L'Afrique et l'Union européenne vont s'allier pour constituer un front uni, lors de la négociation décisive de Copenhague en décembre 2009 sur le changement climatique. C'est ce qu'a annoncé, jeudi à Alger, M. Jean-Louis Borloo, ministre d'Etat français, ministre de l'Ecologie, de l'Energie, du Développement durable et de l'Aménagement du territoire, présent au titre de la présidence française de l'Union européenne, lors d'une conférence de presse animée en marge du Sommet africain des ministres de l'Environnement. De nouvelles coopérations sont envisageables entre les pays africains et l'UE, face au changement climatique, notamment dans le cadre des négociations qui doivent aboutir, aux conférences de Poznan (décembre 2008) et Copenhague (décembre 2009), à l'adoption de l'instrument qui succédera au Protocole de Kyoto après 2012. En effet, l'Algérie avait invité plusieurs représentants européens, dont la France, qui préside actuellement l'UE, et la République tchèque, qui lui succèdera en janvier, à s'associer jeudi aux travaux de la Conférence d'Alger des ministres africains de l'Environnement, sur les changements climatiques. "Les ministres africains sont décidés à élargir l'alliance africaine à l'UE, qui pourrait être mise sur la table à Poznan lors de la prochaine conférence des Nations unies sur le climat, en décembre prochain » a déclaré pour sa part M. Chérif Rahmani, ministre de l'Environnement, en espérant la conclusion d'un "pôle de négociation uni" avec l'UE. M. Rahmani a, cependant, insisté sur le fait qu'un tel partenariat serait signé dans le cadre de la maison commune afrio-européenne. "Il s'agit de lancer un partenariat gagnant-gagnant dans lequel chacun doit apporter et recevoir et partager les risques", a-t-il souligné. D'un autre côté, le ministre français a annoncé qu'il avait, avec son homologue tchèque Jan Duzik, « reçu mandat le 20 octobre de l'Union européenne pour discuter d'une vision commune avec l'Afrique vers Copenhague ». Concernant la crise financière, M. Borloo rassure que cette crise mondiale n'affectera pas l'engagement des pays européens, qui doivent s'investir intelligemment. « La crise financière est passagère, par contre, la crise climatique persistera si on n'intervient pas » explique-t-il. A ce titre, M. Borloo a rappelé le rôle moteur de l'UE dans les négociations en cours, en annonçant la mise en place d'un nouveau plan européen pour diminuer les émissions de CO2 de l'Europe de 30% au lieu de 20%, d'ici 2020. Par ailleurs, le ministre français s'est dit satisfait de l'engagement des Etats-Unis dans cette lutte contre les changements climatiques, qui ont refusé, de ratifier le Protocole de Kyoto, lors des précédentes réunions. Il faut dire que cette rencontre informelle euro-africaine, selon M. Rahmani, illustre la volonté des deux continents de rendre plus cohérents les efforts de développement et de préservation de l'environnement. A. B. L'Afrique et l'Union européenne vont s'allier pour constituer un front uni, lors de la négociation décisive de Copenhague en décembre 2009 sur le changement climatique. C'est ce qu'a annoncé, jeudi à Alger, M. Jean-Louis Borloo, ministre d'Etat français, ministre de l'Ecologie, de l'Energie, du Développement durable et de l'Aménagement du territoire, présent au titre de la présidence française de l'Union européenne, lors d'une conférence de presse animée en marge du Sommet africain des ministres de l'Environnement. De nouvelles coopérations sont envisageables entre les pays africains et l'UE, face au changement climatique, notamment dans le cadre des négociations qui doivent aboutir, aux conférences de Poznan (décembre 2008) et Copenhague (décembre 2009), à l'adoption de l'instrument qui succédera au Protocole de Kyoto après 2012. En effet, l'Algérie avait invité plusieurs représentants européens, dont la France, qui préside actuellement l'UE, et la République tchèque, qui lui succèdera en janvier, à s'associer jeudi aux travaux de la Conférence d'Alger des ministres africains de l'Environnement, sur les changements climatiques. "Les ministres africains sont décidés à élargir l'alliance africaine à l'UE, qui pourrait être mise sur la table à Poznan lors de la prochaine conférence des Nations unies sur le climat, en décembre prochain » a déclaré pour sa part M. Chérif Rahmani, ministre de l'Environnement, en espérant la conclusion d'un "pôle de négociation uni" avec l'UE. M. Rahmani a, cependant, insisté sur le fait qu'un tel partenariat serait signé dans le cadre de la maison commune afrio-européenne. "Il s'agit de lancer un partenariat gagnant-gagnant dans lequel chacun doit apporter et recevoir et partager les risques", a-t-il souligné. D'un autre côté, le ministre français a annoncé qu'il avait, avec son homologue tchèque Jan Duzik, « reçu mandat le 20 octobre de l'Union européenne pour discuter d'une vision commune avec l'Afrique vers Copenhague ». Concernant la crise financière, M. Borloo rassure que cette crise mondiale n'affectera pas l'engagement des pays européens, qui doivent s'investir intelligemment. « La crise financière est passagère, par contre, la crise climatique persistera si on n'intervient pas » explique-t-il. A ce titre, M. Borloo a rappelé le rôle moteur de l'UE dans les négociations en cours, en annonçant la mise en place d'un nouveau plan européen pour diminuer les émissions de CO2 de l'Europe de 30% au lieu de 20%, d'ici 2020. Par ailleurs, le ministre français s'est dit satisfait de l'engagement des Etats-Unis dans cette lutte contre les changements climatiques, qui ont refusé, de ratifier le Protocole de Kyoto, lors des précédentes réunions. Il faut dire que cette rencontre informelle euro-africaine, selon M. Rahmani, illustre la volonté des deux continents de rendre plus cohérents les efforts de développement et de préservation de l'environnement. A. B.