L'ambassadeur de l'Etat de Palestine a fait de la question de l'unité des rangs palestiniens un impératif pour contrer les visées israéliennes. Invité jeudi par l'association « Machaal- Echahid » en coordination avec le journal El Moudjahid, Mohamed Al Hourani, a plaidé pour le renforcement des rangs des factions palestiniennes pour contrer l'agression israélienne en estimant que « l'unité est une nécessité, notamment, entre le Fatah et le Hamas ». Pour ce faire, il a appelé à l'ouverture d'un dialogue national pour atteindre cet objectif, seul à même de garantir la consécration des droits nationaux des palestiniens et, dans ce contexte, il a rappelé que le président de l'autorité est en train de faire un véritable forcing depuis une dizaine de jours pour la tenue d'une réunion urgente des mouvements palestiniens aux fins de s'entendre sur les étapes pour l'unification du front palestinien. Al Hourani, interpellé à maintes reprises par l'assistance sur le rôle que joue le mouvement Fatah auquel appartient le chef de l'autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, n'a pas manqué de laisser transparaître quelques signes d'agacement en soutenant que toutes les factions palestiniennes participent à la résistance contre ce qu'il a qualifiée de « campagne d'extermination» contre le peuple palestinien à Ghaza. Il dira en outre, comme pour lever toute équivoque sur les soupçons qui pèsent de plus en plus sur le mouvement auquel lui aussi appartient et qui constitue la colonne vertébrale de l'autorité palestinienne et de l'OLP, « que 60% des prisonniers palestiniens sont issus du Fatah ». Cependant, il a affirmé qu' « il y a aussi ceux qui empêchent le Fatah de participer à la résistance à Ghaza ». L'allusion au mouvement Hamas, qui contrôle depuis juin 2007 ce territoire, est, on ne peut plus claire, ce qui atteste de la complexité de la situation interne palestinienne marquée par de profondes divisions entre les deux principales factions. Reprenant la position du chef de l'OLP, Mahmoud Abbas, Al Hourani a, lui aussi, appelé à la tenue d'élections en vue de réunifier de nouveau Ghaza et la Cisjordanie et de transcender ainsi ces divisions qui portent un sérieux coup aux ambitions palestiniennes de recouvrer leurs droits nationaux et notamment, l'édification d'un Etat indépendant. Il a de même mis en exergue « la faiblesse de la volonté internationale dans ses relations avec Israël en tant qu'Etat d'occupation, devenu un Etat hors-la-loi commettant des crimes de guerre contre le peuple palestinien sans défense, dans un mutisme international effroyable ». Considérant que le peuple palestinien de Ghaza fait face à un véritable génocide, il a imputé l'entière responsabilité de ce qui se passe « aux grandes puissances dont les Etats-Unis d'Amérique, qui doivent reconsidérer leurs positions pour mettre fin à ces politiques dangereuses et erronées qui menacent les relations et la paix internationales et non pas seulement les Palestiniens ». Cette rencontre de solidarité a vu la participation de nombreux ambassadeurs qui, dans leurs interventions, ont dénoncé les crimes de guerre que commet l'Etat d'Israël à Ghaza. Il en a été ainsi de l'ambassadeur de Cuba qui a appelé à la condamnation des Etats-Unis « qui empêchent le conseil de sécurité d'agir ». L'ambassadeur vénézuélien a, lui, soutenu qu' «Israël doit être condamné pour ses crimes de guerre », alors que l'ambassadeur de la république islamique d'Iran a fustigé l'Egypte qui refuse de recevoir sur son territoire les aides iraniennes destinées aux populations de Ghaza. A. S. L'ambassadeur de l'Etat de Palestine a fait de la question de l'unité des rangs palestiniens un impératif pour contrer les visées israéliennes. Invité jeudi par l'association « Machaal- Echahid » en coordination avec le journal El Moudjahid, Mohamed Al Hourani, a plaidé pour le renforcement des rangs des factions palestiniennes pour contrer l'agression israélienne en estimant que « l'unité est une nécessité, notamment, entre le Fatah et le Hamas ». Pour ce faire, il a appelé à l'ouverture d'un dialogue national pour atteindre cet objectif, seul à même de garantir la consécration des droits nationaux des palestiniens et, dans ce contexte, il a rappelé que le président de l'autorité est en train de faire un véritable forcing depuis une dizaine de jours pour la tenue d'une réunion urgente des mouvements palestiniens aux fins de s'entendre sur les étapes pour l'unification du front palestinien. Al Hourani, interpellé à maintes reprises par l'assistance sur le rôle que joue le mouvement Fatah auquel appartient le chef de l'autorité palestinienne, Mahmoud Abbas, n'a pas manqué de laisser transparaître quelques signes d'agacement en soutenant que toutes les factions palestiniennes participent à la résistance contre ce qu'il a qualifiée de « campagne d'extermination» contre le peuple palestinien à Ghaza. Il dira en outre, comme pour lever toute équivoque sur les soupçons qui pèsent de plus en plus sur le mouvement auquel lui aussi appartient et qui constitue la colonne vertébrale de l'autorité palestinienne et de l'OLP, « que 60% des prisonniers palestiniens sont issus du Fatah ». Cependant, il a affirmé qu' « il y a aussi ceux qui empêchent le Fatah de participer à la résistance à Ghaza ». L'allusion au mouvement Hamas, qui contrôle depuis juin 2007 ce territoire, est, on ne peut plus claire, ce qui atteste de la complexité de la situation interne palestinienne marquée par de profondes divisions entre les deux principales factions. Reprenant la position du chef de l'OLP, Mahmoud Abbas, Al Hourani a, lui aussi, appelé à la tenue d'élections en vue de réunifier de nouveau Ghaza et la Cisjordanie et de transcender ainsi ces divisions qui portent un sérieux coup aux ambitions palestiniennes de recouvrer leurs droits nationaux et notamment, l'édification d'un Etat indépendant. Il a de même mis en exergue « la faiblesse de la volonté internationale dans ses relations avec Israël en tant qu'Etat d'occupation, devenu un Etat hors-la-loi commettant des crimes de guerre contre le peuple palestinien sans défense, dans un mutisme international effroyable ». Considérant que le peuple palestinien de Ghaza fait face à un véritable génocide, il a imputé l'entière responsabilité de ce qui se passe « aux grandes puissances dont les Etats-Unis d'Amérique, qui doivent reconsidérer leurs positions pour mettre fin à ces politiques dangereuses et erronées qui menacent les relations et la paix internationales et non pas seulement les Palestiniens ». Cette rencontre de solidarité a vu la participation de nombreux ambassadeurs qui, dans leurs interventions, ont dénoncé les crimes de guerre que commet l'Etat d'Israël à Ghaza. Il en a été ainsi de l'ambassadeur de Cuba qui a appelé à la condamnation des Etats-Unis « qui empêchent le conseil de sécurité d'agir ». L'ambassadeur vénézuélien a, lui, soutenu qu' «Israël doit être condamné pour ses crimes de guerre », alors que l'ambassadeur de la république islamique d'Iran a fustigé l'Egypte qui refuse de recevoir sur son territoire les aides iraniennes destinées aux populations de Ghaza. A. S.