». Pour autant, les voyants sont au vert pour Aigle Azur qui semble maintenir le cap en dépit de la récession économique. Outre Alger, Aigle Azur dessert actuellement 13 capitales régionales, pour certaines quotidiennement, au départ des 7 plus grandes villes françaises. C'est grâce à cette couverture de l'ensemble des aéroports algériens, ce qu'aucune autre compagnie internationale n'a encore jamais fait, que la part de marché d'Aigle Azur avoisine aujourd'hui les 42%. M. C. C'est aujourd'hui que la compagnie aérienne Aigle Azur procèdera au lancement du vol inaugural Marseille-Alger. Dans un premier temps, 5 vols par semaine seront programmés. La compagnie proposera des dessertes tous les samedis, dimanches, lundis, mercredis et vendredis . De plus, un 6e vol est prévu en fonction de la demande. Quant aux horaires, tous les vols à partir de Marseille sont fixés à 9h30 tandis que ceux, au départ d'Alger auront lieu à 19h50. Cette ligne répond à une importante demande, notamment de la part de la communauté algérienne fortement établie à Marseille, explique le PDG d'Aigle Azur, Arezki Idjerouidène. Commentant la situation du marché du transport aérien entre l'Algérie et la France, M. Idjerouidène relève un « phénomène extrêmement pénalisant ». Il dira à ce titre que sa compagnie est « confrontée à une configuration tout à fait particulière, compte tenu de deux facteurs importants que sont la saisonnalité très marquée pendant l'été, les vacances scolaires et les fêtes ainsi que les flux directionnels qui en résultent. Pendant ces périodes de grands départs, les taux de remplissage de nos appareils sont très importants dans la phase aller et généralement assez faibles à leur retour. En fin de saison, nous retrouvons exactement le même schéma durant la phase des retours où les flux sont alors complètement inversés», expliquera-t-il. Un état de fait qui a un impact sur le calcul de nos cœfficients de remplissage qui ne sont pas toujours très bons dans les deux sens. Ce qui amène le patron d'Aigle Azur à souligner que «la destination Algérie a un potentiel limité et une évolution lente. C'est pour cela qu'à la concentration, nous avons privilégié l'étalement géographique de nos dessertes, où pour certaines nous avons fait œuvre de pionniers», ajoute-t-il. Abordant l'éventuel impact de la crise financière sur les compagnies aériennes, M. Idjerouidène assure que «l'avenir de certaines compagnies nationales en terre européenne pour la plupart — car c'est là que vont s'effectuer les plus gros bouleversements — reste plutôt incertain. Par le jeu des alliances, beaucoup d'entre elles seront, un jour ou l'autre, aspirées au moindre signe de fragilité. C'est dans l'ordre des choses. Elles iront grossir le patrimoine des groupes internationaux. Je pense qu'il restera en Europe 2 ou 3 grandes compagnies. L'effervescence «low cost» s'essouffle et avec les conséquences de la crise financière actuelle, il n'est pas impossible que certaines d'entre elles finissent par jeter l'éponge». Pour autant, les voyants sont au vert pour Aigle Azur qui semble maintenir le cap en dépit de la récession économique. Outre Alger, Aigle Azur dessert actuellement 13 capitales régionales, pour certaines quotidiennement, au départ des 7 plus grandes villes françaises. C'est grâce à cette couverture de l'ensemble des aéroports algériens, ce qu'aucune autre compagnie internationale n'a encore jamais fait, que la part de marché d'Aigle Azur avoisine aujourd'hui les 42%. M. C.