Le cameraman algérien a été grièvement blessé par les premiers bombardements israéliens sur la bande de Ghaza. La victime a succombé à ses blessures dans un hôpital égyptien où il avait été évacué. Le cameraman algérien a été grièvement blessé par les premiers bombardements israéliens sur la bande de Ghaza. La victime a succombé à ses blessures dans un hôpital égyptien où il avait été évacué. Bassel Feradj, un assistant-cameraman travaillant pour la télévision nationale (ENTV) est décédé mardi dernier au Caire où il était hospitalisé après son évacuation de Ghaza a indiqué hier le département d'information de la Télévision algérienne. En effet, le cameraman algérien a été grièvement blessé par les premiers bombardements israéliens sur la bande de Ghaza. La victime a succombé à ses blessures dans un hôpital égyptien où il avait été évacué. Cependant, Il s'agit de la première victime algérienne de l'agression criminelle de l'Etat hébreu contre les Palestiniens. Ce qui démontre que les professionnels de l'information qui travaillent dans les territoires palestiniens sont aujourd'hui exposés aux menaces des raids de l'armée israélienne. A ce propos, Il faudra signaler qu'Israël a maintenu l'interdiction faite aux journalistes étrangers d'entrer dans le territoire de Ghaza en situation de guerre, afin de contrôler toute les informations et images de ses troupes, en dépit d'un récent arrêt de la Cour suprême l'enjoignant de revenir sur cette décision. La Cour suprême a défini la semaine dernière un arrêt ordonnant au gouvernement hébreu d'autoriser l'entrée des correspondants étrangers dans la bande de Ghaza, et huit d'entre eux ont été choisis à cet effet. Mais aucun journaliste n'a pourtant reçu la permission de se rendre dans la bande de Ghaza, sauf ceux qui sont permanents dans la bande de Ghaza, comme fut le cas de notre défunt, Bassel Feradj. A ce titre, l'ONG Presse Emblème Campagne (PEC) a demandé hier au Conseil des droits de l'Homme de l'ONU d'appeler les parties au conflit dans la bande de Ghaza à ménager des accès pour les médias, sur le modèle des couloirs humanitaires pour les secours d'urgence. A l'occasion de sa session extraordinaire de vendredi sur la situation dans la bande de Ghaza, le Conseil des droits de l'Homme doit inclure dans sa résolution un « appel pour l'établissement et le respect par les parties en conflit de couloirs pour les médias, comme ceux qui sont mis en place pour les travailleurs humanitaires » a demandé la PEC dans un communiqué. En effet, la PEC, qui milite pour une meilleure protection des journalistes dans les zones de conflits, a également demandé aux belligérants de respecter un « moratoire sur les activités militaires ». Les hostilités doivent être suspendues durant une période convenue pour permettre aux professionnels des médias de faire leur travail librement, selon l'ONG qui a élaboré un projet de Convention internationale de protection des journalistes prévoyant de telles dispositions. Par ailleurs, selon le ministère palestinien de la Santé, près de 685 personnes ont été tués depuis l'attaque israélienne et plus de 3.075 ont été blessées depuis le 27 décembre, début de l'opération, des civils dont la plupart sont des femmes et des enfants. D'autre part, Israël refuse de mettre un terme à son offensive meurtrière mais accepte l'ouverture de corridors humanitaires dans la bande de Ghaza. Israël semble ainsi répondre favorablement à une initiative du président égyptien Hosni Moubarak destinée à mettre fin aux combats entre le mouvement islamiste Hamas et les troupes israéliennes. A. B. Bassel Feradj, un assistant-cameraman travaillant pour la télévision nationale (ENTV) est décédé mardi dernier au Caire où il était hospitalisé après son évacuation de Ghaza a indiqué hier le département d'information de la Télévision algérienne. En effet, le cameraman algérien a été grièvement blessé par les premiers bombardements israéliens sur la bande de Ghaza. La victime a succombé à ses blessures dans un hôpital égyptien où il avait été évacué. Cependant, Il s'agit de la première victime algérienne de l'agression criminelle de l'Etat hébreu contre les Palestiniens. Ce qui démontre que les professionnels de l'information qui travaillent dans les territoires palestiniens sont aujourd'hui exposés aux menaces des raids de l'armée israélienne. A ce propos, Il faudra signaler qu'Israël a maintenu l'interdiction faite aux journalistes étrangers d'entrer dans le territoire de Ghaza en situation de guerre, afin de contrôler toute les informations et images de ses troupes, en dépit d'un récent arrêt de la Cour suprême l'enjoignant de revenir sur cette décision. La Cour suprême a défini la semaine dernière un arrêt ordonnant au gouvernement hébreu d'autoriser l'entrée des correspondants étrangers dans la bande de Ghaza, et huit d'entre eux ont été choisis à cet effet. Mais aucun journaliste n'a pourtant reçu la permission de se rendre dans la bande de Ghaza, sauf ceux qui sont permanents dans la bande de Ghaza, comme fut le cas de notre défunt, Bassel Feradj. A ce titre, l'ONG Presse Emblème Campagne (PEC) a demandé hier au Conseil des droits de l'Homme de l'ONU d'appeler les parties au conflit dans la bande de Ghaza à ménager des accès pour les médias, sur le modèle des couloirs humanitaires pour les secours d'urgence. A l'occasion de sa session extraordinaire de vendredi sur la situation dans la bande de Ghaza, le Conseil des droits de l'Homme doit inclure dans sa résolution un « appel pour l'établissement et le respect par les parties en conflit de couloirs pour les médias, comme ceux qui sont mis en place pour les travailleurs humanitaires » a demandé la PEC dans un communiqué. En effet, la PEC, qui milite pour une meilleure protection des journalistes dans les zones de conflits, a également demandé aux belligérants de respecter un « moratoire sur les activités militaires ». Les hostilités doivent être suspendues durant une période convenue pour permettre aux professionnels des médias de faire leur travail librement, selon l'ONG qui a élaboré un projet de Convention internationale de protection des journalistes prévoyant de telles dispositions. Par ailleurs, selon le ministère palestinien de la Santé, près de 685 personnes ont été tués depuis l'attaque israélienne et plus de 3.075 ont été blessées depuis le 27 décembre, début de l'opération, des civils dont la plupart sont des femmes et des enfants. D'autre part, Israël refuse de mettre un terme à son offensive meurtrière mais accepte l'ouverture de corridors humanitaires dans la bande de Ghaza. Israël semble ainsi répondre favorablement à une initiative du président égyptien Hosni Moubarak destinée à mettre fin aux combats entre le mouvement islamiste Hamas et les troupes israéliennes. A. B.